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  1. Ce faisant, Houellebecq fait écho au concept de « modernité liquide » développé par le sociologue Zygmunt Bauman. Face à un monde soumis au changement permanent et à l’obsolescence programmée, marqué par la fin des solidarités traditionnelles et la dilution des processus de décisions, l’individu au travail se retrouve seul sous le poids de responsabilités qu’il ne peut pas assumer. Il ne peut plus compter que sur lui-même.

    Le salarié moderne devient donc « liquide », multipliant les appartenances et cherchant à faire valoir ses compétences au plus offrant. Il veut choisir son organisation, son métier, être traité en client et vivre une expérience collaborateur unique. La consommation, ersatz de son identité sociale, apparaît comme un comportement réflexe dopé par la publicité dont le rôle « vise à vaporiser le sujet pour le transformer en fantôme obéissant du devenir. Et cette participation épidermique, superficielle à la vie du monde, est supposée prendre la place du désir d’être » (Rester vivant et autres textes).

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    Houellebecq n’est pas dupe, ceci n’est qu’un miroir aux alouettes. Ses antihéros, pris par le jeu de la consommation, tombent finalement dans le piège qui leur est tendu. Si consommer devient la fin de toute chose, alors l’organisation du travail ne peut y échapper. Et que consomment les organisations en retour ? Rien de moins que les individus qui travaillent pour elles.
    https://theconversation.com/apres-hou...ellebecq-sociologue-du-travail-171992
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  2. -
    https://blogs.mediapart.fr/sons-feder...ce-un-revenu-universel-sans-condition
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