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  1. Les panneaux d'Heliatek convertissent environ 9 % de l'énergie de la lumière du soleil en électricité, contre 20 % pour les cellules en silicium, mais ce handicap en matière de rendement est largement compensé par la légèreté (un kg au m2, contre 25 kg pour les panneaux photovoltaïques conventionnels), la souplesse et la robustesse de ces films, qui peuvent être installées sur presque toutes les surfaces extérieures. Heliatek est en train de construire une usine capable de produire 2 millions de mètres carrés par an, de quoi fournir environ 200 mégawatts d'électricité chaque année.

    Avec une empreinte carbone inférieure à 10 g de CO2/kWh, la technologie de films solaires souples d’Heliatek amortit sa consommation d’énergie en moins de six mois d’utilisation de ses panneaux et il faut moins de trois mois pour neutraliser le carbone émis. En 2017, Heliatek a réalisé une première mondiale en recouvrant les toits du collège Mendès-France, à La Rochelle, de 540 m2 de ses films solaires souples, ce qui permet à cet établissement de couvrir 20 % de ses besoins en énergie.

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    En France, le CEA a annoncé en 2020 qu’il avait réussi à développer, en coopération avec le Japonais Toyobo, des mini-cellules organiques solaires souples à base de polymères, capables d’atteindre un rendement de conversion-record de 25 % en intérieur, même sous la seule lumière des néons. Ces cellules très légères et sans composants toxiques devraient être bientôt sur le marché et pourront être utilisées pour alimenter de manière autonome les multiples capteurs et petits composants électroniques qui s’intègrent à présent dans les bâtiments et maisons connectées et reliées à l’Internet des objets.

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    En mai dernier, des chercheurs de l’Université de Ritsumeikan à Kyoto, dirigés par les Professeurs Jakapan Chantana et Takashi Minemoto, ont développé de nouvelles cellules solaires à couche mince, flexibles et sans cadmium. Non seulement leur technologie affiche un impact environnemental bien inférieur à celui des cellules solaires standards, mais elle peut être produite à plus faible coût et affiche un rendement-record pour ce type de cellules, 16,7 %. Ces cellules solaires, qui sont à base de séléniure de cuivre, d’indium et de gallium (CIGSSe), sont environ 100 fois plus fines, bien moins énergivores et donc moins chères à produire et peuvent être installées facilement sur de nombreux types de surfaces, toits, façades d’immeubles

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    En août dernier, Zhan Lingling de l'Université normale de Hangzhou et ses collègues ont présenté une nouvelle cellule organique souple qui a atteint une efficacité de 19,3 %. Ces progrès en matière de rendement, combinés à de nouvelles techniques de production, pourraient diviser par dix d’ici 2030 les coûts de ces cellules, qui deviendraient alors bien plus compétitives que leurs cousines en silicium. Reste que l’avantage décisif des cellules organiques souples sur toutes les autres technologies génératrices d'énergie est sans doute leur empreinte carbone étonnamment faible. Lors de l'évaluation des panneaux Heliatek, l'institut de test allemand TÜV Rheinland a certifié que pour chaque kWh d'électricité produit par les panneaux de l'entreprise, au plus 15 kilogrammes (kg) de dioxyde de carbone (CO 2) seraient émis lors de leur cycle de vie. Un chiffre à comparer à 49 kg de CO 2 /kWh pour les panneaux de silicium et à 1 008 kg de CO 2 /kWh pour l'extraction et la combustion du charbon. Même avec leurs faibles rendements, les panneaux solaires souples d’Heliatek généreront plus de 100 fois d'énergie que celle nécessaire pour les fabriquer…

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    Asca a mis au point une remarquable technologie à base de polymères photo-actifs, sans solvants, sans matériaux rares et dont le recyclage est prévu dès la conception du produit. Ce procédé repose sur 5 couches imprimées, en rouleau, sur le film OPV, encapsulées dans 2 couches protectrices pour protéger les polymères de l'oxygène, de l'humidité et des rayons ultraviolets. Ces films solaires ont la particularité d’être beaucoup plus sensibles à la lumière diffuse, et peuvent produire de l'énergie quelle que soit la température et les conditions de luminosité. « A puissance égale, le film produit 30 % d'énergie de plus qu'un panneau solaire », fait valoir Hubert de Boisredon, le patron d’Armor. « À énergie constante, la consommation de ressources est trois fois moins importante pour la planète qu'avec des panneaux photovoltaïques », souligne Hubert de Boisredon.
    https://www.rtflash.fr/recepteurs-d-e...-solaire-deviennent-flexibles/article
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  2. « Grâce à un procédé mécanique développé par le CEA, nous avons démontré que l’on peut désassembler des modules photovoltaïques pour récupérer le verre et le remettre en l’état dans un nouveau cycle d’assemblage par lamination, explique Aude Derrier, Cheffe de service au CEA-Liten. Nous avons prouvé qu’il n’induisait pas de dégradation sur le produit, et qu’il permettait d’atteindre les mêmes performances et la même durabilité qu’un verre neuf. »

