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  1. Le travail n’est pas la source de toute richesse. La nature est tout autant la source des valeurs d’usage (et ce sont bien elles qui constituent de fait la richesse) que le travail, qui n’est lui-même que l’expression d’une force naturelle, la force de travail humain
    https://laviedesidees.fr/Foster-Clark-Le-pillage-de-la-nature.html
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  2. Nous avons choisi une approche qui permet d’utiliser l ‘énergie solaire, sans passer par un ensemble “panneau solaire / électrolyseur”. Notamment parce que les électrodes sont souvent produites à base de matériaux extrêmement chers, comme le platine.

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    Nous développons actuellement des photo-électrodes, sortes de panneaux solaires, qui trempent directement dans l’eau. Les rayons du soleil vont être absorbés pour produire des charges électriques, qui vont être directement rejetées dans l’eau pour « casser » les molécules d’eau et produire de l’hydrogène et de l’oxygène.

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    Ce mécanisme a plusieurs avantages. Déjà, le panneau solaire produit directement l’hydrogène dans l’eau, ce qui simplifie beaucoup le processus. Nous avons combiné une fine couche d’un matériau, appelé semi-conducteur III-V, qui absorbe très bien la lumière, avec une couche épaisse de silicium. Or, le silicium est un élément chimique extrêmement abondant sur Terre et peu cher. Nous avons donc réussi à montrer que l’utilisation de photo-électrodes à base de silicium permettait d’obtenir d’excellents résultats. C’est un élément déterminant pour évaluer le potentiel de notre procédé à être utilisé à grande échelle.

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    Les chercheurs ont testé et validé l’intérêt d’un procédé par thermocompression avec chauffage par induction. Il présente l’avantage d’accepter l’utilisation de nouveaux matériaux polymères et composites thermoplastiques, et notamment ceux issus du recyclage. « Nous sommes au début d’une nouvelle histoire dans la manière de fabriquer les modules photovoltaïques, en particulier en repensant différemment toute la démarche de l’éco-innovation, se réjouit la spécialiste. Ce nouveau procédé d’assemblage va nous permettre d’ouvrir le champ des possibles en termes de matières. »

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    Par exemple, il va être possible d’utiliser des matières recyclées issues de la filière automobile, comme c’est le cas du polypropylène, et de l’associer à des fibres de carbone recyclées. Avec le procédé standard de lamination, l’utilisation de ces matières est impossible. Le chauffage par induction produit une montée en température très rapide, jusqu’à 250, voire 270 degrés, et n’engendre pas de dégradation des cellules photovoltaïques, ce qui permet de conserver leurs performances et d’optimiser la rentabilité industrielle. Cette nouvelle technologie permettra aussi d’intégrer de plus grandes quantités de composites thermoplastiques dans la fabrication des modules, qui présentent l’intérêt d’être réutilisables, au contraire des thermodurcissables.

    Dans cette démarche d’éco-innovation, le CEA-Liten et l’INES mènent également des travaux de recherche dans le but de réduire la quantité d’argent dans les modules en développant une nouvelle technologie d’interconnexion des cellules photovoltaïques. « Nous sommes au tout début de ce programme, mais je pense que nous pourrons parvenir à une preuve de concept dès l’année prochaine », conclut Aude Derrier.
    https://www.techniques-ingenieur.fr/a...hydrogene-vert-a-grande-echelle-11787
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  3. « Grâce à un procédé mécanique développé par le CEA, nous avons démontré que l’on peut désassembler des modules photovoltaïques pour récupérer le verre et le remettre en l’état dans un nouveau cycle d’assemblage par lamination, explique Aude Derrier, Cheffe de service au CEA-Liten. Nous avons prouvé qu’il n’induisait pas de dégradation sur le produit, et qu’il permettait d’atteindre les mêmes performances et la même durabilité qu’un verre neuf. »

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    La deuxième particularité concerne la face arrière. Traditionnellement, elles sont conçues à l’aide de films tri-couches à base de PET (Polytéréphtalate d’éthylène) et de PVDF (Polyfluorure de vinylidène), dont le rôle est d’assurer une protection contre la pénétration de l’humidité. Ici, les chercheurs ont utilisé un composite thermoplastique, constitué d’une combinaison de fibres végétales (lin et basalte) associées à une résine thermoplastique. Étant donné que le lin a tendance à gonfler en cas d’humidité, engendrant des dégradations du comportement thermomécanique des cellules photovoltaïques – celles-ci n’étant plus en compression, mais en traction -, l’emploi du basalte a pour effet de contrecarrer ce phénomène. Et au final, cette nouvelle face arrière permet d’atteindre les mêmes niveaux de durabilité et d’étanchéité qu’un panneau standard.

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    Sur le plan du rendement photovoltaïque, des performances identiques aux produits standards à base de verre encapsulant « backsheet » ont été constatées, et ce, quelle que soit la technologie solaire utilisée : PERC (Passivated Emitter and Rear Contact), HJT (hétérojonction), ou TOPCon (Tunnel Oxide Passivated. Contact). Tandis que l’analyse du cycle de vie (ACV) de ce nouveau produit a pu être améliorée grâce à une réduction de l’empreinte carbone. « Nous avons gagné environ entre 50 et 80 kg de C02eq/kWp (kilowatt peak) comparé à des panneaux standard, précise Aude Derrier.
    https://www.techniques-ingenieur.fr/a...ne-des-panneaux-photovoltaiques-11821
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