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  1. Autre exemple de « gouffre énergétique », la tour Burj Khalifa, à Dubai, achevée en 2010. Cet immeuble, pour l’instant le plus haut du monde, accueille une population de 10 000 personnes qui y résident et y travaillent. Mais compte tenu des contraintes climatiques et du niveau d’exigence de ses résidents, cette tour consomme plus de 680 MWh par jour (dont 500 MWh uniquement pour la climatisation), soit 68 kWh par jour et par résident, ce qui correspond à une consommation moyenne annuelle quatre fois plus importante que celle d’un européen vivant dans un immeuble d’habitation standard ou une maison bien isolée…

    Un rapport présenté en 2018, à Edmonton (Canada), à l’occasion de la Conférence sur les villes et la science des changements climatiques, organisée par CitiesIPCC, a par exemple montré que l’empreinte carbone de quelques-unes des plus grandes villes du monde est supérieure de 60 % aux précédentes estimations si l’on inclut la consommation de l’ensemble des produits et services de ces mégapoles. Selon cette étude, ces grands pôles urbains, qui regroupent la moitié de la population mondiale contribuent déjà pour plus de 70 % aux émissions mondiales de CO2, et pourraient être responsables des trois-quarts de ces émissions à l’horizon 2030…

    Au début de l’année, le Cities Climate Leadership Group, créé par Ken Livingstone en 2006, et qui compte à présent 85 métropoles (dont New York, Vancouver, Paris, Rome, Moscou, Milan, San Francisco, Athènes, Bombay, Hong Kong) représentant à elles seules un quart de l’économie mondiale et près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre, s’est engagé de manière forte à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

    Dans un tel contexte, et même si la question centrale de la densification urbaine, liée à l’urbanisation croissante et à la raréfaction foncière reste capitale, il n’est pas sûr que les immeubles de très grandes hauteurs (plus de 600 mètres de faut) représentent une solution économiquement viable, et écologiquement acceptable au développement urbain, tant dans le domaine résidentiel que professionnel.

    L’expérience montre en effet que la réalisation d’ immeubles approchant ou dépassant le kilomètre de haut représente un coût de construction et d’exploitation presque toujours bien supérieur aux prévisions, notamment à cause de solutions techniques très complexes qui doivent être mises en œuvre pour leur construction et des normes de plus en plus draconiennes qui doivent être appliquées en matière de sécurité et de prévention contre les catastrophes naturelles, mais également les attentats. Il n’est pas non plus certain que les êtres humains soient psychologiquement armés pour vivre dans des immeubles se perdant dans les nuages…
    https://www.rtflash.fr/jusqu-quelle-h...eur-l-homme-pourra-t-il-batir/article
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  2. Quid du coût environnemental de la construction d'une telle tour ? Quid des particules ? Les arbres s'en chargent, eux.
    https://www.science-et-vie.com/articl...-jour-depolluer-l-air-des-villes-9269
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