Pour Hannah Zeavin, la surveillance des enfants et la surveillance d’État sont moins distinctes qu’il n’y paraît. L’utilisation de technologies parentales peut sembler un choix individuel, mais leur portée dépasse souvent ce cadre par les impacts qu’ils peuvent produire auprès de services sociaux, des services de police ou par l’entretien voire le renforcement des préjugés culturels de la société. Le risque de leur généralisation ou de leur extension (à l’école notamment) montre que les compromis moraux et politiques des parents ont un impact au-delà de la cellule privée. Du soin à la surveillance, il y a un continuum d’anxiété qui a des effets sur la société elle-même.
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« à mesure que les technologies créent des moyens de surveillance toujours plus nuancés, la ligne définissant ce qui est raisonnable de ce qui ne l’est pas devient floue » et permet de justifier des intrusions toujours plus avancées.
https://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/du-soin-a-la-surveillance
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