frenchhope: littérature* + culture*

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    https://theconversation.com/re-lisons...-pour-dessiner-le-monde-dapres-171841
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  2. Le constat de Flaubert est là encore d’une extrême modernité. La quête éperdue de l’amour se fait aujourd’hui à travers des sites de rencontres qui mêlent modèles de consommation et quête d’idéal, et aboutissent souvent à des désillusions. De même, les voix commencent à se délier sur la maternité et le post-partum, comme celle d’Illana Weizmann, créatrice du hashtag #Monpostpartum ou les témoignages liés au hashtag #RegretMaternel réunis dans Mal d’être mère (2021) de Stéphanie Thomas.

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    Enfin, Emma Bovary, pour combler ses manques affectifs, se livre à des achats qui la mènent à la ruine. Elle commande les accessoires nécessaires pour jouer le rôle de ses rêves : écharpes, robes, et même « une papeterie, un porte-plume et des enveloppes, quoiqu’elle n’eût personne à qui écrire ». Elle se rêve en héroïne de roman écrivant son histoire jusqu’au grand rôle final : son suicide, en avalant de l’arsenic qui a « l’affreux goût de l’encre ».

    Dans son essai Beauté fatale, paru en 2012, Mona Chollet étudiait comment les médias poussent les femmes à dépenser toujours plus pour être conformes au modèle dominant de séduction féminine. Eva Illouz, dans La Fin de l’amour, Enquête sur un désarroi contemporain (2020) constate quant à elle que nos contemporains idéalisent la relation amoureuse tout en revendiquant leur liberté. C’est l’ère de ce qu’elle appelle les emodities (marchandises émotionnelles) qui compensent le manque d’émotions dans les relations : des petits cadeaux, des moments feel good (voyages, moment bien être) pour se sentir – ou se dire – heureux.
    https://theconversation.com/existe-t-...ede-au-bovarysme-du-xxi-siecle-170125
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    https://theconversation.com/avec-son-...nvente-le-blockbuster-mystique-169662
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    https://www.actusf.com/detail-d-un-article/pourquoi-lire-dune-de-nos-jours
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    https://librivox.org/search?primary_k...search_page=1&search_form=get_results
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  6. La longue et lente médiatisation de Robin permet donc aujourd’hui aux politiques conservatrices d’inverser les rôles : les populations les plus démunies (sans emploi, réfugiés…) occupent à présent la place des nobles d’autrefois, vivant oisivement grâce aux impôts. Les classes populaires sont alors régulièrement accusées de vivre du travail des autres, soutenant par leurs contributions salariales une classe d’assistés. Dans cette version instrumentalisée du mythe, Robin des Bois se rapproche de Nigel Farage, Margaret Thatcher, Ronald Reagan ou Emmanuel Macron. Le mythe médiéval qui consistait à redistribuer les richesses injustement captées par une classe dirigeante oisive a été récupéré par un imaginaire économique libéral.
    https://theconversation.com/robin-des...trumentalise-par-les-puissants-158111
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    https://blog.archive.org/2021/02/03/i...collection-now-tops-2-million-volumes
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  8. Ce narcissisme n’est pas nécessairement péjoratif s’il est envisagé comme la simple fierté de sentir son esprit résonner avec celui de l’écrivain au fil des pages. On peut déplorer l’inélégance de certains hommes cultivés citant Héraclite d’un ton faussement désinvolte entre le fromage et le dessert. Mais vouloir dissocier la littérature de sa puissance singularisante, c’est lui ôter sa fonction cathartique. On ne peut pas lire l’Odyssée sans se sentir un peu Ulysse, et tant pis pour la pudeur.

    Par ailleurs si la lecture ramène à soi, elle ouvre aussi aux autres. La conscience de sa propre condition passe inévitablement par une mise en relation avec d’autres vies que la sienne. La lecture s’accomplit toujours dans un double mouvement centripète et centrifuge : la cristallisation identitaire (s’identifier, c’est ramener à soi) se combine au renforcement de liens externes (s’identifier, c’est aller vers l’autre). Dans cette perspective, publier des contenus littéraires sur Instagram ne relève pas d’un mouvement de repli mais au contraire d’une dynamique d’ouverture. Le réseau social assure la transition entre le régime « égoïste » du corps à corps individuel avec le livre, et le régime « altruiste » du partage convivial de la lecture avec autrui, et ce faisant il contribue à subvertir les hiérarchies culturelles.

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    Le régime de popularité encouragé par les plates-formes numériques (injonctions aux « likes », aux « partages », aux « commentaires ») favorise en effet la mise en scène du best-seller plutôt que d’une littérature académique. La dimension communautaire des sociabilités en ligne, associée à la symbolique démocratique d’Internet, s’oppose à l’apologie des happy few. Loin d’encourager une aristocratie des lecteurs, Instagram, YouTube ou Facebook fixent de nouveaux principes hiérarchiques où la règle vaut davantage que l’exception.
    https://theconversation.com/bookporn-...s-la-fin-de-lelitisme-culturel-150711
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    https://www.college-de-france.fr/site/editions-electroniques/index.htm
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