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  1. nos gouvernements démocratiques restent notre dernière ligne de défense contre les corporations, qui sont des autocraties. Personne n’a élu Eric Schmidt (ancien PDG de Google, Ndlr). Personne n’élit les PDG. C’est un système féodal. Dans une interview de Wired UK, le président de Softbank, une entreprise japonaise qui a récemment créé un fonds d’investissement de 100 milliards de dollars, a dit : nous sommes la nouvelle noblesse. Il explique ouvertement qu’il souhaite connaître tout ce qui vous concerne : vos appels téléphoniques, l’hôpital où vous allez, le restaurant où vous mangez… Car selon lui, ceux qui connaissent tout cela contrôlent les données et contrôlent le monde. C’est une autocratie, et les dirigeants de cette autocratie ne s’en cachent même plus. Ce n’est pas de la science-fiction.
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/don...nelles-pourquoi-arreter-services-gafa
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  2. "Article effrayant du nytimes sur la surveillance au travail a distance. La rémunération se base sur des actions mesurables comme taper sur son clavier. Mais lire un rapport, calculer qq chose à la main sur un papier ne compte pas. Une pause revient à une perte de salaire"
    https://threadreaderapp.com/thread/1560874469970911232.html
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  3. La différence aujourd’hui c’est la stagnation économique, qui empêche celles et ceux qui veulent faire un travail valorisant d’en trouver un.

    En somme, ces emplois existent en partie pour mettre en scène l’activité des castes supérieures et lui donner les habits du travail. Au début du XXe siècle, Marcel Proust faisait un commentaire similaire : « Une société ne serait-elle pas secrètement hiérarchisée au fur et à mesure qu’elle serait en fait plus démocratique ? »
    https://www.welcometothejungle.com/fr...bril-bullshit-job-sens-valeur-travail
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  4. Cette privatisation a d’autres effets encore : l’argent public est mis au service du déploiement d’offres qui ne lui bénéficient pas. Le service public ainsi démantelé n’est sollicité alors que pour compenser les défaillances des services privés, sans plus de possibilité de péréquation (ce qui est rentable est vendu au privé, ce qui ne l’est pas est abandonné, selon la règle bien libérale de la privatisation des bénéfices et de la socialisation des pertes). “La hiérarchie entre intérêt général et intérêt particulier (…) est bousculée”,

    Le risque est bien sûr celui d’une perte de souveraineté et de maîtrise technique, à terme, mais plus encore, le risque d’une dissolution du sens public lui-même dans des logiques de surcontrôle et de réduction des coûts.

    La privatisation avance sur le délabrement du secteur public. Il repose sur un mythe jamais démontré, à savoir que le privé ferait mieux que le public. On a surtout déployé dans le public de faux critères de qualité qui cachent surtout de simples recherches d’économies (c’est-à-dire des indicateurs de productivité !), à l’image des nombreux indicateurs qu’on y produit. Or, par nature – faut-il le seriner encore et encore ! – tout indicateur est biaisé

    L’Etat paie deux fois : “La première pour que des cabinets l’incitent à rogner les budgets, la seconde pour que ces mêmes cabinets l’aident à suppléer les carences qu’ils ont eux-même contribué à organiser”.
    https://hubertguillaud.wordpress.com/...merique-arme-de-privatisation-massive
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