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    https://www.alternatives-economiques.fr/travailler-polluer/00103716
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  2. L’image du capitalisme qui en ressort est celle d’une subtile « dialectique entre pillage et productivité » (p. 195), au sein de laquelle « la condition pour que certains travaux aient de la valeur est que la plus grande partie du travail n’en ait pas » (p. 270). Le capitalisme dans la toile de la vie entre ici en résonnance directe avec les travaux d’histoire environnementale qui ont mis en évidence le caractère violent et prédateur du capitalisme dans les marges du secteur marchand officiel, à la manière par exemple dont Anna L. Tsing raconte la captation sauvage et dérégulée des forêts indonésiennes 2 » . Cette insistance sur le caractère structurel des bordures ou des « frontières » du marché officiel met au premier plan le fait que le système capitaliste est un mode de production qui ne paye pas ses factures. La thèse défendue par Moore est que, s’il devait rémunérer l’ensemble du travail de la nature humaine et non humaine qui est véritablement à son service, alors il s’effondrerait purement et simplement.
    https://laviedesidees.fr/Vers-la-fin-du-Capitalocene
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  3. Le temps libéré permet un autre type d’enrichissement par de nombreuses activités que l’on peut effectuer soi-même plutôt que d’acheter un service : cuisiner, faire des travaux dans sa maison, coudre, jardiner, réparer sa voiture ou son vélo, etc.

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    Depuis des décennies, l’opposition idéologique au partage du travail se heurte à une réalité implacable : le nombre d’actifs augmente plus vite que la quantité de travail disponible. Durant la période 1980-1989, le volume total d’heures travaillées était de 38,5 milliards par an, avec une population active de 24,7 millions de personnes. De 2010 à 2019, le nombre d’heures travaillées atteignait 41,9 milliards par an en moyenne, soit une croissance de 7,9 %, tandis que la population active s’élevait à 29,4 millions, soit une croissance de 15,7 % (12). Nous vivons donc dans une société où le travail est très mal réparti. Certains travailleurs cumulent un grand nombre d’heures, tandis que d’autres sont sans emploi.

    Si la réduction du temps de travail peut s’inscrire dans la réponse au dérèglement climatique, il ne s’agit pas d’opposer l’emploi au climat. Bien au contraire ! La transformation de nos sociétés dans le cadre de la transition énergétique permettrait de créer un grand nombre d’emplois. Le scénario de l’association négaWatt pourrait conduire à la création de 630 000 emplois d’ici à 2030, ce que confirment d’autres études (13). À ces emplois devraient s’ajouter ceux liés aux métiers du bien-être, soit un million supplémentaire selon Gadrey (14). Mais, quel que soit le scénario, ce sera insuffisant pour combler le manque actuel. En intégrant les catégories A, B, C (les personnes sans emploi ou en activité réduite et tenues de rechercher un emploi), on compte 5,7 millions de chômeurs en France métropolitaine — et ces chiffres ne tiennent pas compte de tous ceux qui sont éloignés de l’emploi sans être inscrits au chômage. Mieux répartir le travail et la valeur qu’il crée restera donc toujours nécessaire.

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    « Il faut d’une part réduire le temps de travail pour en améliorer le partage et d’autre part modérer la croissance, voire annuler l’augmentation de la production en transférant les gains de productivité non pas sous forme de revenus, mais sous forme de temps libre. Et tout cela est acceptable si on met bien l’accent sur ce qu’on gagne — du temps — par rapport à ce qu’on perd : une consommation qui n’est pas tant que cela synonyme de plaisir et de bonheur. »
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/06/LECOEUVRE/63211
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  4. La situation que nous vivons aujourd’hui est différente. Mais si le télétravail n’a pas été mis en place pour des questions de protection de l’environnement, il a eu dans sa forme contrainte et à temps plein un impact non négligeable : soit la limitation de l’utilisation des transports et la baisse de la pollution conséquente avec 3,3 millions de déplacements évités chaque semaine.

    Malheureusement, cette limitation des déplacements a eu pour conséquence une relocalisation les activités du quotidien autour du domicile, induisant une augmentation des livraisons de repas et de biens de consommation courante.

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    La mise en place du télétravail en mode dégradé contribue à l’augmentation des risques psychosociaux. On constate ainsi une porosité de la frontière vie personnelle et vie professionnelle, un sentiment d’isolement, des formes de stress, des risques de burn-out et, parfois même, le développement de nouvelles formes de harcèlement « connecté ».

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    De nombreuses dérives sont apparues dès le premier confinement : temps de travail excessif, empiétement entre vie professionnelle et vie privée, difficultés à déconnecter. Rappelons que le confinement n’exonère pas les employeurs de leur obligation générale de sécurité à l’égard de leurs employés (articles L4121-1 et L4121-2 du code du travail).

