frenchhope: identité* + société*

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    https://lejournal.cnrs.fr/articles/le...tm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
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    http://www.sciencesetavenir.fr/politi...de-changer-d-opinion-politique_109310
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    https://theconversation.com/contre-lh...e-identitaire-le-cosmopolitisme-78009
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  4. L'identité telle qu'on la conçoit généralement n'est elle pas multiple, relative à un environnement et à des critères d'évaluation ? De plus qui peut vraiment prétendre tout connaître de vous à part vous et le reflet de vous que l'on vous renvoie ? Mais cela suppose une certaine "honnêteté" pour qu'elle soit précise.
    https://theconversation.com/lidentite...mesure-ou-elle-est-un-probleme-103965
    Tags: , , par frenchhope (2018-09-30)
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    https://usbeketrica.com/article/technologie-nation-identites-globalisation
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  6. Si la société estime que Chloé est une petite fille avenante, sympatoche et facétieuse, à force de répondre aux attentes de son environnement, elle finira par avoir ce visage avenant, façonné au bout de milliers d’interactions et d’un traitement social particulier. Le processus est comparable à celui d’une pierre poncée au contact de la mer au fil du temps, sauf qu'il s'agit ici d'interactions avec les autres.Nous savions déjà que les gens coléreux vont avoir certaines rides, certains muscles faciaux qui se contractent avec le temps, que quelqu’un qui a un visage avenant en général est quelqu'un qui est peu anxieux, etc. La nouveauté est que notre prénom lui-même s’imprime sur notre visage. Et c’est un processus qui prend des années. C’est pourquoi il s’observe chez les adultes, et surtout entre 18 et 60 ans quand la pression de la conformité sociale est maximale.

    Si la société estime que Chloé est une petite fille avenante, sympatoche et facétieuse, à force de répondre aux attentes de son environnement, elle finira par avoir ce visage avenant, façonné au bout de milliers d’interactions et d’un traitement social particulier. Le processus est comparable à celui d’une pierre poncée au contact de la mer au fil du temps, sauf qu'il s'agit ici d'interactions avec les autres.Nous savions déjà que les gens coléreux vont avoir certaines rides, certains muscles faciaux qui se contractent avec le temps, que quelqu’un qui a un visage avenant en général est quelqu'un qui est peu anxieux, etc. La nouveauté est que notre prénom lui-même s’imprime sur notre visage. Et c’est un processus qui prend des années. C’est pourquoi il s’observe chez les adultes, et surtout entre 18 et 60 ans quand la pression de la conformité sociale est maximale.le prénom est venu avant le visage, et le visage s'adapte au prénom. Avec un prénom rare, le stéréotype social est cependant beaucoup moins précis, donc l'effet sera moins fort, tout comme d'ailleurs avec des prénoms ultra fréquents, pour lesquels il existe une hétérogénéité telle de personnes que le signal se perd.

    L'effet ne fonctionne que si les gens qui essaient de deviner le prénom et ceux dont les visages sont testés dans l'expérience appartiennent au même groupe culturel, c'est-à-dire qu'ils ont la même tranche d’âge, la même origine sociale et appartiennent au même groupe ethnique. L'effet constaté est profondément social, on se reconnaît à l'intérieur de notre «tribu». La preuve, c'est que si je montre des photos de visages de Français à des Israéliens, les Israéliens ne reconnaissent pas les Français.
    https://www.slate.fr/story/140435/prenom-visage
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    http://veilleagri.hautetfort.com/arch...r-declare-du-vegetarisme-6162837.html
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  8. "D’habitude, nous faisons l’expérience de nous-mêmes à travers la multitude de scènes sur lesquelles nous développons des facettes différentes. Nous sommes un·e professionnel·le perçu·e comme tel·le par nos collègues ou clients, usagers. Nous sommes également un·e partenaire agréable du club de sport, de tricot ou de l’amicale de… ou de bien autre chose. Mais nous avons aussi des parents (ou des enfants) qui nous confirment non seulement notre statut d’enfant (ou de parent) mais également la manière dont nous interprétons, de façon particulière, le rôle qui lui est associé."

    "Nous sommes aussi client·e de boutiques où nous avons des habitudes et où nous sommes identifiés dans notre singularité : la libraire sait que nous sommes accros aux polars nordiques et le poissonnier nous sait friand de maquereaux frais. Nous comptons aussi sur les anonymes que nous croisons dans la rue et qui, par leurs regards, confortent l’image que nous nous faisons de nous par notre voiture, nos habits, nos coiffures ou notre maquillage."

    "Toutes ces dimensions sont suspendues et désormais, nous sommes réduits à notre facette active dans le cadre de notre logement : célibataire, en couple, parent, enfant… On peut bien sûr en combiner deux ou trois si cohabitent des générations mais on voit bien que nous sommes rétrécis, réduits à une portion congrue de la palette des dimensions qui nous composent. Et, notamment quand le logement est petit, nous rencontrons des difficultés à maintenir des territoires personnels."

    "Tous les individus n’ont pas une chambre à eux et la possibilité d’écouter leur musique, de se livrer à leur activité personnelle ou de voir les personnes de leur choix dans leur espace. De ce point de vue, nous faisons collectivement une expérience (bien adoucie) qui se rapproche de la condition carcérale. Le confinement est un enfermement dans une version réduite de nous-mêmes."

