Tags: physique* + astrophysique* + trou noir* + big bang*

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    https://www.facebook.com/notes/resona...araissent-en-premier/1650153955114575
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  2. Je réponds au post ci-dessous du 7 février où l'on me demande si les incohérences dans les différentes mesures de la constante de Hubble ne peuvent pas s'expliquer par la flexibilité de l'espace-temps.
    Ma réponse est non, je ne le crois pas, car ces incohérences pourraient s'expliquer bien mieux par le fait que le modèle standard décrivant l'expansion de l'univers pendant les 380 000 premières années invisibles après le big-bang est tout simplement trop simpliste, comme le suggère l'article. Je suis moi-même en désaccord avec notre façon de considérer le big-bang et de faire appel notamment à une inflation hallucinante qui s’arrête mystérieusement pour expliquer son expansion, ce qui me semble invraisemblable. Il ne me semble donc pas étonnant que des incohérences apparaissent dans la suite beaucoup plus tardive du scénario de l'expansion.

    Je profite de cette réponse pour vous rappeler que selon ma propre interprétation, le big-bang serait un trou noir (ou un trou blanc, selon qu'on se positionne à l'extérieur ou à l'intérieur). Vous savez en effet que je considère le futur comme déjà réalisé et l'écoulement du temps comme un déplacement dans un espace-temps où le temps est similaire à de l'espace (tous deux n'étant que de l'information). Si l'on considère maintenant la conscience comme première, plutôt que de faire appel à un déplacement il vaut mieux faire appel à un flux d'informations qui nous vient du futur. Il est en effet mathématiquement équivalent de considérer que nous nous déplaçons vers le futur ou que le futur vient vers nous, mais je préfère cette seconde interprétation parce qu'elle est beaucoup plus économe en concepts: plus besoin d'espace, de temps ni de matière, seulement d'un flux d'informations issues du futur et adressées à la conscience.

    Pour mieux comprendre le big-bang il faut alors le considérer lui-même comme un flux d'informations inverse, en tenant compte du fait qu'il existe toujours: le big-bang serait toujours à l’œuvre maintenant. Nous aurions donc un flux d'informations qui nous vient du futur, et à 14 milliards d'années lumière d'ici un autre flux d'informations qui serait absorbé par le "big-bang", exactement comme le ferait un trou noir qui recyclerait toute la création (de la conscience) dans un autre univers. Pas besoin de rajouter le concept d'inflation puisqu'on sait déjà qu'un trou noir avale toute la matière en la faisant s'effondrer au sein d'une singularité. Je note d'ailleurs que cette possibilité que le big-bang soit un trou noir est considérée sérieusement en physique, par exemple ici: https://www.outerplaces.com/…/17436-no-big-bang-black-hole-…

    Ceux qui ont lu le pic connaissent la suite, plus spéculative mais néanmoins séduisante à mes yeux (intuitifs): je pense que l'autre univers en question serait un espace-temps conjugué à temps inversé et donc replié vers le futur (c'est à dire vers nous), ayant pour conséquence l'existence de deux flux opposés d'information correspondant à deux situations de la conscience, la notre (moi) et celle du conjugué (soi), le flux inversé de ce dernier impliquant que l'entropie y diminue tout le temps au lieu d'augmenter, ce qui a pour vertu de conserver éternellement toute création (ou plutôt remodelage) de notre "soi" dans son état le plus ordonné qui soit. Cela a aussi pour importante conséquence que l'on s'y déplace par la pensée, puisque plus aucune contrainte mécanique issue de "conditions initiales" n'y sévit, autrement dit le "soi" se rend directement aux "conditions finales" adressées par son intention.

    Et pour clore le modèle, il me parait évident par souci d'élégance qu'il convient de faire se rejoindre (dans un éternel retour évolutif et donc en spirale) l'univers conjugué et le notre dans le futur, mais cette fois-ci par l'intermédiaire d'une myriade de trous blancs au travers desquels notre "soi" sélectionne à notre attention des potentiels non encore réalisables, mais déjà préparés via la "matière à penser" de ses intentions à l’œuvre dans le conjugué. Ces potentiels ne deviennent réalisables que lorsqu'on se connecte au "soi" pour en saisir l'intention, les amenant ainsi à faire partie de notre arbre de vie. On comprendra mieux ainsi tout l'intérêt de cette connexion.

    Délirant n'est-ce pas ?
    Mais est-ce bien assez délirant pour avoir une chance d'être vrai ?
    https://www.facebook.com/philippe.guillemant/posts/2383875898292272
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