En plus des niches fiscales, une grande partie des services publics financés par la collectivité bénéficient davantage aux riches qu’aux pauvres. Prenons l’exemple de l’école : compte tenu des inégalités sociales qui existent dans l’enseignement supérieur, l’État dépense bien davantage pour les enfants de cadres supérieurs, qui font beaucoup plus souvent des études longues, que pour ceux d’ouvriers. Selon nos estimations à partir des données du ministère de l’Éducation, un jeune qui quitte l’école à 16 ans aura coûté environ 100 000 euros à la collectivité, celui qui va jusqu’au bac pro, environ 130 000 euros. Mais un élève d’une grande école coûte au minimum 200 000 euros, beaucoup plus encore dans les établissement les plus élitistes. Au sommet, dans les écoles les plus prestigieuses du pays que sont l’École nationale d’administration (Ena), l’École normale supérieure et Polytechnique notamment,les élèves, quasiment tous issus des familles les plus aisées du pays, sont même payés pour étudier. On retrouve le même phénomène dans bien d’autres domaines de l’intervention publique, comme en matière de politique culturelle. Musées, théâtres, opéras ou conservatoires de musique : les loisirs des riches sont massivement subventionnés, alors qu’ils sont fréquentés en grande partie par une minorité très diplômée et aisée.
https://www.inegalites.fr/Les-assistes-de-la-France-d-en-haut
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https://www.alternatives-economiques.fr/france-riches-tres-riches/00091272
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https://www.lepoint.fr/economie/le-pa...s-de-france-03-07-2019-2322615_28.php
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https://www.marianne.net/economie/ultra-riches-revenus-millions-euros
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https://lareleveetlapeste.fr/un-reven...limiter-la-predation-des-hyper-riches
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https://www.francetvinfo.fr/economie/...e-reste-de-la-population_2787551.html
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