>Un bon polar
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>C’est ce qui vient se passer avec l’article du Lancet. On y trouve tous les ingrédients du bon polar. Une revue prestigieuse et des chercheurs interlopes faisant confiance à une société douteuse, Surgisphere, inventant des données. Il y a aussi, la directrice des ventes et du marketing de ladite société, Ariane Anderson. Elle serait en fait l’actrice X, Skye Daniels, une call-girl travaillant à Las Vegas, antre de la débauche et du jeu. Il y a bien sûr notre druide Marseillais, nobélisable en goguette, dont on veut dézinguer le traitement. Le virus SARS-CoV-2 qui a réussi à mettre à genoux l’économie mondiale, joue pour sa part le rôle de détonateur. Enfin, en toile de fond, une organisation mondiale de la santé (OMS) qui semble être à la botte des industries pharmaceutiques.
>voici la conclusion à laquelle est arrivée le chercheur John P. A. Ioannidis en 2005. « La plupart des études scientifiques sont erronées. Elles le sont parce que les scientifiques s’intéressent au financement et à leurs carrières plutôt qu’à la vérité ». Cela fait donc 15 ans qu’on sait qu’il y a, pour paraphraser Hamlet, « quelque chose de pourri dans l’empire de la science ». Si le problème est patent en médecine, aucune discipline n’est aujourd’hui à l’abri des fraudes.
>Je l’ai bien sûr fait pour me faire ma propre opinion. Ce qui est frappant, ce sont les chiffres. L’étude portait sur 96 032 patients provenant de 671 hôpitaux répartis sur 6 continents. Elle a officiellement démarré le 14 avril 2020 pour publication le 22 mai 2020. Je sais bien qu’aujourd’hui, tout va très vite. Toutefois, 5 semaines de travail, cela fait environ 3 millions de secondes. Or, il faut sélectionner les dossiers, faire tourner la bécane informatique, interpréter les résultats et rédiger l’article. Pour 96 000 malades, cela nous donne 3 000 000/96 000 = 31 secondes de travail par dossier. Chapeau bas les artistes. Par comparaison, le stakhanovisme, c’est une promenade de santé.
>Regardez bien l’image qui illustre cette chronique. J’y ai mis l’impressionnant tableau de chasse industriel de ce chercheur Suisse. En trente ans de recherche, ce monsieur a visiblement mangé à toutes les gamelles pharmaceutiques.
https://marchenry.org/2020/06/07/24%E...0%A2le-bistouri-et-la-feuille-de-chou
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Outre l’hydroxychloroquine portée par le professeur Raoult, sont également évalués le kaletra, un anti-VIH qui associe lopinavir et ritonavir, et le remdesivir, un antiviral expérimental conçu pour lutter contre Ebola.
C’est l’entreprise Abbvie qui possède, en France, l’autorisation de mise sur le marché du kaletra. Le remdesivir est quant à lui développé par Gilead Sciences. Or, remarque Joachim Son-Forget (et à sa suite d’autres internautes, totalisant des milliers de retweets), dans sa déclaration publique d’intérêt de 2016 disponible sur le site du conseil national du sida et des hépatites virales, la professeure Karine Lacombe déclare avoir touché «sur cinq ans», 15 000 euros de Gilead et 3 000 euros d’Abbvie.
https://www.liberation.fr/checknews/2...flit-d-interet-avec-les-labor_1782911
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