frenchhope: droit* + bien-être*

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  1. >Les capabilités sont définies par Nussbaum comme « ce que les gens sont capables de faire et d’être ».
    >
    >Une vie humainement digne exige le respect d’un seuil de 10 capabilités pour tous les individus : « pouvoir vivre une vie humaine complète ; pouvoir être convenablement nourri et logé, pouvoir éviter toute souffrance inutile ; pouvoir employer les cinq sens et avoir des expériences émotionnelles ; pouvoir développer l’attachement, l’affiliation ; pouvoir se former une conception du bien et entreprendre une réflexion critique sur l’emploi de sa propre vie ; pouvoir vivre avec d’autres et manifester l’intérêt pour d’autres humains ; pouvoir jouer et rire ; pouvoir participer efficacement aux choix politiques ; jouir des droits de propriété sur base égalitaire avec les autres ; pouvoir travailler comme un être humain ; être protégé contre les arrestations et les persécutions arbitraires ».

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    >Pour les philosophes de la justice sociale, une société juste est une société qui procure à tous les individus les moyens de vivre une vie humainement digne qui correspond à leur propre conception du bien. Avec la répartition équitable des biens premiers, la reconnaissance de tous les individus comme des pairs et la garantie des capabilités centrales, une vie qui a du sens devient possible pour tous. Si on insuffle les principes de justice dans les activités humaines et les interactions sociales, on peut œuvrer collectivement pour des vies bonnes qui ont plus de sens.
    https://theconversation.com/le-sens-d...e-prisme-de-la-justice-sociale-171994
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  2. Pourtant, face à ces théories et initiatives, il faut bien se dire que l’homme n’est pas un animal comme les autres. Ceci se voit bien autour de nous. Quoi que les animaux savent compter et échanger, ils n’ont pas de billets de banque. Quoi que les animaux savent communiquer et ont des langages, ils n’ont pas l’écriture qui a permis à l’Homme cette accumulation culturelle avantageuse. Pour autant, donner des droits aux animaux signifierait-il rabaisser les hommes ? Il n’en est rien.

    Bien sûr, certains (très peu) animalistes extrémistes se lâchent sur les blogs et préfèrent « expérimenter sur les prisonniers ». Des végétariens voudraient forcer les humains à ne plus manger de viande. Mais ces arguments ne sont avancés que par une minorité inondant les réseaux sociaux. Il ne s’agit pas en donnant des droits aux animaux, de diminuer ceux des hommes. Dire d’un côté « il ne faut plus que l’homme n’utilise aucune espèce animale », comme de l’autre « donner des droits aux animaux, c’est rabaisser l’homme », sont des arguments utilisés que par une minorité de personnes qui ont peu de connaissances soit en philosophie, soit en éthologie. L’éthique, c’est du bon sens comme Kant le soulevait :

    « Les devoirs que nous avons en fait envers les animaux sont des devoirs envers l’humanité car les animaux sont un analogon de l’humanité. Un homme cruel envers les animaux le sera aussi envers les hommes. »

    Comme le dit si bien Matthieu Ricard, prendre en compte la condition animale, c’est donc élever l’homme vers une humanité bien supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui ou encore que les philosophes ou sémioticiens, comme Astrid Guillaume ou Anne-Laure Thessard, appellent une humanimalité.
    https://theconversation.com/debat-don...st-ce-reduire-ceux-des-humains-116846
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