frenchhope: droit* + éthique*

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  1. L'acceptation d'un tel raisonnement est le signe d'un affaissement considérable de la morale. Les esprits sont désormais tellement habitués à l'utilitarisme et à l'importation des raisonnements marchands dans tous les domaines de la vie, qu'on ne comprend plus ce que Kant appelait la dignité de la personne humaine. Arthur Koestler l'a redit de façon plus sombre, car il a vécu dans sa chair l'abandon de ce principe. Dans son livre majeur, Le Zéro et l'Infini, il affirmait qu'« il n'y a que deux conceptions de la morale humaine et elles sont à des pôles opposés » : l'une d'elles « déclare l'individu sacré, et affirme que les règles de l'arithmétique ne doivent pas s'appliquer aux unités humaines – qui, dans notre équation, représentent soit zéro, soit l'infini » ; l'autre conception « part du principe fondamental qu'une fin collective justifie tous les moyens, et non seulement permet mais exige que l'individu soit en toute façon subordonné et sacrifié à la communauté – laquelle peut disposer de lui soit comme d'un cobaye qui sert à une expérience, soit comme de l'agneau que l'on offre en sacrifice ».

    À nouveau si nous étions certains que la vaccination des enfants pouvait mettre fin à la pandémie, ou à tout le moins certains qu'il n'y a aucun risque pour eux à long terme, leur vaccination obligatoire pourrait être envisagée, comme c'est le cas pour d'autres vaccins. Mais qui oserait soutenir publiquement qu'il en est ainsi pour le présent vaccin ?
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/m...it-est-il-malade-du-covid-19-20211221
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  2. Pourtant, face à ces théories et initiatives, il faut bien se dire que l’homme n’est pas un animal comme les autres. Ceci se voit bien autour de nous. Quoi que les animaux savent compter et échanger, ils n’ont pas de billets de banque. Quoi que les animaux savent communiquer et ont des langages, ils n’ont pas l’écriture qui a permis à l’Homme cette accumulation culturelle avantageuse. Pour autant, donner des droits aux animaux signifierait-il rabaisser les hommes ? Il n’en est rien.

    Bien sûr, certains (très peu) animalistes extrémistes se lâchent sur les blogs et préfèrent « expérimenter sur les prisonniers ». Des végétariens voudraient forcer les humains à ne plus manger de viande. Mais ces arguments ne sont avancés que par une minorité inondant les réseaux sociaux. Il ne s’agit pas en donnant des droits aux animaux, de diminuer ceux des hommes. Dire d’un côté « il ne faut plus que l’homme n’utilise aucune espèce animale », comme de l’autre « donner des droits aux animaux, c’est rabaisser l’homme », sont des arguments utilisés que par une minorité de personnes qui ont peu de connaissances soit en philosophie, soit en éthologie. L’éthique, c’est du bon sens comme Kant le soulevait :

    « Les devoirs que nous avons en fait envers les animaux sont des devoirs envers l’humanité car les animaux sont un analogon de l’humanité. Un homme cruel envers les animaux le sera aussi envers les hommes. »

    Comme le dit si bien Matthieu Ricard, prendre en compte la condition animale, c’est donc élever l’homme vers une humanité bien supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui ou encore que les philosophes ou sémioticiens, comme Astrid Guillaume ou Anne-Laure Thessard, appellent une humanimalité.
    https://theconversation.com/debat-don...st-ce-reduire-ceux-des-humains-116846
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  3. -
    http://www.rslnmag.fr/post/2015/07/30...osophie-voitures-sans-conducteur.aspx
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