frenchhope: capitalisme* + 2nd_frm*

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  1. quand on dit « L’espérance de vie a augmenté grâce au capitalisme », on se trompe. En réalité, l’histoire de la médecine a montré que l’espérance de vie a augmenté grâce à l’assainissement des villes, à une meilleure alimentation, à l’application de règles d’hygiène élémentaires, à une meilleure compréhension du fonctionnement du corps humain et de ses milieux de vie… Certainement pas grâce aux avancées high-tech de la médecine ! Celles-ci peuvent avoir leur intérêt, elles permettent notamment de soigner des maladies incurables ou de réparer des blessures profondes que l’on ne pouvait pas réparer auparavant. Mais elles n’expliquent pas à elles seules l’augmentation de l’espérance de vie. Donc dire qu’il faut continuer à développer les solutions techniques les plus coûteuses et les plus lourdes revient à agiter un paravent pour construire des marchés et des désirs artificiels.

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    Le train n’est donc pas intrinsèquement écologique, surtout si on entend par écologique l’absence d’impact sur le milieu. Il ne devient écologique que si on le compare à d’autres systèmes de transport encore pires, notamment l’avion et la voiture. On retrouve ici la question des seuils, des échelles, des limites. Évidemment que dans le débat actuel, il faut soutenir et encourager le train. Mais il faut aussi se poser la question suivante : de quoi parle-t-on quand on parle de train ? Il convient d’ouvrir le débat, car il n’y a pas un train dans l’absolu mais plusieurs choix de modèles ferroviaires, plusieurs systèmes techniques. Entre les trains les plus high-tech qu’on vante souvent dans les pubs en les présentant comme des sortes de navettes spatiales et les trains low-tech, qui vont moins vite, il y a une énorme différence. Le TGV va plus vite, certes, mais il dépense aussi beaucoup plus d’énergie, surtout au-delà de 200 km/h. Sans compter le sous-investissement chronique dans le réseau français, qui comptait 60 000 kilomètres de voies ferrées en 1950, contre 30 000 aujourd’hui. Donc quel choix on fait ? Quels « progrès » on choisit de faire entre la densité du réseau et la vitesse, la puissance ? C’est là qu’il y a de la politique, et donc des choix à faire. À chaque fois qu’un politique dit « Je défends le train », il faudrait lui demander : « De quel train parlez-vous ? »
    https://usbeketrica.com/fr/article/fr...s-dans-un-presentisme-qui-nous-aliene
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  2. -
    https://twitter.com/_L_O_I_C_/status/1589660460638302208
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  3. @NDA: ce que j'apprécie le plus chez elle, c'est qu'elle ne mâche pas ses mots, elle est féroce. N.B : elle a un compte Twitter désormais.
    https://www.youtube.com/watch?v=MU7ntLK-Ky8
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  4. Le travail n’est pas la source de toute richesse. La nature est tout autant la source des valeurs d’usage (et ce sont bien elles qui constituent de fait la richesse) que le travail, qui n’est lui-même que l’expression d’une force naturelle, la force de travail humain
    https://laviedesidees.fr/Foster-Clark-Le-pillage-de-la-nature.html
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  5. >C’est ce ralentissement de la diffusion du savoir technique qui crée une économie de firmes superstars. Et ce ralentissement a des impacts sur la productivité, les inégalités… Pour Bessen, l’enjeu est d’améliorer le partage de l’information. 

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    > Une fois que les nouveaux leaders techniques sont apparus, la disruption décline. Et cette transformation du paysage compétitif a des conséquences majeures sur la croissance de la productivité, les inégalités et la politique. 

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    >“Dans des marchés différenciés par la qualité, les petites entreprises ont peu d’incitation pour améliorer leur qualité, car l’améliorer signifie être moins différencié de leurs rivaux, être confronté à une compétition plus forte” et donc, possiblement, faire moins de profits. De même, les grandes entreprises qui investissent dans la qualité coupent la croissance de leurs petits concurrents. Pour Bessen, la disruption décline parce que l’accès aux nouvelles technologies est limité. D’une manière contre-intuitive, avance-t-il, la diffusion technologique s’est ralentie. 

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    >Les systèmes logiciels donnent aux entreprises l’avantage de différencier leurs produits de leurs rivaux, mais ne leur permettent pas nécessairement d’augmenter la taille de leurs marchés. Pour cette raison, les firmes superstars ont peu d’intérêt à proposer des licences ou à partager leurs technologies. Cela a pour conséquence de limiter l’accès aux nouvelles techno et donc de rendre difficile l’essor de toute concurrence. Le problème de ce ralentissement est profond, prévient Bessen, pas pour les profits des firmes superstars bien sûr. Mais à terme, c’est la concurrence qui devient impossible. Mais plus encore, explique Bessen, à terme, les nouvelles entreprises peinent à innover, notamment parce que leurs employés ne peuvent plus acquérir des compétences essentielles qui ne sont disponibles que chez les firmes superstars. 

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    >si les firmes dominantes ne sont plus concurrencées voire concurrençables, c’est parce qu’elles ont accès à des technologies clefs qui ne sont pas accessibles à leurs rivaux.

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    >“votre salaire ne dépend pas seulement de la qualité ou de la quantité de travail que vous faites, de l’éducation que vous avez eu la chance de recevoir, mais de plus en plus de savoir pour qui vous travaillez”. Et les modèles de recrutement sont en train d’accélérer la ségrégation estime Bessen.

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    >“Les entreprises superstars ne font pas que saper la cohésion sociale, elles augmentent la ségrégation économique”. La ségrégation des travailleurs par compétence est allé croissante.

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    >nous assistons à une stratification inédite de la force de travail (sans compter qu’elle se stratifie également dans sa localisation, 21% venant des 10 plus grandes villes du monde…). Ce n’est pas seulement que les inégalités progressent, estime Bessen, le problème, c’est qu’elles cristallisent… alimentant un ressentiment puissant à l’égard des élites. 

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    >Le problème souligne Bessen, n’est pas que le logiciel soit complexe, c’est qu’il soit propriétaire. Le logiciel ouvert est bien moins ouvert aux abus. La lumière est bien souvent le meilleur désinfectant, disait déjà le juge à la Cour suprême américaine, pionnier de la concurrence régulée, Louis Brandeis. 

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    >La maîtrise logicielle, l’accaparement des données et des possibilités de traitements, la concentration autour de quelques acteurs clés est en passe de devenir indéboulonnables du fait des niveaux d’investissements inépuisables dont ils disposent. Elle ne se résoudra pas en leur demandant d’ouvrir un peu plus. Ils le font très bien. Ces acteurs savent très bien ce qu’ils ouvrent et ce qu’ils capitalisent par devers eux. Les entreprises superstars risquent de rester longtemps les maîtres d’un jeu dont elles décident de tous les paramètres. Et les investissements publics sont si peu à niveau, qu’on ne peut même plus penser qu’ils puissent en changer ou en orienter les règles.
    https://hubertguillaud.wordpress.com/...ut-on-reguler-le-capitalisme-supersta
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