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    https://www.clubic.com/pro/entreprise...-intel-et-amd-n-y-suffisent-plus.html
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  2. Une première explication se trouve dans le concept de « routine organisationnelle » qui décrit l’entreprise comme une entité routinière. Les entreprises seraient enclines à sortir de leur routine uniquement si d’autres concurrents ont acquis de meilleures connaissances. Elles vont alors mener un effort de recherche pour être à nouveau compétitives.

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    Les lobbies industriels peuvent notamment financer des scientifiques afin de crédibiliser leurs études. C’est ainsi qu’en 2015, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a autorisé le bisphénol A en se référant aux résultats d’une étude portant sur trois à quatre années consécutives dans le cadre du programme national de toxicologie des États-Unis soutenu par des lobbies industriels du plastique.

    Avec leurs expertises, ces mêmes scientifiques peuvent œuvrer directement dans des comités décisionnels. L’affaire du bisphénol A a d’ailleurs révélé que 8 des 18 experts du groupe nommés par la Commission européenne devant se prononcer sur la dangerosité présumée du bisphénol A pour élaborer une stratégie afin de réglementer les perturbateurs endocriniens, étaient en rapport avec l’industrie chimique.

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    La bataille se joue également auprès de l’opinion publique. PlasticsEurope, qui représente les producteurs européens de matières plastiques, avait ainsi utilisé la perspective d’une éventuelle réduction de l’emploi à la suite de l’interdiction du bisphénol A pour encourager les citoyens intéressés par la préservation de leur travail à soutenir son maintien. Cet argument, impliquant une perte de bien-être de la société, a ralenti les décisions à l’encontre du bisphénol A.

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    Une réflexion sur la régulation des risques, notamment chimiques, devient donc urgente. En effet, à la suite de l’interdiction du bisphénol A, de nouveaux composés de la famille des bisphénols ont émergé : les bisphénols B, F et S. Les premières études toxicologiques sur ces substituts ne sont guère rassurantes ni pour la santé, ni pour l’environnement.
    https://theconversation.com/bisphenol...s-ont-ralenti-son-interdiction-156990
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    https://www.usine-digitale.fr/article...-des-data-centers-plus-verts.N1051959
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  4. La baisse des impôts de production (CVAE, plafonnement de la CET et baisse de la taxation foncière des locaux industriels) était de longue date réclamée par les organisations patronales qui se félicitent de son adoption. Cette opinion n’est pourtant pas partagée par un rapport du Sénat, qui relève que les exonérations supplémentaires viennent s’ajouter à la baisse programmée de l’impôt sur les sociétés et aux nombreuses exonérations de cotisations sociales patronales dues par les entreprises. Or, l’effet bénéfique de cette stratégie reste loin d’être démontré 1 » .

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    Au total, les principaux contributeurs sont les plus grandes entreprises de trois secteurs peu exposés à la concurrence internationale : la production d’électricité et de gaz, les industries extractives et les banques et assurances. Ce sont également celles qui bénéficieront le plus des allègements. L’industrie manufacturière arrive juste derrière mais au même titre que le commerce, ce qui conduit à douter de l’objectif exclusivement industriel de ce nouveau coup de rabot fiscal.

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    la baisse des impôts de production bénéficiera surtout à des activités polluantes (production d’électricité et de gaz ; industries extractives) ce qui va à l’encontre de l’objectif de transition écologique pourtant affirmé dans le plan de relance.

    Ce risque environnemental est d’autant plus important que ce nouvel allègement fiscal sera consenti sans contrepartie de la part des entreprises qui n’auront à prendre aucun engagement à investir dans des technologies propres ou sobres. Alors que la transition écologique est un marché d’avenir, il est surprenant de constater que les investissements supplémentaires que les entreprises pourraient réaliser grâce aux moindres prélèvements fiscaux ne soient pas orientés vers des technologies dites vertes.

    Sans exigence de contreparties, ces nouvelles exonérations risquent de se traduire, au mieux, par des investissements de renouvellement et, ainsi, échouer à promouvoir une nouvelle manière de produire plaçant l’écologie au cœur des préoccupations des entreprises.

