frenchhope: fastfood* + malbouffe*

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  1. L’envie de s’affranchir du modèle familial contribue à favoriser la malbouffe. Il est bien connu que les jeunes, en particulier les adolescents, sont les plus exposés au marketing de cette industrie : 60 % des publicités à la télévision et 20 % des publicités en ligne concernent des produits alimentaires dont la moitié affiche un NutriScore D ou E.

    On sait que l’adolescent est attiré par les aliments sucrés, gras et riches en calories, lui apportant rapidement un sentiment de bien-être, à travers la libération de dopamine, neurotransmetteur du circuit de la récompense.
    https://theconversation.com/les-jeune...jours-attires-par-la-malbouffe-158828
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  2. Des nutriments qui ajoutés les uns aux autres déterminent la valeur d’un aliment et constituent les indicateurs clés d’une alimentation saine. Telle est l’idée qui prévaut dans le nutritionnisme, un concept inventé et défini pour la première par l’australien Gyorgy Scrinis en 2013 (université de Melbourne), et popularisé il y a une dizaine d’années par le best-seller d’un journaliste américain.

    Cette approche réductionniste a longtemps dominé les champs de la recherche, des conseils diététiques et du marketing alimentaire. Et comme l’a détaillé Gyorgy Scrinis, elle s’inscrit dans un continuum où l’on peut distinguer trois périodes.

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    Dès lors, dans une approche d’aliments « fonctionnels » et en prenant appui sur les bénéfices supposés de nutriments spécifiques, les industriels de l’agroalimentaire ont enrichi certains de leurs produits. Problème, il n’est alors pas tenu compte de l’effet de synergie de ces composés (et de l’effet « matrice »), qui n’agiront pas dans la nouvelle matrice alimentaire où ils sont incorporés comme dans leur matrice d’origine. Et ceci pourrait expliquer les résultats plus que décevants de deux essais cliniques menés dans les années 1990 et visant à tester l’effet de vitamines antioxydantes.

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    Comme l’a argumenté le professeur Carlos Monteiro – initiateur du concept d’aliments ultra-transformés –, recourir à ces produits, c’est se passer de l’effet matrice des aliments, de l’acte de cuisiner et du partage des repas.

    Cela peut aussi conduire à faire l’impasse sur la mastication, avec les repas en poudre. Or n’oublions pas que celle-ci prépare le bol alimentaire et a des conséquences sur le contrôle de la satiété. Gardons aussi à l’esprit que les maladies chroniques non transmissibles ont plus à voir à l’origine avec la perte de l’effet « matrice » qu’avec la composition des aliments.

    Se nourrir d’aliments ultra-transformés qui sont allégés en sucre, sel et gras, et/ou enrichis en fibres, minéraux ou vitamines… est-ce « bien manger » ? Évidemment, la réponse est non. Même saupoudrées de micronutriments protecteurs, des confiseries n’en deviendront pas pour autant de bons aliments : elles restent des bombes de sucre même si on améliore nos besoins en minéraux et vitamines ! Or à se focaliser sur les nutriments, on en oublie les aliments. Et cette vision, outre qu’elle sème la confusion dans l’esprit du grand public, contribue sans doute à l’essor des maladies chroniques non transmissibles
    https://theconversation.com/le-nutrit...riments-passent-avant-laliment-151624
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  3. -
    https://food.konbini.com/story/commen...es-ont-abandonne-le-kebab-a-lancienne
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  4. -
    https://www.sudouest.fr/2020/04/21/vi...s-en-seine-et-marne-7429655-10407.php
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    https://www.rtbf.be/info/monde/detail...fast-food-est-de-moins-en-moins-saine
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