frenchhope: réalité* + philosophie*

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  1. 0'35" : le physicalisme ne concerne que le monde de la perception
    1'20" : problème difficile de la conscience, aucun paramètre physique duquel on peut déduire les qualia de la conscience
    3'45" : le panpsychisme constitutif ne répond pas au problème difficile de la conscience non plus car il ajoute un élément (la conscience sans l'expliquer)
    4'30" : on ne s'expérimente pas comme une combinaison de particules conscientes
    5'25" : les particules sont les pixels de notre écran de perception, pas ce dont nous sommes constitués
    6'20" : les particules se combinent parce qu'elles sont proches, la distance spatiale établi la possibilité de combinaison qui va former la conscience, or c'est faux les particules sont des corpuscules et des ondes (champs quantiques / champ électronique) qui interagissent à distance.
    7'44" : 17 champs quantiques associés aux particules élémentaires emplissent tout l'espace. Chaque particule est un mode d'excitation de son champ quantique associé.
    8'28" : on partage tous le même monde, une réalité partagée
    8'55" : on ne peut pas changer le monde par la seule volonté de le changer
    9'25" : l'expérience intérieure est corrélée à la fonction cérébrale
    10'10" : la matière est une abstraction théorique basée sur des expérience empiriques
    10'20" : la physique est une science de la perception
    10'45" : la variabilité des états internes sont jugulés pour ne pas être dissous dans l'entropie, nous sommes équipés d'un tableau de bord qui nous sert à conserver une entropie interne basse
    11'18" la physique n'explique pas le monde (seulement son comportement) c'est la philosophie qui le fait
    12'38" : il y a l'expérience et un expérienceur (au sens large, du vécu)
    13'23" : la fonction cérébrale est une expérience perceptuelle, que ce soit via un IRM, un électroencéphalogramme ou la dilatation des capillaires. Il ya toujours quelqu'un qui perçoit quelque chose que l'on nomme fonction cérébrale.
    14'05" : le cerveau est fait de matière, telle qu'on l'a défini dans le physicalisme, comme le reste de l'univers que l'on connaît
    15'14" : Seul l'expérienceur a une existence en soi. L'expérience est une manifestation de l'expérienceur (comme la vague est une excitation de l'eau)
    15'45" : 2 perspectives de l'expérience : intrinsèque, extrinsèque (fonction cérébrale). L'expérience extrinsèque est l'apparence depuis un point de vue scientifique de la perspective intrinsèque (ce à quoi ressemble une expérience vécue quand elle est observée par un neuroscientifique)
    16'30" : universalité de l'expérienceur. Un seul expérienceur. Pas de discontinuité arbitraire entre cerveau et reste de l'univers, qui serait donc l'apparence d'une vie interne consciente universelle (états mentaux transpersonnels sous-jacents de notre nature).
    18'00" : similitude fractale topologique entre le cerveau et l'univers à sa plus grande échelle (amas de galaxie)
    18'30" : idem en théorie de l'information. Principes similaires de dynamique de réseau
    19'00" : étude de la structure mathématique des lois fondamentales de la physique compatible avec la structure mathématique avec laquelle un réseau de neurones effectue des opérations et apprend
    19'30" : les lois de la physique seraient l'expression d'un processus d'apprentissage (comme la conscience humaine)
    21:40" : dissociation de la conscience de l'univers (alter, autre individualité en son sein)
    22'15" : chaque conscience a sa propre mémoire et expérience inaccessible à l'autre, pas d'échange d'information possible entre entités, une frontière est créée, c'est ce qui caractérise la dissociation mais les émotions et les idées externes peuvent impacter, empiéter sur le frontière et donc la moduler, influencer dans une certaine mesure les états internes dissociés.
