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  1. Plus globalement, l’émergence de techniques de chiffrement robustes et simples d’utilisation, comme la cryptographie numérique à clé publique (7), doit conduire à repenser en profondeur la question de l’identité des personnes et des moyens de s’en assurer. Le rôle actuel de l’État comme autorité de délivrance des titres tient à sa capacité supposée à s’assurer de l’identité des demandeurs. Pour autant, on peut envisager d’autres systèmes plus décentralisés dans lesquels les familiers d’une personne attesteraient cette identité en signant cryptographiquement ses documents. Un tel mécanisme est déjà employé par les utilisateurs de la cryptographie pour signer les clés de leurs connaissances et ainsi augmenter leur niveau de confiance à l’égard de tiers. Une telle architecture correspondrait en fait à un retour aux fondements de l’identité en tant que connaissance partagée par les membres d’une communauté. Elle pourrait éviter le recours aux informations biométriques, d’usage délicat, car non révocables. Cependant, sous un régime autoritaire, elle aurait pour inconvénient majeur de rendre plus difficile l’établissement de faux papiers, de multiples personnes devant alors se porter garantes du détenteur du titre d’identité, et s’exposer avec lui.
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/04/PELLEGRINI/58551
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  2. >En effet, les communications du gouvernement français, comme celles d’autres pays, ont dès le départ faussé le débat, en oubliant de prendre en compte l’importance d’autrui dans nos réflexions, par exemple lors des campagnes « Protéger vous. Protéger vos proches », ou dans l’allocution du 16 mars 2020 du Président de la République mettant en avant le fait que les mesures prises avaient pour objectif de « nous protéger », de protéger « la France ».
    >
    >Ce type de discours oriente la réflexion morale autour de l’intérêt individuel, et celui de sa communauté. Il occulte ainsi l’importance d’autrui, de nos prochains qui ne sont pas toujours nos proches.
    >
    >Il n’est peut-être pas trop tard pour remédier à ces défaillances, en faisant appel au sens moral des individus, en faisant preuve de plus de transparence, en prenant au sérieux le sentiment de sacrifice individuel, et en revendiquant une adhérence commune à une cause que nous jugeons juste.
    https://theconversation.com/pourquoi-faut-il-se-soucier-dautrui-146145
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  3. La reconnaissance symbolique n’est plus – ou plus seulement – octroyée par la nation pour l’ensemble d’une œuvre ou d’une vie, à lire dans la statuaire, dans les livres d’histoire, sur les pièces de monnaie ou les timbres. Elle s’exprime par l’addition de plébiscites éphémères, des « likes » des réseaux sociaux aux prix en tous genres récompensant ceux qui incarnent au mieux les normes de réussite, laissant aux autres la responsabilité de leur échec.

    ***

    se joue – au choix – selon l’adhésion aux droits de l’homme, à l’état de droit, à l’héritage chrétien, à la moralité traditionnelle, aux vertus du marché ou de l’innovation scientifique. Jouer des valeurs en accordéon, en soulignant leur universalité puis en les repliant sur une acceptation idiomatique, permet de parcourir instantanément toute l’échelle entre le « nous » et « les autres ».
    https://theconversation.com/lidentite-redoutable-enjeu-politique-148743
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  4. dans les discours de mars à juin, cette solidarité est associée à des formes non étatiques du lien social, en particulier la famille. Dans ce contexte, pourquoi est-il important de distinguer solidarité étatique et solidarité nationale ?

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    Cette diversité viendrait mettre en péril la cohésion nationale. Emmanuel Macron évoque largement cette idée dans son entretien pour L’Express en reprenant l’idée d’insécurité culturelle de Laurent Bouvet qui décrit un sentiment d’insécurité que ressentirait la majorité culturelle d’un pays lorsqu’elle est face à la diversité culturelle. Dans cet entretien, le président de la République définit ce qu’est « être Français ». Il met en premier la nation et son histoire et seulement ensuite la citoyenneté et ses institutions.

    Aujourd’hui, de plus en plus d’études remettent en cause l’existence d’un tel dilemme entre nation et solidarité. Pourtant, le lien entre nation et solidarité reste important dans les débats publics. Se pose alors la question suivante : avons-nous besoin de la nation pour être solidaires ?
    https://theconversation.com/avons-nou...la-nation-pour-etre-solidaires-151499
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