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    La deuxième particularité concerne la face arrière. Traditionnellement, elles sont conçues à l’aide de films tri-couches à base de PET (Polytéréphtalate d’éthylène) et de PVDF (Polyfluorure de vinylidène), dont le rôle est d’assurer une protection contre la pénétration de l’humidité. Ici, les chercheurs ont utilisé un composite thermoplastique, constitué d’une combinaison de fibres végétales (lin et basalte) associées à une résine thermoplastique. Étant donné que le lin a tendance à gonfler en cas d’humidité, engendrant des dégradations du comportement thermomécanique des cellules photovoltaïques – celles-ci n’étant plus en compression, mais en traction -, l’emploi du basalte a pour effet de contrecarrer ce phénomène. Et au final, cette nouvelle face arrière permet d’atteindre les mêmes niveaux de durabilité et d’étanchéité qu’un panneau standard.

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    Sur le plan du rendement photovoltaïque, des performances identiques aux produits standards à base de verre encapsulant « backsheet » ont été constatées, et ce, quelle que soit la technologie solaire utilisée : PERC (Passivated Emitter and Rear Contact), HJT (hétérojonction), ou TOPCon (Tunnel Oxide Passivated. Contact). Tandis que l’analyse du cycle de vie (ACV) de ce nouveau produit a pu être améliorée grâce à une réduction de l’empreinte carbone. « Nous avons gagné environ entre 50 et 80 kg de C02eq/kWp (kilowatt peak) comparé à des panneaux standard, précise Aude Derrier.
    https://www.techniques-ingenieur.fr/a...ne-des-panneaux-photovoltaiques-11821
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  3. Nous avons choisi une approche qui permet d’utiliser l ‘énergie solaire, sans passer par un ensemble “panneau solaire / électrolyseur”. Notamment parce que les électrodes sont souvent produites à base de matériaux extrêmement chers, comme le platine.

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    Nous développons actuellement des photo-électrodes, sortes de panneaux solaires, qui trempent directement dans l’eau. Les rayons du soleil vont être absorbés pour produire des charges électriques, qui vont être directement rejetées dans l’eau pour « casser » les molécules d’eau et produire de l’hydrogène et de l’oxygène.

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    Ce mécanisme a plusieurs avantages. Déjà, le panneau solaire produit directement l’hydrogène dans l’eau, ce qui simplifie beaucoup le processus. Nous avons combiné une fine couche d’un matériau, appelé semi-conducteur III-V, qui absorbe très bien la lumière, avec une couche épaisse de silicium. Or, le silicium est un élément chimique extrêmement abondant sur Terre et peu cher. Nous avons donc réussi à montrer que l’utilisation de photo-électrodes à base de silicium permettait d’obtenir d’excellents résultats. C’est un élément déterminant pour évaluer le potentiel de notre procédé à être utilisé à grande échelle.

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    Les chercheurs ont testé et validé l’intérêt d’un procédé par thermocompression avec chauffage par induction. Il présente l’avantage d’accepter l’utilisation de nouveaux matériaux polymères et composites thermoplastiques, et notamment ceux issus du recyclage. « Nous sommes au début d’une nouvelle histoire dans la manière de fabriquer les modules photovoltaïques, en particulier en repensant différemment toute la démarche de l’éco-innovation, se réjouit la spécialiste. Ce nouveau procédé d’assemblage va nous permettre d’ouvrir le champ des possibles en termes de matières. »

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    Par exemple, il va être possible d’utiliser des matières recyclées issues de la filière automobile, comme c’est le cas du polypropylène, et de l’associer à des fibres de carbone recyclées. Avec le procédé standard de lamination, l’utilisation de ces matières est impossible. Le chauffage par induction produit une montée en température très rapide, jusqu’à 250, voire 270 degrés, et n’engendre pas de dégradation des cellules photovoltaïques, ce qui permet de conserver leurs performances et d’optimiser la rentabilité industrielle. Cette nouvelle technologie permettra aussi d’intégrer de plus grandes quantités de composites thermoplastiques dans la fabrication des modules, qui présentent l’intérêt d’être réutilisables, au contraire des thermodurcissables.

    Dans cette démarche d’éco-innovation, le CEA-Liten et l’INES mènent également des travaux de recherche dans le but de réduire la quantité d’argent dans les modules en développant une nouvelle technologie d’interconnexion des cellules photovoltaïques. « Nous sommes au tout début de ce programme, mais je pense que nous pourrons parvenir à une preuve de concept dès l’année prochaine », conclut Aude Derrier.
    https://www.techniques-ingenieur.fr/a...hydrogene-vert-a-grande-echelle-11787
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  4. -
    https://www.futura-sciences.com/plane...nt-4-fois-plus-benefiques-sante-10226
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