frenchhope: économie* + emploi* + politique*

Les signets de cette page sont gérés par un administrateur.

82 signet(s) - Classer par : Date / Titre ↑ / Vote / - Signets des autres utilisateurs pour ce tag

  1. -
    https://www.marianne.net/economie/eco...u-medef-ressuscite-l-armee-de-reserve
    Vote 0
  2. -
    https://video.blast-info.fr/w/2e37bad6-f4cb-4fac-98d6-ae966fe286c3
    Vote 0
  3. -
    https://www.ouest-france.fr/societe/1...imes-confirme-olivier-dussopt-6202655
    Vote 0
  4. -
    http://tempsreel.nouvelobs.com/sante/...dans-les-hopitaux-d-ici-fin-2017.html
    Vote 0
  5. On avance souvent que ce sont les entreprises qui créent des emplois. Cette proposition est idéologique en soi. En effet, comme le rappelle Frédéric Lordon (3), « les entreprises n’ont aucun moyen de créer par elles-mêmes les emplois qu’elles offrent : ces emplois ne résultent que de l’observation du mouvement de leurs commandes dont, évidemment, elles ne sauraient décider elles-mêmes, puisqu’elles leur viennent du dehors ».

    Mais on peut aller plus loin et montrer qu’en fait le secteur privé n’a pas créé d’emplois pendant près d’un demi-siècle. Il suffit de consulter les statistiques de l’Insee : en 1997, le secteur privé employait 16,7 millions de personnes contre 16,4 millions en 1950.

    Si l’emploi total a pu augmenter en France, c’est essentiellement par la création d’emplois dans le secteur non marchand : sur cette même période (1950-1997), ses effectifs sont passés de 3,1 à 7,2 millions, de telle sorte que 92% des emplois créés sur cette longue période l’ont été dans le secteur public ou parapublic (graphique 2).
    https://entreleslignesentrelesmots.bl.../03/22/35-heures-retour-vers-le-futur
    Vote 0
  6. -
    https://www.liberation.fr/france/2020...hantage-que-ses-lois-ont-perm_1790070
    Vote 0
  7. Études courtes, accès précoce à l’emploi et au couple, goût du travail manuel, démonstrations de virilité, tels sont les traits caractéristiques des relations qui unissent les jeunes hommes des régions rurales, qu’étudie l’enquête de B. Coquart.

    ***

    La bande renforce d’autant plus les inégalités entre jeunes ruraux que sa fonction a changé. Elle vise à présent à protéger des concurrences pour l’accès aux ressources devenues rares, comme l’emploi stable et payé au-dessus du SMIC. Benoît Coquard nomme « réalisme amical » le processus décidant du choix des amis : les « vrais potes » sont disponibles temporellement pour ceux de la bande, ils ne se montrent ni « perso » ni rabat-joie. Ils offrent surtout comme une assurance dans un contexte d’insécurité économique. L’intégration dans un groupe d’amis permet de défendre sa bonne réputation, mais aussi d’accéder à des informations pour un emploi, de travailler au sein de petites équipes dans des chantiers « au noir » pour améliorer ses fins de mois. Pour faire partie d’une bande, les qualités morales comme la loyauté ne suffisent donc pas, il faut aussi pouvoir se prévaloir d’une différence utile : une agilité manuelle, des savoir-faire techniques, des contacts avec les petits patrons locaux. Les groupes d’amis fonctionnent ainsi sur un mode informel comme le font les regroupements locaux d’artisans et commerçants : ils procurent un capital social à de jeunes ouvriers ruraux obligés par les transformations du travail de se mobiliser collectivement pour défendre leur employabilité. Appartenir à un groupe d’amis conforte localement la valeur personnelle et professionnelle de chacun.

    ***

    Les femmes supportent de voir leur foyer dévolu aux amusements des hommes par crainte de passer « pour la chiante », comme dit l’une d’elles, c’est-à-dire de devoir endosser le rôle ingrat de demander l’arrêt des festivités. Par ailleurs, elles sont moins que les hommes liées les unes aux autres : elles ont dû quitter leurs amis d’enfance au moment de la mise en couple et la compagnie des autres femmes ne leur est pas toujours agréable, certaines comptant parmi les ex de leur conjoint. Elles subissent plus que les hommes l’étroitesse de l’espace des fréquentations amoureuses. Elles sont aussi plus dépendantes matériellement qu’eux, leurs emplois étant plus souvent précaires et à temps partiel.

    ***

    En second lieu, ces hommes se montrent solidaires dans un rayon limité aux plus proches. Ils excluent les plus précaires et les plus mal réputés, allant jusqu’à mettre en cause leur masculinité, comme les autres jeunes appartenant comme eux aux fractions stables des classes populaires rurales. La solidarité ne s’étend pas au-delà du cercle des « vrais potes »

    ***

    il n’est pas étonnant que l’offre politique identifiée par ces jeunes comme la plus proche de leur vision du monde soit celle de l’extrême droite, qui réserve la solidarité aux seuls Français selon cette même logique du « déjà, nous ». Dans le Grand-Est, le Rassemblement national dépasse les 40 % dans certains villages et bourgs.
    https://laviedesidees.fr/Benoit-Coqua...gnes-declin.html#.YBrV-QfEdGM.twitter
    Vote 0
  8. -
    https://www.youtube.com/watch?v=_7vTDhYIZrQ
    Vote 0

Haut de page

Première / Précédent / Suivant / Dernière / Page 1 de 9 Marque-pages / ESPITALLIER.NET: Tags: économie + emploi + politique

À propos - Propulsé par SemanticScuttle