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    Citons en premier lieu l’étude de perception CSA pour Malakoff Humanis, réalisée du 15 au 20 avril 2020 : 33 % des télétravailleurs estiment que ce contexte particulier de télétravail a un impact négatif sur leur charge de travail et 30 % sur leur motivation ; 30 % des télétravailleurs confinés estiment que leur santé psychologique s’est dégradée ; 28 % estiment que leur charge mentale a augmenté ; 39 % ont du mal à articuler temps de vie professionnelle et personnelle ; 45 % des télétravailleurs ont du mal à se déconnecter du travail. Enfin 28 % vivent des tensions avec leur entourage familial.

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    Un sondage OpinionWay – conduit du 31 mars au 8 avril 2020 auprès de 2 005 salariés représentatifs pour le cabinet « Empreinte Humaine » et portant sur l’impact de la crise sanitaire sur la santé psychologique des salariés – montre qu’après seulement 2 à 3 semaines de confinement le bien-être psychologique des travailleurs s’était déjà largement dégradé ; c’est 10 points de moins que l’enquête Eurofound réalisée en 2016. 44 % des collaborateurs se disent anxieux et perçoivent une détresse psychologique. Ceci concerne davantage les femmes (22 % en détresse élevée contre 14 % pour les hommes).
    https://theconversation.com/le-teletr...s-enseignements-du-confinement-151886
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  5. En s’appuyant sur les données de 29 pays de l’OCDE entre 1970 et 2007, une étude publiée en 2012 révélait qu’une réduction de 10 % des heures de travail ferait chuter l’empreinte écologique de 12,1 %, l’empreinte carbone de 14,6 % et les émissions de CO2 de 4,2 %.

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    Nous avons découvert qu’en ramenant ces résultats à l’échelle du Royaume-Uni, une semaine de travail de quatre jours réduirait de 898 millions le nombre de kilomètres hebdomadaires parcourus par les salariés se rendant au travail, ce qui diminuerait la consommation de carburant et les frais de déplacement. Dans ce scénario, le kilométrage en voiture pourrait chuter de près de 9 %. Plus de la moitié (51 %) des employés ont déclaré qu’ils conduiraient moins leur voiture, contractant la distance hebdomadaire parcourue de 16 à 30 kilomètres.

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    La diminution du temps de transports aurait d’autres bénéfices, notamment en matière de santé, en réduisant la demande de produits et de services de santé très émetteurs tels que les traitements hospitaliers, les visites chez le médecin généraliste ou les médicaments. La diminution du stress et de l’anxiété liés aux bouchons aura également des effets positifs sur la santé mentale, particulièrement chez les femmes.

    Avec trois jours de week-end, les travailleurs auront davantage l’opportunité de faire du sport, de passer du temps dehors ou de faire d’autres activités qui améliorent leur bien-être physique et mental. Cela se traduit là aussi par un recours moindre aux services de santé polluants.

    Travailler un jour de moins dans la semaine signifie aussi moins de besoins en biens et en services que l’on utilise au bureau. Les ordinateurs et les machines fonctionneront plus longtemps, la papeterie et les uniformes seront être remplacés moins souvent, le personnel de ménage nettoiera moins régulièrement, etc.

    C’est potentiellement un cercle vertueux, car un meilleur cadre de vie, moins pollué, peut améliorer les niveaux de productivité. C’est pourquoi les avantages environnementaux d’une semaine de quatre jours peuvent également être considérés comme un investissement dans le capital humain.

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    Les bénéfices nets dépendent de la façon dont les travailleurs utilisent ces trois jours de temps libre. S’ils emploient ce jour de congé supplémentaire à partir en week-end en avion, conduire une voiture de sport de luxe ou regarder la télévision à la maison avec le chauffage ou la climatisation au maximum, ces heures de travail réduites pourraient même devenir néfastes pour l’environnement.

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    Une semaine raccourcie ne sera pas non plus si bénéfique si le travail de cinq jours est condensé en quatre avec des horaires démentiels (comme cela s’est produit dans une expérience dans l’État américain de l’Utah). Les employés seront alors amenés à hiérarchiser les tâches et à travailler plus longtemps, ce qui entraîne de l’anxiété, un stress lié aux performances et donc une augmentation de la demande de soins.

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    Il est donc essentiel que les salariés comprennent l’ensemble des enjeux de cette proposition. Les diverses structures économico-sociales devraient apporter leur soutien ainsi que des programmes de formation appropriés devraient être mis en place.

    Chacun doit être prêt à changer ses perspectives et à modifier son comportement de manière positive. À cette condition seulement, la semaine de quatre jours pourra produire les bénéfices escomptés pour les travailleurs, leur famille, leurs employeurs et l’environnement.
    https://theconversation.com/travaille...ui-mais-a-certaines-conditions-152102
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    https://bpetit.nce.re/fr/2020/08/pour...A9-mon-job-qui-avait-tout-pour-plaire
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