Comme le souligne un récent rapport de la FAO, sur les quelque 6 000 espèces de plantes cultivées à des fins alimentaires, moins de 200 contribuent de manière substantielle à la production alimentaire mondiale et moins d’une trentaine fournissent 90 % des calories consommées, dont plus de 40 % dues au seul trio céréalier blé/riz/maïs. Or ces monocultures sont particulièrement vulnérables aux attaques de ravageurs (comme nous le rappelle la dramatique famine causée en Irlande en 1840 par le mildiou de la pomme de terre), nécessitant toujours plus de pesticides. Et l’on sait par ailleurs qu’une agriculture reposant sur la coproduction d’espèces variées est plus à même de résister au changement climatique.
https://theconversation.com/il-faut-v...e-sante-et-pour-lenvironnement-139790
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