    "Mais au contraire des détenus qui en sont (officiellement) privés, nous avons accès à Internet. Et c’est le fil qui reste et qui est sur-sollicité parce qu’il en va de la stabilité de notre être. Réseaux sociaux, textos, messages électroniques ou visioconférences, tous les outils sont mobilisés pour rester en lien avec ceux qui nous confirment habituellement dans notre définition de nous."

    "C’est encore plus vital quand le logement est partagé avec une personne qui ne remplit pas (ou plus) cette fonction. Alors que l’administration pénitentiaire impose aux détenus celui ou ceux avec qui ils doivent cohabiter, les conjoints en phase de rupture se retrouvent à devoir cohabiter avec une personne qu’ils ont choisie. Non seulement ils ne reçoivent plus le regard confortant mais doivent supporter l’indifférence, l’hostilité voire la violence en plus de leur propre responsabilité (même minime) dans cette situation."

    "Jaloux de notre autonomie personnelle, nous entendons conduire notre existence au gré de nos choix individuels et le monde s’y plie souvent même si cette idée fait l’objet de critiques."

    "Les commerces élargissent leurs horaires d’ouverture pour coller à nos emplois du temps éclatés, la personnalisation devient une évidence tant dans l’habillement, l’enseignement ou la médecine. Mais le monde n’est pas que volonté. Un virus peut le figer en quelques semaines et nous nous retrouvons coupés des liens qui nous relient à nous-mêmes. Nous voilà privés de sortie et pourquoi pas de livraisons Amazon !"

    "Nous éprouvons les limites de notre autonomie qui apparaît tributaire de nos relations sociales et de notre consommation. Nous avons besoin de supports pour nous tenir dans ce monde. Nos statuts (les définitions abstraites et standardisées portées par les autres) ne suffisent pas à nous qualifier dans notre individualité. Et notre société singulariste nous pousse à faire preuve d’originalité, d’authenticité, de créativité, etc."

    "Mais pour se construire comme tel, nous avons besoin de ressources, de matériel et aussi de la reconnaissance des autres. Le paradoxe est bien celui d’une autonomie qui nécessite d’être confirmée par autrui et qui nécessite la coopération (rendue visible) de tous ceux qui permettent au monde de tourner : soignants, caissières, mais aussi les travailleurs chinois qui sont en train de produire les masques que nous porterons demain et toute cette armée de l’ombre qui respecte le confinement pour le bénéfice de tous."

    "De façon cohérente, cette expérience du confinement est aussi l’occasion de chercher à sortir de cette dépendance. Cela passe par des appels à faire retour sur soi-même à travers des activités créatives, contemplatives ou de lecture et nul doute que certains de nos contemporains découvrent des facettes d’une identité latente dans le silence de leur vie confinée et solitaire. Ils élaborent un nouveau « moi » qui leur était inconnu et qui les pousseront sans doute à recomposer certains de leurs liens sociaux."

    "La deuxième modernité qui s’est développée depuis les années 1960 a mis l’accent sur la revendication d’autonomie concrète. Ce faisant elle a insisté sur ce qui distingue les individus les uns des autres plutôt que sur ce qui les rassemble. L’expérience du confinement, par la rupture qu’elle nous impose avec nos supports habituels de construction personnelle, nous rappelle notre appartenance concrète à la « commune humanité »."

    "Plus largement, les informations nous signalent que nous sommes tous de potentiels malades de ce virus. Par-delà nos conditions sociales (qui restent déterminantes) et notre quête d’autonomie, notre condition de mortel nous rassemble. Même les jeunes et les élites n’échappent pas à ce mal insaisissable."
    https://theconversation.com/nos-identites-a-lepreuve-du-confinement-135101
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  9. >En effet, les communications du gouvernement français, comme celles d’autres pays, ont dès le départ faussé le débat, en oubliant de prendre en compte l’importance d’autrui dans nos réflexions, par exemple lors des campagnes « Protéger vous. Protéger vos proches », ou dans l’allocution du 16 mars 2020 du Président de la République mettant en avant le fait que les mesures prises avaient pour objectif de « nous protéger », de protéger « la France ».
    >
    >Ce type de discours oriente la réflexion morale autour de l’intérêt individuel, et celui de sa communauté. Il occulte ainsi l’importance d’autrui, de nos prochains qui ne sont pas toujours nos proches.
    >
    >Il n’est peut-être pas trop tard pour remédier à ces défaillances, en faisant appel au sens moral des individus, en faisant preuve de plus de transparence, en prenant au sérieux le sentiment de sacrifice individuel, et en revendiquant une adhérence commune à une cause que nous jugeons juste.
    https://theconversation.com/pourquoi-faut-il-se-soucier-dautrui-146145
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  10. La reconnaissance symbolique n’est plus – ou plus seulement – octroyée par la nation pour l’ensemble d’une œuvre ou d’une vie, à lire dans la statuaire, dans les livres d’histoire, sur les pièces de monnaie ou les timbres. Elle s’exprime par l’addition de plébiscites éphémères, des « likes » des réseaux sociaux aux prix en tous genres récompensant ceux qui incarnent au mieux les normes de réussite, laissant aux autres la responsabilité de leur échec.

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    se joue – au choix – selon l’adhésion aux droits de l’homme, à l’état de droit, à l’héritage chrétien, à la moralité traditionnelle, aux vertus du marché ou de l’innovation scientifique. Jouer des valeurs en accordéon, en soulignant leur universalité puis en les repliant sur une acceptation idiomatique, permet de parcourir instantanément toute l’échelle entre le « nous » et « les autres ».
    https://theconversation.com/lidentite-redoutable-enjeu-politique-148743
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