>"Les États doivent être cohérents. Si vous croyez qu'il n'y a pas d'immunité pour les fonctionnaires de l'État devant un tel tribunal international, alors vous devez accepter que si la Russie crée un tribunal international spécial, par le biais d'un traité avec des alliés ou des États amis, les fonctionnaires occidentaux n'auront pas non plus d'immunité devant ce tribunal. Alors, les États sont-ils prêts à s'engager dans cette voie ?", s’interroge Vaios Koutroulis.
https://fr.euronews.com/my-europe/202...serait-pas-sans-risque-pour-loccident
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>l’humanisation de la guerre n’incite pas les décideurs politiques à rechercher activement et les opinions à exiger la paix, ce qui explique pourquoi certaines guerres sont devenues « sans fin ». Selon lui, la guerre « humanisée » conduit à l’abandon de la paix comme objectif politique.
>le discours de la guerre humanisée, qui insiste tant sur l’encadrement par le droit international humanitaire, a surtout été instrumentalisé pour légitimer le recours aux moyens militaires par les États-Unis dans des États du Sud global, tels que l’Afghanistan, l’Irak, la Somalie ou le Yémen 4 » . Plus encore, ce discours a fixé les paramètres du débat public relatif à l’usage de la force ; ce débat se focalise sur les moyens militaires et se penche moins sur le « droit de faire la guerre » (jus ad bellum). Samuel Moyn constate néanmoins qu’une véritable critique politique et juridique de la guerre, qui ne se focalise pas sur les moyens, a vu le jour au sein de l’administration Obama dans le contexte du conflit syrien. Mais il s’agit d’un cas relativement exceptionnel.
>À la lumière de ces éléments, on peut se demander si la guerre « humanisée » et ses justifications ne constituent pas aussi une source d’inspiration pour les États qualifiés de non-libéraux.
https://laviedesidees.fr/Humaniser-la-guerre.html
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