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  1. Dans un récent travail de recherche, nous faisons la lumière sur un nouveau phénomène sociétal que nous avons intitulé « la déformation de la vérité » et qui s’impose comme une importante source de polarisation des opinions dans des environnements lourds d’incertitude.

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    Nous avons découvert qu’une évaluation positive ou négative préalable d’une personnalité publique nous poussait à déformer nos jugements de vérité pour aller dans son sens. Nous avons également démontré qu’une préférence préalable pour une personnalité publique nous encourageait à nous approprier ses déclarations, qu’elles soient fondées ou non. En résumé : nous avons tendance à croire des déclarations fausses ou infondées si elles sont émises par des personnes que nous apprécions et que nous soutenons.
    https://theconversation.com/comment-l...t-la-polarisation-des-societes-150685
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  2. "C’est symptomatique : on cherche à réinventer le monde virtuel sur le modèle du monde réel. « On ne cherche pas à réinventer les façons de travailler, mais à les reproduire ». « La visio est utilisée pour que rien ne change ». Elle est utilisée de manière conservatrice, pas de façon disruptrice. Elle sert à assurer la coopération sans la transformer ! "

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    Les entreprises qui fonctionnent depuis des tunnels de réunion Zoom du matin au soir sont caractéristiques des cultures managériales présentistes, où l’enjeu consiste à « garder à l’oeil » les collaborateurs, au sens propre comme au figuré. Zoom, ici, est un outil de surveillance semblable à la défunte pointeuse » – ou au panoptique télécran de 1984. « L’enjeu est de savoir où sont les employés, ce qu’ils font. »

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    nombre d’outils collaboratifs, comme slack par exemple, proposent un fonctionnement bien plus horizontal. « Ces outils-là ont tendance à beaucoup écraser la hiérarchie, d’où une bien moindre appropriation là où la hiérarchie est importante ». « Bien souvent, la barrière à ces outils n’est pas une barrière d’accès, d’utilisation ou de compétence : elle est avant tout culturelle ! », conclut la spécialiste.

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    es outils informatiques de travail sont restés souvent à la traîne par rapport aux applications grands publics : en terme d’expérience ou de design, le décalage est resté énorme. « Les outils logiciels professionnels proposent souvent des expériences utilisateurs ignobles par rapport aux outils que nous utilisons au quotidien ».

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    « Zoom est une porte d’entrée sur ce monde encore peu connu et promu par les entreprises ». Il permet de sortir des tristes applications métiers, de montrer d’autres possibilités. Par rapport aux outils qu’utilisent les collaborateurs, Zoom ou WhatsApp viennent combler des vides et ouvrent des perspectives. Ils illustrent également le contournement nécessaire d’outils métiers mal conçus, souvent inadaptés aux besoins.
    http://www.internetactu.net/2020/12/0...m-34-miroir-des-cultures-manageriales
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  3. -
    https://solar.lowtechmagazine.com/fr/...ody-insulation-thermal-underwear.html
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  4. Des nutriments qui ajoutés les uns aux autres déterminent la valeur d’un aliment et constituent les indicateurs clés d’une alimentation saine. Telle est l’idée qui prévaut dans le nutritionnisme, un concept inventé et défini pour la première par l’australien Gyorgy Scrinis en 2013 (université de Melbourne), et popularisé il y a une dizaine d’années par le best-seller d’un journaliste américain.

    Cette approche réductionniste a longtemps dominé les champs de la recherche, des conseils diététiques et du marketing alimentaire. Et comme l’a détaillé Gyorgy Scrinis, elle s’inscrit dans un continuum où l’on peut distinguer trois périodes.

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    Dès lors, dans une approche d’aliments « fonctionnels » et en prenant appui sur les bénéfices supposés de nutriments spécifiques, les industriels de l’agroalimentaire ont enrichi certains de leurs produits. Problème, il n’est alors pas tenu compte de l’effet de synergie de ces composés (et de l’effet « matrice »), qui n’agiront pas dans la nouvelle matrice alimentaire où ils sont incorporés comme dans leur matrice d’origine. Et ceci pourrait expliquer les résultats plus que décevants de deux essais cliniques menés dans les années 1990 et visant à tester l’effet de vitamines antioxydantes.

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    Comme l’a argumenté le professeur Carlos Monteiro – initiateur du concept d’aliments ultra-transformés –, recourir à ces produits, c’est se passer de l’effet matrice des aliments, de l’acte de cuisiner et du partage des repas.