    23'00" : L'égo se dissocie de l'état interne pour faire bonne figure en société, malgré que l'état colérique reste présent en nous. Mais cela nous rend quand même irritable ou effacé.
    23'45" : la nature a développé une manière de tirer profit de ces conflits frontaliers dans un but évolutif car c'est une information sur ce qui se passe à l'extérieur de l'individu dissocié au delà de la frontière pour mieux survivre. Le résultat est l'écran de perception. Nos sens extraient de l'information à l'interface avec le monde extérieur pour nous en donner une image, le monde physique nait alors de cette prise d'information à la frontière entre notre conscience dissociée et le reste de la conscience universelle
    25'30" : la dissociation nous empêche de nous rendre compte que chacun de nous est l'univers tout entier.
    26'25" : la philosophie avait déjà pensé cela
    27'50" : l'activité interne empiète également sur la membrane dissociative pour la moduler ce qui conduit à une modulation des activités transpersonnelles de la conscience universelle qui entoure l'alter, cette activité peut alors à son tour empiéter sur la membrane dissociative d'un autre alter situé à proximité qui perçoit alors un corps sur son propre écran de perception. Un corps est alors l'apparence extrinsèque des états mentaux dissociés d'un alter perçu à travers la membrane dissociative au cours de cette chaîne d'empiètement. Le corps est l'empreinte d'une membrane dissociée sur l'environnement commun partagé par toutes les conscience dissociées
    29'00 : le trouble dissociatif de l'identité (TDI) a une signature dans l'activité cérébrale, son apparence extrinsèque en quelque sorte, de la même façon le processus dissociatif de l'univers a donc de façon similaire une apparence : les organismes vivants, les métabolismes.
    31'24" : la preuve que la dissociation peut induire un aveuglement qui nous empêche de voir ce qui est à l'extérieur de l'expérience dissociative : en 2015 une expérience a montré qu'une personnalité dissociée ne pouvait pas voir alors que biologiquement tout était OK et que l'autre personnalité pouvait voir. Cela se voyait sur l'électroencéphalogramme lors du changement de personnalité. L'activité cérébrale du cortex visuel disparaissait quand la personnalité dissociative qui se pensait aveugle prenait le contrôle, même lorsque la femme avait les yeux ouverts.
    32'44" : des personnalités dissociées peuvent parfois interagir dans les rêves d'un sujet atteint de TDI !
    https://www.youtube.com/watch?v=xoLZiYRs0ak
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  2. -
    https://www.courrierinternational.com...-est-ce-nous-qui-creons-lespace-temps
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  3. -
    https://www.franceculture.fr/emission...s/sciences-et-philosophie-quels-liens
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  4. Il serait cependant précipité de considérer que cette critique de la religion va de pair avec la défense d’un athéisme radical disqualifiant définitivement toute possibilité de tirer quelque chose de bon de la lecture des textes sacrés. En fait, la seule chose qu’exige la démarche anti-autoritariste, c’est qu’on ne traite pas ces textes comme une source de règles morales inaltérables. À partir de Dewey, Rorty esquisse la possibilité d’une religion déthéologisée qui renonce à l’idée de péché (c’est-à-dire au devoir de s’humilier devant Dieu) pour se concentrer sur l’idée d’amour (c’est-à-dire au devoir de coopérer avec les autres pour l’intérêt général). Ce que nous pouvons alors encore attendre de la religion, c’est qu’elle favorise en nous l’aspiration à une vie commune, marquée par la confiance et la solidarité.

