frenchhope: émotion* + culture*

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  1. Le constat de Flaubert est là encore d’une extrême modernité. La quête éperdue de l’amour se fait aujourd’hui à travers des sites de rencontres qui mêlent modèles de consommation et quête d’idéal, et aboutissent souvent à des désillusions. De même, les voix commencent à se délier sur la maternité et le post-partum, comme celle d’Illana Weizmann, créatrice du hashtag #Monpostpartum ou les témoignages liés au hashtag #RegretMaternel réunis dans Mal d’être mère (2021) de Stéphanie Thomas.

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    Enfin, Emma Bovary, pour combler ses manques affectifs, se livre à des achats qui la mènent à la ruine. Elle commande les accessoires nécessaires pour jouer le rôle de ses rêves : écharpes, robes, et même « une papeterie, un porte-plume et des enveloppes, quoiqu’elle n’eût personne à qui écrire ». Elle se rêve en héroïne de roman écrivant son histoire jusqu’au grand rôle final : son suicide, en avalant de l’arsenic qui a « l’affreux goût de l’encre ».

    Dans son essai Beauté fatale, paru en 2012, Mona Chollet étudiait comment les médias poussent les femmes à dépenser toujours plus pour être conformes au modèle dominant de séduction féminine. Eva Illouz, dans La Fin de l’amour, Enquête sur un désarroi contemporain (2020) constate quant à elle que nos contemporains idéalisent la relation amoureuse tout en revendiquant leur liberté. C’est l’ère de ce qu’elle appelle les emodities (marchandises émotionnelles) qui compensent le manque d’émotions dans les relations : des petits cadeaux, des moments feel good (voyages, moment bien être) pour se sentir – ou se dire – heureux.
    https://theconversation.com/existe-t-...ede-au-bovarysme-du-xxi-siecle-170125
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  2. Mais sans émotions, les souvenirs n’ont aucun sens –et mis à part l’amour et la drogue, rien ne déclenche une réaction émotionnelle aussi efficacement que la musique. Les travaux sur l'imagerie cérébrale montrent que nos chansons préférées stimulent les circuits du plaisir, qui libèrent un flot de dopamine, de sérotonine, d’ocytocine et autres hormones qui nous font nous sentir bien. Plus nous aimons une chanson et plus nous entrons en état de béatitude neurochimique grâce aux neurotransmetteurs qui se déversent dans notre cerveau, et dont certains sont les mêmes que ceux que sollicite la cocaïne.
    https://www.slate.fr/story/91329/pour...mes-nous-attaches-musique-adolescence
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  3. -
    https://theconversation.com/podcast-l...tre-culture-131020#Echobox=1581096492
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  4. D’après un récent rapport sur l’état émotionnel des êtres humains, nous n’avons jamais été aussi tristes, fatalistes et en colère. Une déprime générale qui se ressent dans nos chansons. «Someone like you» d’Adèle, «Back to black» d’Amy Winehouse ou «Summertime Sadness» de Lana Del Rey... de nombreux succès pop de ces dernières années sont des chansons tristes, à fort potentiel dépressif.
    http://www.slate.fr/story/177306/chansons-pop-triste-deprime-hits-musique
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  5. -
    https://www.businessinsider.fr/guide-...er-gens-et-obtenir-ce-que-vous-voulez
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  6. -
    https://www.franceculture.fr/emission...ch-cest-lemotion-esthetique-elle-meme
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  7. -
    https://www.theguardian.com/technolog...tional-ai-developers?CMP=share_btn_tw
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