frenchhope: technologie* + numérique*

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    https://tcrouzet.com/2020/02/14/mieux...numerique-pourri-que-pas-de-numerique
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  2. les collectivités territoriales mettent de l'argent public sur l'innovation numérique, pourtant la plupart n’ont pas vraiment de principes d’action sur les questions d’éthique, de coût énergétique, de maintenance, ou de privacy. Si on réussissait à leur faire ajouter cinq lignes sur la question dans leurs cahiers des charges, les concepteurs bougeraient, puis à leur tour les investisseurs, puis à leur tour les entreprises.
    https://usbeketrica.com/article/cesso...le-numerique-comme-la-solution-a-tout
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  3. Plus globalement, l’émergence de techniques de chiffrement robustes et simples d’utilisation, comme la cryptographie numérique à clé publique (7), doit conduire à repenser en profondeur la question de l’identité des personnes et des moyens de s’en assurer. Le rôle actuel de l’État comme autorité de délivrance des titres tient à sa capacité supposée à s’assurer de l’identité des demandeurs. Pour autant, on peut envisager d’autres systèmes plus décentralisés dans lesquels les familiers d’une personne attesteraient cette identité en signant cryptographiquement ses documents. Un tel mécanisme est déjà employé par les utilisateurs de la cryptographie pour signer les clés de leurs connaissances et ainsi augmenter leur niveau de confiance à l’égard de tiers. Une telle architecture correspondrait en fait à un retour aux fondements de l’identité en tant que connaissance partagée par les membres d’une communauté. Elle pourrait éviter le recours aux informations biométriques, d’usage délicat, car non révocables. Cependant, sous un régime autoritaire, elle aurait pour inconvénient majeur de rendre plus difficile l’établissement de faux papiers, de multiples personnes devant alors se porter garantes du détenteur du titre d’identité, et s’exposer avec lui.
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/04/PELLEGRINI/58551
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  4. >Partout la sécurité l’emporte sur la liberté (le libéralisme qui devrait pourtant prôner la liberté préfère finalement asseoir son pouvoir par la sécurité et la police, ce qui n’en fait plus tant un libéralisme qu’un fascisme). La société sécuritaire vise à « contrôler et gouverner les modes d’apparition »… Et pour cela, la technologie est son meilleur outil puisqu’il permet de justement de créer des “apparitions”, c’est-à-dire de prédire le risque et de le contenir, de calculer des probabilités, de faire apparaître des fantômes, des aberrations, des justifications chiffrées à l’inacceptable, de transformer les gens en spectres, les signes en signaux même et surtout si leur interprétation est fausse. La raison numérique a ainsi redonné vie au fantasme de la connaissance intégrale auquel rien n’échappera et qui considère le monde comme un réservoir où puiser sans fin. La machine est l’outil de l’extorsion et de l’extraction. La connaissance n’est plus qu’un appareillage, une forme d’organisation contraignante et totale. Or, constate Mbembe “en dépit de l’accumulation sans précédent de connaissances, les mauvaises idées, pauvres et simplistes, limitées, n’ont jamais autant fait fortune”. La technicisation de la vie ne nous rend pas plus rationnels ou raisonnables.

    >Pour Mbembe, le numérique est la continuation, sous d’autres formes, d’une discrimination sans fin qui vise à créer des zones d’indétermination juridique autour de certains pour les punir préventivement, depuis des approximations qui visent à les transformer en suspects avant même qu’ils aient été jugés ou condamnés. Le brutalisme est une accélération technique de la guerre sociale qui vise à mettre les gens en cage après avoir rendu leurs espaces de vie invivables. Pour certains : c’est la décélération, l’entrave, l’immobilisation, la sédentarisation forcée voire le confinement dans des réserves ou des camps (« L’immobilité des uns, souvent, est une ressource indispensable pour la mobilité des autres »). La prédation dépend de la capacité à contrôler les flux et les mouvements.

    >L’être humain ne poursuit plus sa liberté, mais sa puissance. Cette quête, pour s’assouvir, repose sur une violence organisée, une force destructive seule capable de faire justement démonstration de puissance à l’encontre des races et des classes superflues

    > Le solutionnisme technologique est mis au service de la seule puissance par le biais quasi unique d’une surveillance toujours plus intense et plus profonde. Il est assurément une maladie épidémique, une volonté de puissance qui s’exerce toujours à l’encontre de la liberté du plus grand nombre.
    http://www.internetactu.net/2020/06/0...rt-a-rendre-le-pouvoir-indestructible
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