frenchhope: productivité* + société*

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    https://www.courrierinternational.com...dance-la-sieste-une-habitude-d-avenir
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    https://theconversation.com/un-effond...aries-francais-en-trompe-loeil-217123
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  3. >Seulement, ces initiatives ne sont pas aussi positives qu'elles le laissent penser. Elles restent ancrées dans un paradigme dans lequel le comportement individuel est le pivot du changement, plutôt que les structures politiques et économiques qui nous entourent. Ainsi, de nombreuses organisations utilisent les principes et les politiques du bien-être pour renforcer les hiérarchies existantes, sans aucune remise en question.

    >Il s'agirait pour les établissements d'une tentative stratégique pour améliorer la productivité, réduire les coûts, conserver une bonne réputation et promouvoir la conformité. Et ce, sans que les employés ne s'en rendent réellement compte. Les coins détente, les salles de sieste, les baby-foot et toutes les infrastructures vendant du rêve permettraient en fait de compenser les heures supplémentaires, la mauvaise ambiance entre collègues et les semaines de travail intensives.
    >
    >En outre, certains employés ressentiraient davantage de pression, considérant désormais que participer à ces programmes et ateliers est une tâche professionnelle semi-obligatoire; au point que la non-participation entraînerait une stigmatisation. Au bout du compte, leur quotidien rimerait avec stress et... mal-être.
    https://www.slate.fr/story/241606/pou...ique-sante-mentale-entreprise-travail
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  4. nombre des participants à notre étude ont décrit des situations où ils avaient apporté du travail avec eux – souvent en cachette de leur conjointe ou conjoint. Se cacher dans les toilettes pour envoyer des e-mails ou aller à la plage avec un ordinateur portable ne semble pas constituer un comportement isolé.

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    Alors que la recherche et les médias s’empressent de signaler que de nombreuses personnes choisissent de plus en plus de ralentir leur mode de vie de nos jours, nos résultats révèlent donc une histoire étonnamment différente : le désir de travailler moins d’heures reste l’exception.

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    dans ce type de stratégie – courante – qui consiste à penser que le temps libre arrivera plus tard, la phase de détente n’a généralement jamais lieu.
    https://theconversation.com/quest-ce-...sse-a-devenir-accro-au-travail-172889
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  5. Le développement personnel consiste simplement à dire aux gens qu’ils peuvent « s’améliorer », ce qui sous-entend qu’ils ne seraient pas assez productifs, pas assez valorisés ou pas assez « développés » pour l’instant. Les livres de développement personnel qui continuent à mettre en avant ce culte de la productivité sont toxiques. Je suggère l’opposé : dans le livre, j’explique justement qu’on en fait déjà assez, qu’on a déjà une valeur propre, comme être humain, qui n’est pas liée à notre performance. Nous n’avons pas besoin d’en faire plus, nous sommes déjà largement productifs. Le problème, c’est que la société ne protège pas suffisamment les gens vulnérables, et qui souffrent chaque jour un peu plus à cause de ces impératifs absurdes.
    https://usbeketrica.com/fr/article/le...la-productivite-est-un-cercle-vicieux
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  6. Selon Han, les pathologies de l’époque présente (burn-out, dépression) ne résultent pas de contraintes ou de formes d’exploitation, mais d’un excès de positivité ou de liberté, et de l’exigence de perfection et de performance que chacun s’impose à lui-même, une « exploitation volontaire de soi ».

    Si Han a raison d’insister sur un changement de paradigme, un tournant individualiste dans une société qui valorise la productivité et condamne le temps « inutile », il est néanmoins loin d’être démontré que les contraintes extérieures ont disparu. Au contraire, ces « valeurs » d’accomplissement et de réussite sont aussi déterminées par les contextes et institutions qui exigent de plus en plus le développement des compétences, une évaluation et un contrôle de plus en plus renforcé de la performance mais aussi de la personne.

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    « Par manque de repos notre civilisation court à une nouvelle barbarie. En aucun temps les gens actifs, c’est-à-dire les gens sans repos, n’ont été plus estimés. » Nietzsche critiquait une société qui ne comprenait plus l’importance de la lenteur, de la contemplation et du repos, n’accordant de crédit qu’à l’activité et l’utilité.

    Avant Nietzsche, Karl Marx écrivait dans Le Capital (1867) que l’une des injustices fondamentales du système capitaliste était le fait qu’il privait les individus du temps de repos nécessaire, « vol ant » le temps qui devrait être employé à respirer l’air libre et à jouir de la lumière du soleil » et exigeant de la part de chacun un effort maximal, n’accordant qu’un repos minimal « sans lequel l’organisme épuisé ne pourrait plus fonctionner. »

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    Plus que le symptôme d’une société individualiste où chacun vise l’accomplissement personnel, nous émettrions l’hypothèse que le discours contemporain sur la fatigue dévoile l’inadéquation ressentie de manière de plus en plus vive entre les systèmes économiques et sociaux au sein desquels nous vivons et travaillons, et nos besoins et aspirations en tant que vivants humains.
    https://theconversation.com/la-fatigu...iecle-ou-revendication-sociale-155251
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