frenchhope: qualité de vie au travail* + psychologie*

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  1. >Seulement, ces initiatives ne sont pas aussi positives qu'elles le laissent penser. Elles restent ancrées dans un paradigme dans lequel le comportement individuel est le pivot du changement, plutôt que les structures politiques et économiques qui nous entourent. Ainsi, de nombreuses organisations utilisent les principes et les politiques du bien-être pour renforcer les hiérarchies existantes, sans aucune remise en question.

    >Il s'agirait pour les établissements d'une tentative stratégique pour améliorer la productivité, réduire les coûts, conserver une bonne réputation et promouvoir la conformité. Et ce, sans que les employés ne s'en rendent réellement compte. Les coins détente, les salles de sieste, les baby-foot et toutes les infrastructures vendant du rêve permettraient en fait de compenser les heures supplémentaires, la mauvaise ambiance entre collègues et les semaines de travail intensives.
    >
    >En outre, certains employés ressentiraient davantage de pression, considérant désormais que participer à ces programmes et ateliers est une tâche professionnelle semi-obligatoire; au point que la non-participation entraînerait une stigmatisation. Au bout du compte, leur quotidien rimerait avec stress et... mal-être.
    https://www.slate.fr/story/241606/pou...ique-sante-mentale-entreprise-travail
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  2. Quelque chose alors m’interpelle : pourquoi les chercheurs ne vont-ils pas jusqu’au bout de l’analyse des trajectoires des personnels souffrant de TMS ? Il est bien sûr essentiel de travailler sur la prévention. Du coup, on met un projecteur, et c’est capital, sur tout ce qui peut favoriser la prévention de ces troubles, et sur la façon d’aménager les postes de travail des personnes qui en sont atteintes, mais on s’arrête là. Or, il faut bien voir que le chômage est de plus en plus la destinée de ces problèmes de santé que l’entreprise ne veut ni prévenir ni gérer au sens de l’aménagement des postes de travail.

    Alors que les changements se multiplient dans le travail, on jette ceux qui ne parviennent pas à s’adapter. Il est plus facile d’individualiser les difficultés de santé rencontrées par un salarié, en se disant : « elle n’est pas parvenue à gérer sa charge de travail » ; « il n’a pas su gérer son stress » ; « il y a eu des antécédents » ; « elle ou il est fragile », etc.

    La fragilité est aujourd’hui vue comme une caractéristique personnelle et donc différentielle ; elle est pourtant une caractéristique du vivant. Quand on parle des « salariés fragiles », des « vulnérables », cela signifie-t-il donc qu’il y aurait des « invulnérables » ?
    https://www.alternatives-economiques....tm_campaign=BoostArt/DLhuilier/190429
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