>"D’un point de vue managérial, les niveaux actuels de rémunération des dirigeants des grands groupes cotés ne se justifient pas, car pendant longtemps les entreprises ont été très bien dirigées sans que leurs patrons soient aussi grassement payés. De plus, ce n’est pas parce que la rémunération moyenne des dirigeants augmente que la performance boursière des entreprises s’améliore, ce qui semble contredire la théorie de l’agence."
https://theconversation.com/pourquoi-...s-patrons-continuent-dexploser-227940
Vote 0
-
https://www.courrierinternational.com...en-finir-avec-la-culture-des-connards
Vote 0
Mais fait plus curieux, lorsque les deux co-gérants sont issus de la même université, aussi prestigieuse soit-elle, la performance est beaucoup moins bonne. Les auteurs ne s’étendent pas sur les raisons de cette contre-performance, mais il est probable que l’absence de regard critique à l’égard de celui qui nous ressemble joue un rôle primordial.
***
Deux autres conséquences découlent de cette situation. La première est que l’entreprise a tendance à être moins transparente. Elle divulgue moins d’informations pertinentes. Jean‑Marie Messier ne déclara-t-il pas « Vivendi va mieux que bien » avant d’annoncer des pertes fracassantes ? Les investisseurs ont ainsi des raisons d’être méfiants et d’exiger une prime de risque plus importante.
***
Tous ces problèmes sont amplifiés par la concentration des pouvoirs entre les mains du dirigeant comme c’est le cas lorsque ce dernier est en poste depuis un certain nombre d’années et qu’il cumule les fonctions de directeur général et de président du conseil d’administration. L’exemple typique est celui de Carlos Ghosn dont les décisions n’ont jamais été remises en cause par les administrateurs de Renault jusqu’à son arrestation spectaculaire par la police japonaise.
https://theconversation.com/x-ena-la-...dirigeant-aux-effets-deleteres-159824
Vote 0