L’humanisme rationaliste, qui fonde sa vision du monde sur l’individu, ses droits, sa liberté et son épanouissement, mène à la démocratie (2). Mais « les droits universels de l’homme, la liberté et l’égalité, sont de la littérature et de l’abstraction, mais pas des faits ». Dans les faits, la démocratie n’est que le « masque du pouvoir de l’argent », qui s’appuie sur l’atomisation de la société, l’exacerbation des désirs, un matérialisme toujours insatisfait, l’inquiétude agitée : « La tension intellectuelle ne connaît plus qu’une forme de recréation : la détente, la “distraction”.
https://www.monde-diplomatique.fr/2021/11/PIEILLER/63993
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dans les discours de mars à juin, cette solidarité est associée à des formes non étatiques du lien social, en particulier la famille. Dans ce contexte, pourquoi est-il important de distinguer solidarité étatique et solidarité nationale ?
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Cette diversité viendrait mettre en péril la cohésion nationale. Emmanuel Macron évoque largement cette idée dans son entretien pour L’Express en reprenant l’idée d’insécurité culturelle de Laurent Bouvet qui décrit un sentiment d’insécurité que ressentirait la majorité culturelle d’un pays lorsqu’elle est face à la diversité culturelle. Dans cet entretien, le président de la République définit ce qu’est « être Français ». Il met en premier la nation et son histoire et seulement ensuite la citoyenneté et ses institutions.
Aujourd’hui, de plus en plus d’études remettent en cause l’existence d’un tel dilemme entre nation et solidarité. Pourtant, le lien entre nation et solidarité reste important dans les débats publics. Se pose alors la question suivante : avons-nous besoin de la nation pour être solidaires ?
https://theconversation.com/avons-nou...la-nation-pour-etre-solidaires-151499
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