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    https://www.nouvelobs.com/topnews/202...-sont-de-plus-en-plus-nombreuses.html
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    https://mcinformactions.net/Italie-de...auteurs-de-moins-en-moins-de-lecteurs
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    https://www.francetvinfo.fr/culture/l...res-favoris-des-francais_5263621.html
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    https://actualitte.com/article/105734...800-000-nouveaux-utilisateurs-en-2021
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    https://theconversation.com/les-jeune...ils-autre-chose-que-des-mangas-176748
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  6. Ce faisant, Houellebecq fait écho au concept de « modernité liquide » développé par le sociologue Zygmunt Bauman. Face à un monde soumis au changement permanent et à l’obsolescence programmée, marqué par la fin des solidarités traditionnelles et la dilution des processus de décisions, l’individu au travail se retrouve seul sous le poids de responsabilités qu’il ne peut pas assumer. Il ne peut plus compter que sur lui-même.

    Le salarié moderne devient donc « liquide », multipliant les appartenances et cherchant à faire valoir ses compétences au plus offrant. Il veut choisir son organisation, son métier, être traité en client et vivre une expérience collaborateur unique. La consommation, ersatz de son identité sociale, apparaît comme un comportement réflexe dopé par la publicité dont le rôle « vise à vaporiser le sujet pour le transformer en fantôme obéissant du devenir. Et cette participation épidermique, superficielle à la vie du monde, est supposée prendre la place du désir d’être » (Rester vivant et autres textes).

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    Houellebecq n’est pas dupe, ceci n’est qu’un miroir aux alouettes. Ses antihéros, pris par le jeu de la consommation, tombent finalement dans le piège qui leur est tendu. Si consommer devient la fin de toute chose, alors l’organisation du travail ne peut y échapper. Et que consomment les organisations en retour ? Rien de moins que les individus qui travaillent pour elles.
    https://theconversation.com/apres-hou...ellebecq-sociologue-du-travail-171992
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  7. Le constat de Flaubert est là encore d’une extrême modernité. La quête éperdue de l’amour se fait aujourd’hui à travers des sites de rencontres qui mêlent modèles de consommation et quête d’idéal, et aboutissent souvent à des désillusions. De même, les voix commencent à se délier sur la maternité et le post-partum, comme celle d’Illana Weizmann, créatrice du hashtag #Monpostpartum ou les témoignages liés au hashtag #RegretMaternel réunis dans Mal d’être mère (2021) de Stéphanie Thomas.

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    Enfin, Emma Bovary, pour combler ses manques affectifs, se livre à des achats qui la mènent à la ruine. Elle commande les accessoires nécessaires pour jouer le rôle de ses rêves : écharpes, robes, et même « une papeterie, un porte-plume et des enveloppes, quoiqu’elle n’eût personne à qui écrire ». Elle se rêve en héroïne de roman écrivant son histoire jusqu’au grand rôle final : son suicide, en avalant de l’arsenic qui a « l’affreux goût de l’encre ».

    Dans son essai Beauté fatale, paru en 2012, Mona Chollet étudiait comment les médias poussent les femmes à dépenser toujours plus pour être conformes au modèle dominant de séduction féminine. Eva Illouz, dans La Fin de l’amour, Enquête sur un désarroi contemporain (2020) constate quant à elle que nos contemporains idéalisent la relation amoureuse tout en revendiquant leur liberté. C’est l’ère de ce qu’elle appelle les emodities (marchandises émotionnelles) qui compensent le manque d’émotions dans les relations : des petits cadeaux, des moments feel good (voyages, moment bien être) pour se sentir – ou se dire – heureux.
    https://theconversation.com/existe-t-...ede-au-bovarysme-du-xxi-siecle-170125
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