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https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psy...inegalites-plus-de-cupidite-26247.php
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Le cadeau emballé peut dès lors être apprécié comme un signal de l’attachement du donateur puisqu’il a réfléchi et a passé du temps à le choisir, ou même parce qu’il procure tout simplement quelques minutes passées à découvrir une surprise, le temps d’enlever le ruban et d’ouvrir le paquet.
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Devant l’ampleur commerciale qu’ont prise les fêtes de Noël et l’avalanche de cadeaux qu’elles déclenchent, on peut aussi être tenté de renouer avec une tradition plus sobre et tournée vers son prochain. De nombreuses associations caritatives acceptent des cadeaux pour les redistribuer.
https://theconversation.com/pour-noel...s-et-des-billets-sous-le-sapin-173666
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Anne Case et Angus Deaton, tous deux chercheurs à Princeton, ont étudié en profondeur le phénomène. Ils ont d’abord montré qu’une bonne proportion de l’augmentation de mortalité était liée à un petit nombre de causes : alcool, overdoses aux médicaments opioïdes et suicides. On réalise immédiatement que ces causes sont exclusivement d’origine humaine. Cette mauvaise santé américaine est due aux Américains. Case et Deaton ont ensuite cherché à déterminer les causes des causes, c’est-à-dire les raisons qui poussaient ces américains – majoritairement des blancs, non hispaniques et sans diplôme – à attenter à leur santé. Ils ont observé que ni les revenus, ni les données économiques en général n’étaient suffisants pour justifier ce comportement. L’économie ne pouvait notamment pas expliquer la divergence entre les blancs non hispaniques et les autres communautés. Les auteurs ont émis l’hypothèse que c’étaient plutôt les circonstances sociales qui étaient en cause.
Certains changements sociaux ayant commencé il y a longtemps – plusieurs décennies – auraient créé ce que Case et Deaton ont appelé « un désavantage cumulatif ». Ce désavantage se répercute sur la mortalité et ce, dès le milieu de la vie puisque ce sont les blancs d’âge moyen qui meurent plus qu’avant (les seniors continuent de voir leur santé s’améliorer). Le marché du travail, sensible à la concurrence internationale pour ces non diplômés, mais aussi un déclin social dont peuvent témoigner par exemple les indicateurs de mariage, se sont associés pour produire ce désavantage cumulatif.
Les Américains blancs non hispaniques et non diplômés ont progressivement perçu cet avantage et l’ont interprété comme détruisant leurs perspectives. Ce mix les aurait amenés à mener une vie moins saine.
Qu’il s’agisse d’alcool, d’opioïde ou même de mauvaise nourriture (l’obésité étant souvent associée aux autres problèmes), l’intoxication exerce deux effets qui expliquent son attractivité : elle apporte un plaisir instantané et elle éteint momentanément le désespoir. Les Américains ont accepté de se reporter sur ce que les psychanalystes appellent les satisfactions pauvres. Ils ne croyaient plus aux satisfactions ayant une valeur supérieure.
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Le parallèle avec la mauvaise santé américaine nous rappelle deux de nos caractéristiques : premièrement, ce qui compte le plus n’est pas la réalité du monde mais la perception que nous en avons. Deuxièmement, nous avons une conception dynamique de la vie. Nous ne nous préoccupons pas seulement du court terme mais aussi du long terme et donc pas seulement de nous.
L’absence de détérioration de la santé des afro-américains relèverait d’une logique inverse mais basée sur les mêmes principes. Malgré toutes les difficultés et discriminations qu’ils rencontrent encore, les afro-américains auraient appris à être plus résilients et surtout, ils envisagent une amélioration de leurs conditions sociales. Ils se voient dans une tendance positive alors que les blancs expriment une régression.
https://usbeketrica.com/fr/article/us-declassement-social-esperance-de-vie
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>On a donc un phénomène de comparaison, démontré par de précédentes études; si votre revenu augmente mais que celui de votre voisin augmente parallèlement, vous n’allez pas être plus heureux.
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>Le chercheur met pourtant en garde contre toute interprétation hâtive de son étude. «En réalité, les gens surestiment probablement trop l’argent lorsqu’ils pensent à la façon dont leur vie se déroule, critique-t-il. J’ai remarqué que les gens qui associent argent et bonheur ont tendance à être moins heureux. J’ai aussi constaté que ceux qui gagnent le plus d’argent sont aussi les plus stressés et ceux qui travaillent le plus.»
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>En somme, l’argent serait surtout le seul facteur que les gens ont le plus l’impression de contrôler et mesurer. Car tous les autres paramètres ayant été identifiés comme contribuant au bonheur (relations sociales riches et durables, générosité, optimisme, capacité à utiliser ses compétences, etc.) sont des critères beaucoup plus difficiles à jauger.
https://korii.slate.fr/et-caetera/fin...r-etude-sondage-matthew-killingsworth
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