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    Bien que des compensations par l’État des pertes de recettes fiscales des collectivités locales soient prévues, ces dernières s’inquiètent d’un risque de diminution dans le temps d’autant que des économies sont déjà envisagées pour rembourser la « dette Covid ». À terme, ces baisses de ressources risquent donc de réduire leur capacité d’investissement et, par conséquent, de détériorer l’environnement de production qui influence à la fois les choix de localisation et les performances des entreprises.

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    aucun grand dispositif du plan de relance ne laisse augurer une transformation de fond de l’industrie française pourtant nécessaire à son rebond. La principale mesure adoptée, la baisse des impôts de la production, s’inscrit dans la logique d’une politique de l’offre et prolonge le tropisme français en faveur des allègements d’impôts.

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    La protection du patrimoine industriel par l’intervention de l’État aurait également pu favoriser un changement de gouvernance des entreprises en faisant entrer les parties prenantes, au premier rang desquelles les salariés, dont le rôle dans les entreprises allemandes est un facteur clé de réussite.

    Leur présence au sein des conseils d’administration aurait également favorisé la prise en compte de dimensions collectives comme l’emploi, la transition écologique ou la souveraineté technologique du pays. Au total, et c’est le risque principal, les mesures finalement peu innovantes qui composent le plan de relance s’inscrivent dans une logique de retour à une organisation de l’économie qui n’a pas su limiter l’ampleur de la crise actuelle et qui, par conséquent, pourrait ne pas réussir à protéger le pays des prochaines.

    1 » https://journals.openedition.org/rei/7755
    https://theconversation.com/industrie...moins-ambitieux-quil-ny-parait-151297
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  5. 1. les nouvelles expertises se construisent sur la base d’expertises existantes. Il n’y a pas de changement dans les fondamentaux des métiers, des compétences, des architectures de produits, des modèles économiques ni dans les relations entre domaines d’expertise. Il y a amélioration et accroissement des expertises par cumulation et accumulation des savoirs au sein de domaines d’expertise déjà existants et identifiés dans l’organisation.

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    2. la création de connaissances repose sur un projet de développement de produit. Chaque projet est piloté par un « heavy weight project manager » (chef de projet « d’importance »). Ce dernier est chargé d’animer et de coordonner une équipe pluridisciplinaire, d’assurer que les différentes expertises puissent se combiner entre elles, de proposer des compromis et de contrebalancer les logiques métiers.

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    3. La création de nouvelle expertise dépendant donc de la capacité d’absorption de l’entreprise, c’est-à-dire sa capacité à reconnaître et exploiter des expertises extérieures pour la création de nouveaux produits et de technologies innovantes.

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    4. processus de création qui repose sur la génération d’une nouvelle expertise. Celle-ci se construit à partir de la convergence de plusieurs domaines d’expertise existants (sciences des matériaux, thermodynamique, électronique, etc.) et de la formulation de concepts techniques

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    À partir de ces concepts techniques, l’équipe d’experts constitua un ensemble de projets de recherche (essentiellement basé sur le dispositif Cifre) afin d’élaborer des solutions technologiques originales.

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    Ce processus génère des expansions conceptuelles fortes, permet d’introduire des ruptures dans l’identité des technologies, et augmente la variété et le nombre de produits potentiellement concevables.

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    il est important de souligner que ces différents régimes ne s’opposent pas et ne se substituent pas les uns aux autres. Au contraire, ils coexistent au sein des organisations. Par conséquent, le management stratégique de l’expertise suppose précisément de les identifier afin de les faire exister simultanément en fonction des stratégies de l’entreprise.
    https://theconversation.com/les-quatr...-les-entreprises-industrielles-150704
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    https://www.la-croix.com/Economie/ouv...ers-sont-usines-2020-07-25-1201106388
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  7. Tribune. L’idée de « taxer les robots », popularisée en France par Benoît Hamon lors de la dernière campagne présidentielle, réapparaît dans le débat public (« La taxe robot est une des réponses pour que l’automatisation de l’économie contribue au progrès social », Dominique Bertinotti et Mehdi Ouraoui, Le Monde du 17 mai).

