>Il y a une autre forme de « recyclage » des gains d’efficacité, analogue à l’effet rebond mais beaucoup moins étudiée : c’est la progression incontrôlée de la complexité technique et fonctionnelle de nos objets. … » En lien avec la globalisation, nos objets sont devenus en quelques décennies considérablement plus compliqués que ceux des générations précédentes, tant par le nombre de composants que par leur complexité technologique. Les microprocesseurs, par exemple, se sont disséminés bien au-delà de nos ordinateurs et de nos portables. L’Internet des objets nous promet une vague encore plus puissante et étendue.
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>Or il est certain que cet effet de « profondeur technologique » pèse lourd dans la balance climatique, même si personne, à ma connaissance, ne l’a chiffré. Derrière nos objets et nos services quotidiens, on trouve maintenant des réseaux de plus en plus labyrinthiques d’activités productives, avec des myriades de fournisseurs en cascade – ce qui, soit dit au passage, rend irréaliste l’idée de certains économistes de pister précisément les impacts écologiques de ces chaînes en recensant toutes les activités qui les composent.
https://theconversation.com/leffet-re...annule-les-efforts-de-sobriete-197707
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fonder l’alimentation des ruminants sur l’utilisation des prairies et réduire les monogastriques libérerait une partie des 11 millions d’ha de céréales et d’oléoprotéagineux, tout en permettant de produire de quoi consommer 94 g de viande par jour.
Ces terres pourraient par exemple accueillir les légumineuses dont il faut augmenter les surfaces de 200 000 ha pour en manger comme préconisé 10 kg/an (contre 1,7 kg/an actuellement), ainsi que les fruits et légumes dont le solde net est de -470 000 ha alors même que nous n’en consommons pas assez !
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La comparaison de 4 filières de production de poulets révèle ainsi que les effets sont plus faibles pour le mode de production conventionnel en comparaison de la filière Bleu Blanc Cœur, mais aussi des labels rouge et bio ! La prise en compte de la fourniture de services et du bien-être animal inverse en revanche le classement !
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Adapter la consommation de protéines animales à nos besoins et renforcer la place des légumineuses, baser l’alimentation des ruminants sur les prairies et celui de monogastriques sur les co-produits, et favoriser les conduites d’élevage qui maximisent les services… Ces différents niveaux d’analyse aident à identifier les transformations prioritaires pour une alimentation saine et durable dans un environnement protégé.
https://theconversation.com/elevage-p...-savoir-pour-y-voir-plus-clair-194271
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Le dilemme n’est donc pas entre croissance et décroissance, mais entre un rythme plus ou moins rapide de la consommation des ressources naturelles non renouvelables (en particulier de l’énergie fossile) ou, en termes scientifiques, de la ressource que constitue la « dot entropique de l’humanité »
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« le capitalisme nous oblige à considérer de fait la croissance et le développement comme une identité, c’est-à-dire à voir dans la première la condition nécessaire et suffisante, en tout temps et en tout lieu, du second, l’amélioration du bien-être humain ne pouvant passer que par l’accroissement de la quantité de marchandises. » (souligné par moi).
https://www.cairn.info/revue-mouvements-2004-3-page-241.htm
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