frenchhope: arborisation* + urbanisme* + végétalisation*

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  1. en matière de verdure, les villes disposent d’une large marge de progression : seul 1,3 % de leur budget est consacré aux espaces verts (Palmarès des villes vertes 2020) alors que 8 Français sur 10 trouvent qu’il n’y a pas assez de végétal en centre-ville. Il faut dire que la solution n’est pas toujours aussi simple que de planter des arbres ou des bosquets. Certains environnements urbains très denses et minéralisés sont difficiles à végétaliser.

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    « Aujourd’hui, l’eau de pluie est généralement récupérée par les avaloires et rejoint régulièrement les eaux grises. Elle demeure ensuite très longtemps dans le réseau jusqu’à ce qu’elle rejoigne une usine de traitement. Quand il pleut beaucoup, le réseau sature, on ouvre les vannes, et une partie de ces eaux sont gâchées. À l’inverse, en période de canicule, l’eau demeure bloquée dans le réseau tandis que les plantes urbaines meurent sous la chaleur.

    L’idée est donc de récupérer immédiatement cette eau à la source, de la conserver et de s’en servir pour irriguer les plantes de manière continue. On maintient ainsi un milieu humide qui réduit le stress hydrique des plantes, leur permet de résister aux périodes de chaleur et s’affranchit de la contrainte d’arroser », résume Elodie Stephan, qui affirme réduire ainsi les coûts d’entretien de 80 % par rapport à un espace vert classique. Cette solution biomimétique est inspirée du bocage, structure rurale ancestrale permettant de récupérer l’eau qui ruisselle dans les champs pour alimenter les arbres plantés sur des talus autour.
    https://usbeketrica.com/fr/article/de...ions-concretes-pour-repenser-la-ville
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  2. Une des rares études menées en Europe sur l’efficacité de la « méthode de Miyawaki » fait état de 61 à 84 % de mortalité des arbres 12 ans après la plantation. Ce n’est pas un problème en soi, cela signifie seulement que toutes les jeunes pousses plantées dans une métropole ne donneront pas, à terme, des arbres. La nuance est de taille.
    https://theconversation.com/methode-m...e-sont-pas-vraiment-des-forets-155091
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  3. En ville, l’idée de «débitumiser» et de «désimperméabiliser» fait son petit chemin. Paris promet de faire sauter le bitume sur 12,5 hectares d’ici 2020. A Angers, classée première au palmarès des «villes vertes», la municipalité «propose aux habitants de couper un bout de trottoir devant leur résidence, à charge pour eux de végétaliser ces espaces», explique Isabelle Le Manio, adjointe à l’environnement, aux espaces verts et aux cimetières sur le site l’Info durable. Résultat : 400 mini-jardins.

    Aucun militant de la question climatique ne prétend que des plantations massives d’arbres pourraient absorber les millions de tonnes de CO2 produites par l’activité humaine. En revanche, leur présence, même modeste, fait du bien aux poumons. Dans une étude mondiale, intitulée «Planter pour un air sain» et présentée en 2016, l’ONG environnementale The Nature Conservancy a évalué l’impact des arbres sur la qualité de l’air : un seul peut éliminer jusqu’au quart de la pollution qui l’entoure dans un rayon de cent mètres, affirme l’étude. Un grand sujet peut «avaler» jusqu’à 5,4 tonnes de CO2 par an et 20 kilos de poussière, a calculé de son côté le rapport du cabinet Astérès, commandé par l’Union nationale des entreprises du paysage.

    Combien ça coûte de planter ? Toujours moins que de construire. Dans les aménagements d’espaces publics, c’est le minéral qui alourdit l’addition. Et si l’on dépasse la seule lecture des factures, on constate que les «externalités positives» des arbres, en clair leurs bons effets, ont une valeur tout à fait chiffrable. Ainsi le rapport du cabinet Astérès estime-t-il qu’augmenter les espaces verts des villes de 10 % ferait baisser les dépenses de santé de 94 millions d’euros en diminuant les cas d’asthme et d’hypertension.
    https://www.liberation.fr/amphtml/fra...pee_1742142?__twitter_impression=true
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  4. Une modélisation effectuée le 8 juillet 2010 à 16 heures dans une rue de Nantes large et haute de 21 m, orientée nord-sud, a établi que la présence de deux façades végétalisées permettait d’abaisser la température ressentie de 0 à 3 °C. Mais en remplaçant celles-ci par deux rangées d’arbres plantés au milieu de la rue, hauts de 9 m et formant un feuillage continu sur une distance de 250 m, on gagne alors… 10 °C, raconte Sciences et Vie.

    On ne plante pas n’importe quelle espèce, et on ne plante pas n’importe où, ni n’importe comment. L’annonce faite par la mairie de Paris, le 13 juin, de la création de « forêts urbaines sur 4 sites emblématiques à Paris » (les voies sur berge, la place de l’Hôtel de Ville, l’arrière de l’opéra Garnier et le parvis de la gare de Lyon), pourtant dans la continuité d’une dynamique active de végétalisation, a ainsi été critiquée par les associations écologistes - au-delà même des accusations d’électoralisme - comme étant un ajout cosmétique pendant que la ville continue d’artificialiser les sols, comme le raconte Le Monde. « Anne Hidalgo veut des forêts urbaines… alors qu’elle a bétonné Paris, s’insurge Pierre Liscia, élu Les Républicains (LR) dans le XVIIIe arrondissement. La Maire de Paris doit résoudre une équation impossible : honorer sa promesse folle de bâtir 10 000 nouveaux logements par an à Paris alors que le foncier disponible est si rare sans détruire le peu d’espaces verts que compte la capitale ».

    L’objectif : débitumer les cours d’école pour créer des espaces verts, comme c’est aussi le cas à Paris avec la transformation de trois premières cours d’école « oasis » à l’été 2018. A priori, l’idée semble idéale. En réalité, « c’est quelque chose qui est très peu accepté par les parents : ils se posent des questions sur la sécurité, sur la salissure… Du coup, nous avons la Fédération des parents d’élèves contre nous »

    Les villes annoncent des “oasis urbaines” parce qu’elles ont des moyens, mais ce ne sera pas suffisant. Toutes les 3D des architectes sont très végétales, très inspirantes et vous donnent envie d’y vivre, mais ensuite qui va entretenir ces espaces ? Les bailleurs ? Les citoyens doivent faire leur part, pour que leur ville soit vivable. »
    https://usbeketrica.com/article/canic...les-villes-maintenant-encore-possible
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  5. -
    https://www.franceinter.fr/emissions/...dito-carre/l-edito-carre-20-juin-2019
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