frenchhope: croissance* + environnement*

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    http://www.liberation.fr/terre/2012/0...io-de-l-effondrement-l-emporte_826664
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    https://blogs.mediapart.fr/jean-franc...nous-sommes-proches-de-l-effondrement
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    https://www.facebook.com/note.php?not...915138191&__fns&hash=Ac2cCTSJ4daXd0ZZ
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    https://foreignpolicy.com/2018/09/12/why-growth-cant-be-green
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    https://theconversation.com/peut-on-c...coutons-a-nouveau-ignacy-sachs-103652
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    https://phys.org/news/2019-05-dismisses-green-growth-policies-route.html
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    https://pe.ertu.be/videos/watch/667c2445-240e-4c41-b409-50841e278939
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  8. Dans ce scénario de décroissance, le temps de travail annuel diminue de 75 % en 2035, mais Peter Victor ne précise pas comment s’organise cette réduction, entre hausse des congés payés ou diminution du temps de travail hebdomadaire par exemple. La courbe rappelle étonnamment les prédictions de l’économiste John Maynard Keynes qui imaginait l’instauration de la semaine de 15 heures en 2030. Une idée reprise et défendue aujourd’hui par l’historien Rutger Bregman.

    ...


    Les inégalités, aujourd’hui exacerbées par la croissance, semblent d’abord être un frein à combattre pour stopper la course effrénée à la consommation. L’économiste et sociologue américain Thorstein Veblen avait nommé « consommation ostentatoire » le mécanisme par lequel la volonté d’imiter les plus riches que soit pousse à toujours plus de consommation. Dans La théorie du donut (Plon, 2018), l’économiste Kate Raworth note ainsi que l’accroissement des inégalités favorise de plus fortes dégradations environnementales.

    Lutter contre ce mécanisme pourrait passer par la promotion de valeurs antinomiques à la consommation, comme la « simplicité volontaire », que l’on retrouve chez de nombreux penseurs de la décroissance. Pour cultiver ce qu’Ivan Illich appelle aussi « l’austérité joyeuse » et que décroissance ne soit pas assimilée à une austérité issue d’une crise économique, il faut « réfléchir à ce qu’il convient de développer pour passer d’une austérité imposée à une sobriété joyeuse », écrit Alice Canabate, docteure en sociologie à l’université Paris-Descartes dans Économie de l’après-croissance. Politiques de l’Anthropocène II (Agnès Sinaï, Presses de Science Po, 2015).

    D’un point de vue philosophique, développe la sociologue, cela revient à sortir de ce qu’André Gorz nomme notre « toxico-dépendance de la consommation », et d’un point de vue plus concret, cela passe par la reconquête d’une forme d’autonomie : relocalisation des activités, souveraineté alimentaire, nouvelles formes de travail et d’activités, à l’image de ce qu’imaginent les chercheurs suédois. Dans un monde décroissant soumis à une raréfaction des ressources, il faudrait ainsi encourager l’autolimitation de nos besoins et remplacer la logique du « toujours plus » propre à la croissance par celle du don, du partage et de la gratuité. À l’instar de ce que proposent les scénarios suédois 2050, il s’agit aussi de retisser du lien social en dehors de la sphère économique, source de bien-être peut-être capable de remplacer avantageusement la consommation…

    ...

    Une foule d’indicateurs alternatifs pourraient ainsi remplacer avantageusement le PIB, comme le « PIB Vert », le BNB, Bonheur national brut, déjà mis en place par le Bhoutan, le HPI pour « Happy planet index » ou encore l’Indice de développement humain mis en place par l’Onu. Ces indices composites ou synthétiques tentent de mêler différents objectifs aux unités difficilement conciliables comme le niveau d’éducation, de bien-être, de richesse ou de santé.

    Plus ambitieux car comportant une dimension symbolique excluant la quête de croissance : le donut de Kate Raworth serait un indicateur incitant à l’équilibre en faisant évoluer la société au sein d'un donut : entre un petit cercle, représentant nos besoins essentiels, et un grand cercle représentant les limites planétaires.
    https://usbeketrica.com/article/peut-on-concilier-decroissance-progres
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