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    L’extension pragmatiste de la démarche anti-autoritariste à l’épistémologie amène à dire que nous n’avons pas besoin de Réalité pour parler de vérité. Cette affirmation pourra surprendre. Nous n’avons pourtant aucun mal à reconnaître que la proposition « 2 + 2 = 4 » est vraie sans avoir à considérer que c’est son adéquation à une supposée Réalité mathématique qui la justifie. Pour cela, il nous suffit de reconnaître que cette proposition n’entre pas en contradiction avec les autres propositions mathématiques que nous acceptons. Plutôt que la correspondance c’est, une fois de plus, une forme de consensus qui nous amène à accepter une proposition comme vraie – un consensus ne s’appuyant pas sur autre chose que la recherche d’une cohérence généralisée entre les propositions que nous utilisons. La démarche pragmatiste (que Rorty attribue aussi à Michel Foucault, Jacques Derrida, Jügen Habermas ou Bruno Latour) consiste à étendre cette définition cohérentiste de la vérité à toutes les propositions dont nous faisons usage – y compris celles relevant du domaine des sciences naturelles.

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    Ce que nous reconnaissons comme vrai ne l’est jamais de façon inconditionnelle, mais toujours relativement aux éléments que nous prenons en compte. À tout moment, de nouvelles pièces peuvent être ajoutées au dossier et nous contraindre à réviser nos jugements. Cette façon de voir les choses n’implique pas nécessairement que nous ayons à abandonner l’ambition d’élaborer des propositions universellement valides – quoiqu’une telle ambition n’ait rien de nécessaire pour qu’une communauté soit habilitée à traiter les propositions qu’elle utilise comme vraies (pour cela, la cohérence relative des propositions qu’elle accepte suffit). Pour Rorty, la recherche d’universalité est le trait distinctif de certaines sociétés admettant que ces membres agissent par curiosité, c’est-à-dire en ayant la volonté d’élargir et d’enrichir autant que possible leur répertoire de proposition en y intégrant continuellement de nouvelles données (p. 71). Pour les pragmatistes, l’universalité n’est jamais quelque chose que l’on détient absolument, c’est une idée directrice permettant de justifier la démarche consistant à vouloir transformer la tradition de façon à rendre nos jugements toujours plus inclusifs.

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    Pour Rorty, le problème de la morale universelle est qu’elle entretient le mythe d’un moi non relationnel qui n’a qu’à chercher en lui-même des règles inconditionnelles de conduite – un « moi psychopathe froid, intéressé et calculateur » (p. 131) qui n’a pas besoin de se préoccuper des autres pour savoir ce qu’il doit faire. Si, en épistémologie, Rorty proposait de rabattre la vérité sur la justification, il propose, en éthique, de rabattre la moralité sur la prudence : notre devoir consiste à accorder nos actions de telles manières à ce que celles-ci n’entrent pas en contradiction avec les actions de ceux que nous reconnaissons comme nos semblables.

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    Pour Rorty, la fonction de l’éducation est de socialiser de jeunes générations de façon à éviter qu’elles développent un « moi psychopathe » et à les amener à se montrer capables de reconnaître comme des semblables la part d’humanité la plus large possible. Pour Rorty, le développement de cette reconnaissance inclusive n’est pas quelque chose que l’on pourrait s’obtenir par l’argumentation : ce n’est pas avec des arguments que nous pourrons rendre plus inclusifs les antisémites, les racistes ou les homophobes. Ici, la raison ne suffit pas. Pour devenir plus inclusif, il faut être mis dans une situation amenant à reconnaître – on pourrait même dire à sentir – que telle ou telle catégorie de personne est semblable à nous. Le dispositif pédagogique que Rorty favorise pour mettre les étudiants dans de telles situations consiste à leur faire lire des récits écrits à la première personne – comme Le journal d’Anne Frank, Black Boy ou Le mystère du lac 4 » – des récits leur permettant d’être témoins de ce que vivent les juifs, les noirs ou les homosexuels et de sympathiser avec eux (p. 79).


    Étayant son argumentation de considérations historiques, Rorty suggère que le pragmatisme s’appuie sur la dimension humaniste de la philosophie des Lumières pour justifier une conception hégélienne de la philosophie comme pratique réflexive émancipatrice. Avec les premiers philosophes pragmatistes – avec James, Pierce et surtout Dewey – ce projet d’émancipation humaniste prend la forme d’une philosophie intégralement dévouée à la concrétisation d’une politique démocratique. Le présent ouvrage nous offre un exemple lumineux de la forme que peut prendre de nos jours ce type de philosophie – celle d’une philosophie qui nous invite à renoncer aux idées de péché, de Réalité et d’obligation universelle pour attirer notre attention sur celles de confiance, de solidarité et d’inclusivité.
    https://laviedesidees.fr/Rorty-Pragmatism-Anti-Authoritarianism.html
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  5. -
    https://theconversation.com/quantum-p...cs-will-challenge-your-reality-150175
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