frenchhope: liberté* + démocratie*

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    http://www.numerama.com/politique/213...urce=facebook.com&utm_campaign=buffer
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  2. Et c’est ainsi que le capitalisme prend un visage humain, que se dissout la frontière entre le public et le privé, que triomphe l’idéologie libérale du choix s’exprimant dans toutes ses contradictions et tristesses sur les sites de rencontres d’Internet... C’est ainsi que ce qui semblait promesse de libération et de bonheur est devenu contrainte intériorisée, invisible, « naturelle » – sa « construction » a été effacée. Mû par ces nouvelles normes d’égalité, de liberté, de transparence, de rationalisation, l’individualisme d’aujourd’hui accueille une vie émotionnelle qui « obéit à la logique des relations et des échanges économiques ». L’économie intime et l’économie de marché s’épousent, au nom même des valeurs de la démocratie, modulées, interprétées, utilisées par un système économique précis, qui entend bien se faire passer pour le synonyme de la démocratie.

    Ces « pathologies de l’individualisme » semblent donc bien surgir de la rencontre entre les idéaux de la démocratie et les objectifs d’un nouveau capitalisme. Mais, à moins d’espérer une révolution, comment peut-on alors imaginer un avenir qui ne superpose pas le citoyen et le consommateur, les « droits de » et le « droit à » ? Micki McGee, sociologue nord-américaine, après avoir étudié les conditions d’apparition et les significations de la demande massive de techniques d’auto-épanouissement aux Etats-Unis, rappelle elle aussi que « les structures sociales et les identités individuelles sont mutuellement constitutives : interconnectées à un point tel que des changements dans les premières entraînent des changements dans les secondes et, pourrait-on dire, vice versa ».

    Mais, si chacun est désormais sommé de « travailler sur soi », de se considérer comme « capital humain », et ce avec d’autant plus d’acuité que l’insécurité sociale est plus grande, si donc l’aliénation est à son comble, qui fait porter la responsabilité de son insatisfaction sociale à l’individu même, coupable de n’être pas assez résolu à « devenir tout ce qu’il peut être », l’auteure postule néanmoins que cette quête égarée de l’accomplissement de soi peut « servir de catalyseur pour un changement social ». Elle lui apparaît comme une forme « prépolitique » de protestation, qui pourrait être canalisée vers une « participation politique ».

    Ce qui implique de reconnaître que « le désir d’inventer sa vie ne relève plus du narcissisme, ou d’un élan émancipateur alternatif, mais plutôt qu’il est rendu de plus en plus nécessaire comme une forme nouvelle de “travail immatériel” – activités mentales, sociales et émotionnelles requises pour participer au marché du travail », et de s’appuyer sur cette aspiration pour l’étendre à la revendication d’un monde dans lequel « le libre développement de chacun est compris comme la condition du libre développement de tous ». Cela implique assurément que soit réaffirmée la valeur fondatrice de la raison commune, que soient déconstruites les illusions de liberté, mais en s’appuyant sur ce qui, dans les malentendus et les pièges de la modernité, porte, de façon contradictoire mais tenace, une aspiration à une vie meilleure.
    https://www.monde-diplomatique.fr/2007/03/PIEILLER/14519
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  3. -
    https://theconversation.com/philosophie-penser-la-crise-avec-bentham-138684
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  4. Car que signifie, concrètement, cette idée de passeport sanitaire? Elle implique en réalité deux choses. La première, c’est qu’il y aurait désormais, dans le monde du coronavirus, deux catégories de citoyens qui n’ont pas les mêmes droits: les citoyens qui se font vacciner et les citoyens qui ne se font pas vacciner. Les citoyens qui se font vacciner auraient accès aux lieux de la vie sociale retrouvée, à condition de présenter le justificatif de vaccination (le passeport, donc).

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    ls pourraient manger au restaurant, visiter des musées, aller à des concerts. Retrouver une vie normale, comme le dit si bien Valérie Six. Les citoyens qui décideraient de ne pas se faire vacciner (quelle qu’en soit la raison) n’auraient pas accès à ces lieux de sociabilité et vivraient donc un confinement social à peu près total. Une ségrégation, disons le mot, fondée sur le critère de la santé. Si vous n’êtes pas vacciné, cela veut dire que vous êtes potentiellement dangereux ; on vous écarte donc de la vie publique et sociale.

    La seconde chose que cette mesure implique, c’est la quasi obligation de se faire vacciner. On comprend bien l’enjeu: en France, selon un récent sondage, plus de 50% des Français sont opposés à l’idée de se faire vacciner contre le covid. C’est dire le travail de conviction qui reste à faire. En Israël, c’est pire, puisque ce chiffre va jusqu’à 75%, ce qui explique, là encore, la décision prise par le ministère de la santé israélien.
    https://www.lefigaro.fr/vox/politique...acciner-la-liberte-en-danger-20201222
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