    Une telle taxe serait justifiée par la croyance que la robotisation aurait un impact négatif de grande ampleur sur l’emploi.

    Certes, les robots détruisent des emplois, c’est même leur raison d’être. Ces destructions seront vraisemblablement massives. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la robotisation pourrait faire disparaître environ 16 % des emplois en France d’ici 20 ans.

    Mais est-ce la fin de l’histoire ? La robotisation ne favorise-t-elle pas aussi l’éclosion de nouveaux emplois ?

    Pour évaluer l’effet de la robotisation, les chercheurs comparent le devenir d’un groupe test, affecté par la robotisation du fait de changements technologiques, avec un groupe témoin qui ne l’est pas. Certaines études qui adoptent cette démarche trouvent effectivement que la robotisation a détruit des emplois aux Etats-Unis. Mais des études récentes s’appuyant sur de très riches bases de données trouvent des résultats différents pour l’Europe.

    Un effet sur la productivité

    Ainsi, en Espagne, la comparaison des trajectoires des firmes qui ont intégré des robots dès la fin des années 1990 (le groupe test) à celles qui n’en ont jamais utilisé (le groupe de contrôle) montre que l’emploi a augmenté dans les entreprises « robotisées », tandis qu’il a diminué dans les autres (« Robots and firms », par Michael Koch, Ilya Manuylov et Marcel Smolka, VOX - CEPR Policy Portal, 1er juillet 2019).

    Une étude aboutit à la même conclusion sur la France en utilisant une méthodologie analogue (« What Are the Labor and Product Market Effects of Automation ? New Evidence from France », par Philippe Aghion, Céline Antonin, Simon Bunel et Xavier Jaravel, Sciences Po OFCE, Working Paper n° 1, 2020).

    Elle montre que l’automatisation a augmenté l’emploi dans le secteur manufacturier, y compris l’emploi des non-qualifiés.

    De tels résultats ont été confirmés avec des données couvrant toute l’Europe (« Don’t blame it on the machines : Robots and employment in Europe », par David Klenert, Enrique Fernández-Macías et José-Ignacio Antón, VOX, CEPR Policy Portal, 24 février 2020). Il a été ainsi estimé que l’ajout d’un robot pour 1 000 travailleurs augmentait l’emploi total de 1,3 %, sans effet négatif sur l’emploi non qualifié.

    A l’évidence, les robots ne sont pas toujours les ennemis de l’emploi. Comment expliquer un tel résultat alors que les robots se substituent à de nombreux salariés ? C’est que l’introduction de robots s’accompagne aussi d’un effet sur la productivité : la même quantité de biens ou services peut désormais être produite à un coût beaucoup plus faible.

    Parts de marché et embauches

    Comparés à ceux de ses concurrents non robotisés, les prix de vente d’une entreprise robotisée diminuent, souvent dans des proportions importantes, ce qui lui permet d’accroître ses parts de marché, et donc d’embaucher pour répondre aux demandes qui s’adressent à elle et s’adapter à sa nouvelle dimension.

    Les études les plus récentes montrent que cet effet productivité (création d’emplois) semble dominer l’effet de substitution (destruction d’emplois), tout du moins en Europe.

    En fin de compte, rien ne permet d’affirmer que la taxation des robots aurait un effet positif sur l’emploi, ces études prouveraient même le contraire. En revanche, elle aurait pour effet certain de réduire les gains de productivité, et donc de nous appauvrir.

    Blâmer les robots détourne l’attention du public des véritables causes de nos résultats pour le moins médiocres en matière d’emploi.

    Les robots sont des faux coupables idéals.

    Nos débats devraient plutôt porter sur les réformes à mettre en œuvre pour améliorer le fonctionnement du marché du travail et pallier la défaillance chronique du dialogue social.

    Pierre Cahuc (Professeur d’économie à Sciences Po) et André Zylberberg (Directeur de recherche émérite au CNRS, Centre d’économie de la Sorbonne)
    http://www.jegoun.com/2020/05/taxer-les-robots.html
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