Une publication scientifique dans "Frontiers of psychology", avec parmi les auteurs Dean Radin et Arnaud Delorme, mentionne mes travaux dans "Annals of physics" et la théorie de la double causalité:
https://www.frontiersin.org/.../fpsyg.2022.955594/full
Titre traduit :
<< Et si la conscience n'était pas une propriété émergente du cerveau? Défis observationnels et empiriques aux modèles matérialistes. >>
Traduction du paragraphe sur la théorie de la double causalité
Philippe Guillemant, physicien théoricien, a proposé que les trajectoires dans l'espace-temps ne sont pas fixées à l'intérieur d'un univers bloc (Guillemant et Medale, 2019). L'univers bloc est un modèle où le futur est déjà réalisé en conséquence de la relativité générale. Dans ce cadre, Guillemant propose un modèle non déterministe de l'univers bloc où la conscience et le libre arbitre déploient des mécanismes par lesquels se décide le chemin exact entre deux points de l'espace-temps. Il montre que cela ne contredit pas les équations de la physique. Il suggère également que l'irréversibilité du temps telle que nous l'expérimentons n'est peut-être pas une propriété fondamentale mais seulement statistique. Statistiquement, le temps avance, mais il pourrait y avoir de rares cas où il pourrait reculer. De la même manière, il suggère qu'il pourrait y avoir des traces du futur dans le présent. Bien que statistiquement, on verra surtout des traces causales du passé, des traces du futur peuvent être vécues comme des observations de systèmes coordonnés que les observations du passé ne peuvent pas expliquer. Par exemple, on pourrait observer un système organisé
ndt : d’événements » qui n'est pas dû à un effet spécifique résultant du passé. Dans son modèle, il soutient que l'organisation doit venir du futur car elle n'a aucune cause passée lui permettant d'exister. Il déclare : « Nous pouvons continuer à faire de la physique, mais nous devons être absolument logiques et donc considérer nos intentions comme des réalités physiques, avec l'ingrédient additionnel qu'elles ne semblent pas dépendre uniquement de notre cerveau mais aussi d'un système d'information hors espace-temps » (Guillemant, 2016, p. 9).