frenchhope: décroissance* + économie* + environnement*

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    https://usbeketrica.com/article/il-n-...une-solution-decroitre-tres-fortement
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    https://theconversation.com/peut-on-c...coutons-a-nouveau-ignacy-sachs-103652
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    https://invidious.fdn.fr/watch?v=RST5...=youtube&quality=dash&thin_mode=false
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  4. Dans ce scénario de décroissance, le temps de travail annuel diminue de 75 % en 2035, mais Peter Victor ne précise pas comment s’organise cette réduction, entre hausse des congés payés ou diminution du temps de travail hebdomadaire par exemple. La courbe rappelle étonnamment les prédictions de l’économiste John Maynard Keynes qui imaginait l’instauration de la semaine de 15 heures en 2030. Une idée reprise et défendue aujourd’hui par l’historien Rutger Bregman.

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    Les inégalités, aujourd’hui exacerbées par la croissance, semblent d’abord être un frein à combattre pour stopper la course effrénée à la consommation. L’économiste et sociologue américain Thorstein Veblen avait nommé « consommation ostentatoire » le mécanisme par lequel la volonté d’imiter les plus riches que soit pousse à toujours plus de consommation. Dans La théorie du donut (Plon, 2018), l’économiste Kate Raworth note ainsi que l’accroissement des inégalités favorise de plus fortes dégradations environnementales.

    Lutter contre ce mécanisme pourrait passer par la promotion de valeurs antinomiques à la consommation, comme la « simplicité volontaire », que l’on retrouve chez de nombreux penseurs de la décroissance. Pour cultiver ce qu’Ivan Illich appelle aussi « l’austérité joyeuse » et que décroissance ne soit pas assimilée à une austérité issue d’une crise économique, il faut « réfléchir à ce qu’il convient de développer pour passer d’une austérité imposée à une sobriété joyeuse », écrit Alice Canabate, docteure en sociologie à l’université Paris-Descartes dans Économie de l’après-croissance. Politiques de l’Anthropocène II (Agnès Sinaï, Presses de Science Po, 2015).

    D’un point de vue philosophique, développe la sociologue, cela revient à sortir de ce qu’André Gorz nomme notre « toxico-dépendance de la consommation », et d’un point de vue plus concret, cela passe par la reconquête d’une forme d’autonomie : relocalisation des activités, souveraineté alimentaire, nouvelles formes de travail et d’activités, à l’image de ce qu’imaginent les chercheurs suédois. Dans un monde décroissant soumis à une raréfaction des ressources, il faudrait ainsi encourager l’autolimitation de nos besoins et remplacer la logique du « toujours plus » propre à la croissance par celle du don, du partage et de la gratuité. À l’instar de ce que proposent les scénarios suédois 2050, il s’agit aussi de retisser du lien social en dehors de la sphère économique, source de bien-être peut-être capable de remplacer avantageusement la consommation…

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    Une foule d’indicateurs alternatifs pourraient ainsi remplacer avantageusement le PIB, comme le « PIB Vert », le BNB, Bonheur national brut, déjà mis en place par le Bhoutan, le HPI pour « Happy planet index » ou encore l’Indice de développement humain mis en place par l’Onu. Ces indices composites ou synthétiques tentent de mêler différents objectifs aux unités difficilement conciliables comme le niveau d’éducation, de bien-être, de richesse ou de santé.

    Plus ambitieux car comportant une dimension symbolique excluant la quête de croissance : le donut de Kate Raworth serait un indicateur incitant à l’équilibre en faisant évoluer la société au sein d'un donut : entre un petit cercle, représentant nos besoins essentiels, et un grand cercle représentant les limites planétaires.
    https://usbeketrica.com/article/peut-on-concilier-decroissance-progres
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  5. Cependant, les leviers d’actions sont loin de se limiter à des choix technologiques. La foi inconsidérée en la science ou la technique a montré ses limites. Est-il raisonnable d’espérer que la technologie, à elle seule, résoudra les problèmes qu’elle pose ? Qui oserait encore proclamer aujourd’hui que « nous sommes parvenus à dominer la famine, les épidémies et la guerre » ? Un premier levier d’action consisterait à forger les outils mentaux qui nous permettront de réagir à une situation encore jamais vue.

    Les termes de « croissance verte » ou de « développement durable » sont des oxymores : sans croissance de la consommation d’énergie pas de croissance du flux formel d’échanges monétaires, aussi appelé PIB. Parce qu’il semble impossible, ou extrêmement difficile, de consommer moins d’énergie tout en maintenant la croissance économique telle qu’elle est définie actuellement, il est irresponsable de miser sur la perpétuation de cette dernière.

    La décroissance n’est pas l’opposé de la croissance économique : elle se place sur un plan plus large, positif, aussi qualitatif que quantitatif. Considérant que la société de consommation apporte plus de nuisances que de bienfaits, elle invite à repenser l’économie, la culture et la politique afin de limiter tant la consommation d’énergie que l’empreinte écologique tout en réduisant les inégalités. Ce n’est donc pas une simple diminution quantitative : c’est un changement de structure. Si la société de consommation était comparée à une voiture, la croissance économique et énergétique serait son carburant. Passer à la décroissance ne consisterait pas à priver la voiture de carburant, mais plutôt à la remplacer par un vélo.
    https://theconversation.com/penser-la...imites-physiques-de-la-planete-138842
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