    Cela peut aussi conduire à faire l’impasse sur la mastication, avec les repas en poudre. Or n’oublions pas que celle-ci prépare le bol alimentaire et a des conséquences sur le contrôle de la satiété. Gardons aussi à l’esprit que les maladies chroniques non transmissibles ont plus à voir à l’origine avec la perte de l’effet « matrice » qu’avec la composition des aliments.

    Se nourrir d’aliments ultra-transformés qui sont allégés en sucre, sel et gras, et/ou enrichis en fibres, minéraux ou vitamines… est-ce « bien manger » ? Évidemment, la réponse est non. Même saupoudrées de micronutriments protecteurs, des confiseries n’en deviendront pas pour autant de bons aliments : elles restent des bombes de sucre même si on améliore nos besoins en minéraux et vitamines ! Or à se focaliser sur les nutriments, on en oublie les aliments. Et cette vision, outre qu’elle sème la confusion dans l’esprit du grand public, contribue sans doute à l’essor des maladies chroniques non transmissibles
    https://theconversation.com/le-nutrit...riments-passent-avant-laliment-151624
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  5. Le succès de Thinkerview est intéressant parce qu’il vient affronter directement la représentation commune d’un « média Internet » aujourd’hui. A l’ère des vidéos courtes façon Brut et Konbini, de la course à l’audience d’un Melty, et de la « production de contenus » orientée « junk news (pratiquée par toujours plus de magazines en ligne), nous voici en présence d’un média gratuit qui a fait le choix du très long format, dédié à l’analyse, sur des sujets parfois arides…et qui cartonne.

    Diantre ! Nous aurait-on menti ? Le web ne serait donc pas forcément synonyme de buzz, formats courts, instantanéité ? Les sujets de fond, la réflexion, le temps long ne serait donc pas la chasse gardée des médias traditionnels (et/ou payants) ? Thinkerview force à revoir certaines représentations parfois solidement ancrées. Oui, les internautes – ou du moins certains – sont bel et bien capables de rester attentifs, et même captivés, sur un même contenu pendant 1h, 2h, et même plus… :

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    « Quand il n’y avait pas Internet, tout le monde s’informait avec le 20h de TF1 et/ou quelques journaux, radios et magazines. L’info était biaisée mais on le ressentait peu. Il y avait des référentiels communs de discussion.

    C’était une société au mieux de sous-information, au pire de facile manipulation, où discuter d’un sujet entre nous était possible parce qu’on avait tous à peu près les mêmes bases factuelles (biaisées, mais les mêmes). Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, ce qui passe à 15h23 sur BFMTV est contredit à 15h24 sur Facebook, l’édito de RTL de 8h01 est en décalage avec ce qui se dit sur Twitter depuis 7h43, la dépêche AFP de 9h12 est nuancée par un Checknews de 17h35…

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    Les ilots informationnels et les bulles de pensée ne sont certes pas des nouveautés – comme le dit un internaute, par le passé « celui qui lisait l’Huma n’avait déjà » pas la même lecture de l’actualité que le lecteur du Figaro » – mais « c’est la vitesse et la capacité à trouver en ligne des clubs d’opinions semblables » qui changent aujourd’hui la donne.
    https://signauxfaibles.co/2019/08/28/...nkerview-prefigure-lavenir-des-medias
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  6. Management expert Jerry B. Harvey calls this the “Abilene paradox.” It describes situations in which individuals disagree with an idea but acquiesce out of a perception that others agree with it. If honesty becomes unfashionable, we operate under the assumption that others hold certain opinions, which, in fact, they do not.

    As the rules of the game keep shifting, and individuals lose jobs or prominence because of things that they have said in the past, we will all become more adept at expressing falsehoods. It is likely that such a system will select for individuals predisposed to being comfortable with deception. Over time, only liars will speak openly.
    https://www.city-journal.org/self-censorship
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  7. De sorte que pour la grande majorité d’hommes de notre monde, l’organisation de leur vie n’est pas le résultat de leur manière de voir et de sentir, mais de ce que certaines formes, nécessaires jadis, continuent d’exister à l’heure qu’il est uniquement par l’inertie de la vie sociale.
    https://philgillblog.wordpress.com/2020/12/31/le-non-agir
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