frenchhope: démocratie* + covid-19*

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  1. > les élections doivent se tenir dans un contexte qui donne aux citoyens le temps et les moyens de s’informer sur les différentes options politiques en présence et leurs mérites, afin de comprendre les raisons pour lesquelles chaque parti défend le projet politique qu’il présente. Dans cette perspective, les résultats d’une élection ne sont pas légitimes juste parce qu’ils sont l’expression de la majorité. Ils sont légitimes parce qu’ont été assurés la circulation de l’information et l’affrontement contradictoire des points de vue.

    > Alors que la campagne officielle des élections municipales s’est ouverte le 2 mars dernier, depuis quelques semaines le débat public est monopolisé par l’épidémie de Covid-19 et la progression exponentielle du nombre de malades. L’attention des citoyens est détournée des enjeux des élections municipales à venir, tous étant bien plus préoccupés – à juste titre – par les questions de santé publique. Or, bien que primordiales, ces questions ne sont pas l’enjeu principal d’un scrutin qui porte sur le choix du futur maire d’une commune. Et ce d’autant moins que les maires disposent certes de compétences quant à la santé publique et la prévention des risques sanitaires ; mais ils ne disposent pas de celles qui relèvent de la gestion d’une pandémie.

    > La situation actuelle est bien trop éloignée des conditions idéales de débat démocratique d’après le paradigme délibératif. Si une décision prise à la majorité est légitime en tant qu’elle est la meilleure au regard du débat qui s’est tenu, l’indisponibilité des citoyens – dont l’attention limitée est mobilisée par la crise en cours plutôt que par les programmes des candidats – prive le résultat des élections de sa légitimité délibérative.
    https://theconversation.com/de-la-democratie-en-temps-de-covid-19-133659
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  2. -
    https://www.lefigaro.fr/vox/politique...mbre-dans-la-procrastination-20200327
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  3. Rien ne permet de dire que la « normalité » de l’après-crise sera celle de l’avant-crise. L’épidémie change les comportements, les représentations de ce qui est juste et légitime, aiguise les solidarités comme les conflits, fait ressortir de vieux démons et remet en cause le cadre général dans lequel on pensait la politique jusqu’en mars 2020.
    https://theconversation.com/les-effet...fficacite-contre-la-democratie-134828
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  4. -
    https://www.telerama.fr/livre/journal...tion-en-periode-de-crise,n6623858.php
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  5. -
    https://www.lemonde.fr/idees/article/...re-de-l-information_6038527_3232.html
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  6. Car que signifie, concrètement, cette idée de passeport sanitaire? Elle implique en réalité deux choses. La première, c’est qu’il y aurait désormais, dans le monde du coronavirus, deux catégories de citoyens qui n’ont pas les mêmes droits: les citoyens qui se font vacciner et les citoyens qui ne se font pas vacciner. Les citoyens qui se font vacciner auraient accès aux lieux de la vie sociale retrouvée, à condition de présenter le justificatif de vaccination (le passeport, donc).

    ***

    ls pourraient manger au restaurant, visiter des musées, aller à des concerts. Retrouver une vie normale, comme le dit si bien Valérie Six. Les citoyens qui décideraient de ne pas se faire vacciner (quelle qu’en soit la raison) n’auraient pas accès à ces lieux de sociabilité et vivraient donc un confinement social à peu près total. Une ségrégation, disons le mot, fondée sur le critère de la santé. Si vous n’êtes pas vacciné, cela veut dire que vous êtes potentiellement dangereux ; on vous écarte donc de la vie publique et sociale.

    La seconde chose que cette mesure implique, c’est la quasi obligation de se faire vacciner. On comprend bien l’enjeu: en France, selon un récent sondage, plus de 50% des Français sont opposés à l’idée de se faire vacciner contre le covid. C’est dire le travail de conviction qui reste à faire. En Israël, c’est pire, puisque ce chiffre va jusqu’à 75%, ce qui explique, là encore, la décision prise par le ministère de la santé israélien.
    https://www.lefigaro.fr/vox/politique...acciner-la-liberte-en-danger-20201222
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