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https://belgium-iphone.lesoir.be/2023...e-feraient-plus-rever-selon-une-etude
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Surtout, expliquent les chercheuses, ces solutions créent une culture de la peur qui n’est pas adressée au bon endroit. Beaucoup de conseils qu’elles délivrent incitent finalement à intérioriser un contrôle social, comme de réduire sa mobilité, faire attention à son comportement… Au final, elles blâment surtout les victimes reprenant les messages dominants, à savoir que c’est aux victimes d’être responsables… Les concepteurs d’application considèrent majoritairement que les actions individuelles des victimes potentielles sont les meilleures voire la seule réponse au problème, renforçant l’idée qu’elles sont les seules à pouvoir se défendre ! Quand les applications font participer les témoins, elles se focalisent majoritairement sur les situations d’urgence. Finalement, en n’invitant pas à intervenir dans nombre d’autres situations problématiques, elles limitent l’intervention, mettent l’accent sur des moments isolés, particuliers, sur une forme d’héroïsme, sans voir combien le problème tient surtout d’une violence normalisée, minimisée et qui se déroule dans nos interactions les plus quotidiennes. Au final, dans ces applications, si les incidents ne sont pas extrêmes, ils ne sont pas considérés comme des problèmes ! Pour les deux chercheuses, les dispositifs d’intervention n’adressent pas le problème social fondamental des inégalités des rapports de genre. Pire, pourrait-on ajouter, les caractéristiques des outils soulignent combien ceux en charge de leur conception semblent finalement n’avoir jamais croisé la moindre victime d’abus, et n’ont jamais associé celles-ci aux solutions qu’ils proposent.
https://www.internetactu.net/a-lire-a...nces-sexuelles-pourquoi-ca-marche-pas
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https://www.lemonde.fr/entre-les-lign...a-nous-rend-fous_6097804_5156314.html
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