frenchhope: capitalisme* + 0_archivebox*

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    https://korii.slate.fr/biz/pdg-micros...italisme-ethique-environnement-profit
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  2. la technique s’auto-accroît en suivant sa propre logique, piétinant la démocratie, épuisant les ressources naturelles, rendant l'avenir impensable.6 Et Étienne Maclouf de conclure : « Désormais basée sur l'innovation, notre économie tend à élever les organisations industrielles et technologiques » au rang d'entités biologiques qu'il faut libérer » en accroissant leurs capacités stratégiques et en favorisant leur accès aux ressources dont elles dépendent pour fonctionner. » Ce qui les met stratégiquement en conflit avec les intérêts de la communauté humaine et l’idée de communs.
    https://blogs.mediapart.fr/edition/co...ia#at_medium=custom7&at_campaign=1047
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  3. les gouvernements se copient les uns les autres et finissent par se référer à un même modèle de diffusion de la pandémie

    L’offensive des multinationales du numérique a pour contrepartie une désarticulation des systèmes productifs nationaux et une polarisation des sociétés selon une ligne de fracture entre les groupes et les professions qui prospèrent dans la mise en concurrence des territoires et les autres, les perdants, dont le niveau de vie stagne, voire baisse. Tel est le terreau dont se nourrissent les mouvements qui défendent l’identité nationale et demandent à l’État de les protéger du grand vent de la concurrence internationale, qu’ils n’ont pas les moyens d’affronter.

    Un premier avenir pourrait résulter d’une alliance entre les techniques numériques et les avancées de la biologie pour aboutir à une société de surveillance généralisée qui institue et rend possible une polarisation entre un petit nombre de riches et une masse de sujets rendus impuissants par l’abandon de l’idéal démocratique.

    Le second avenir pourrait résulter de l’effondrement d’une telle société. La dislocation des relations internationales et l’échec du combat contre la pandémie par des moyens purement médicaux (traitements, vaccins, ou à l’opposé obtention d’une immunité collective) montrent la nécessité d’un État social qui devient le tuteur d’une démocratie étendue à l’économie. Et qui, face aux menaces sanitaires, s’emploie à renforcer l’ensemble des institutions nécessaires à la santé collective et conçoit l’éducation, le mode de vie et la culture comme autant de contributions au bien-être de la population.
    https://www.monde-diplomatique.fr/2020/11/BOYER/62392
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  4. « Les corrections de Twitter, en revanche, provoquent des effets très différenciés, expliquent les chercheurs. Chez les démocrates, elles font baisser la croyance dans la fraude postale. Chez les républicains, on observe exactement l’inverse. La croyance dans la fraude électorale est plus élevée chez les sujets exposés aux corrections et aux avertissements que dans le groupe de contrôle — la preuve d’un effet boomerang. » En somme, la campagne de rééducation renforce le crédit des « fake news » chez ceux qui y croient déjà et qu’on cherche à instruire du contraire.

    Même avec intelligence, prendre les gens pour des imbéciles reste un pari perdant.
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/01/RIMBERT/62673
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  5. Dans l’ère des machines, nous sommes invité à ne plus être l’ouvrier impuissant des Temps modernes, mais à être en symbiose les uns les autres, comme les machines le sont elles-mêmes entre elles.
    http://www.internetactu.net/2021/01/2...isme-et-une-surveillance-sans-limites
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  6. "Privatiser ce mot et le transformer en emblème publicitaire est une décision que nous ne pouvons pas partager. Vous décidez de brader le nom de « Vendôme ». Il ne s’agit pas d’une vente temporaire, d’une licence, ou d’une convention d’exploitation mais bien d’une cession définitive à une très grande multinationale pour … 10 000€.

    ***

    les mots me manquent. Les mots commencent à nous manquer. Il ne peut y avoir de parle libre si les mots sont achetés. C'est une idée que l'on croyait jusqu'ici réservée à la science-fiction dystopique mais les pauvres en mots, les exclus du langage, les famines linguistiques même ne semblent plus impossibles. Il s'agit de partir d'une abondance et d'un commun pour le privatiser et en organiser la rareté. Heureusement les ressources de la langue sont infinies, on pourrait donc se permettre de rester un peu optimiste. Or c'est précisément car le capitalisme arrive à bout de l'exploitation spéculative de ressources finies qu'il en vient à s'intéresser à la langue. Il ne se tourne pas vers elle par défaut mais par anticipation. On se devra donc d'être vigilant.e.s.
    ***

    "La marque c'est le vol." Ce n'est pas moi que le dit mais Michel Serres, dans ce texte aussi court que remarquable : "La guerre du propre contre le commun." Voici la fin du texte :

    "Autant il est facile de trouver l’origine du mot marque et sa fonction linguistique dans le droit de propriété, autant la date de son apparition historique sur le marché reste, à ma connaissance, inconnue.

    Sauf que, feuilletant un vieux grimoire de l’époque hellénistique, je découvris que les putains d’Alexandrie sculptaient en négatif leur nom et leur adresse sous les semelles de leurs sandales et les imprimaient ainsi en marchant sur le sable de la plage. Marchant, elles marquaient.

    Leurs clients les suivaient à la trace. La publicité, rien de plus rationnel, fut inventée par les filles publiques. Comment nommer le titulaire d’une marque ? Un fils, en droite ligne, de ces putains alexandrines."

    Emmanuel Macron - et Nicolas Sarkozy avant lui - sont donc autant de fils de ces mêmes putains alexandrines.

    ***

    "La marque, c’est le vol. Un vol dont l’acheteur est certes victime, mais il s’agit surtout, à mes yeux, d’un viol de la langue. À leur profit, les noms propres volent les noms communs, dont les termes parlent d’eux-mêmes : ceux-ci désignent le bien commun ; ceux-là se réfèrent à la propriété. Une marque pose donc la question du droit de propriété et la résout en s’appropriant une chose commune."
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2021/02/climat-planete-vendome.html
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