frenchhope: libertés individuelles*

Les signets de cette page sont gérés par un administrateur.

28 signet(s) - Classer par : Date / Titre ↑ / Vote / - Signets des autres utilisateurs pour ce tag

  1. l’homme moderne confirme ce que les Anciens avaient compris dès la naissance de la philosophie : que la crainte de la mort cause notre malheur – ou notre fuite en avant. Et que pour bien vivre, il faut accepter d’être mortel.
    ___
    en revanche, pour la mort, nous sommes sûrs de ne pas nous exercer en vain : « c’est là l’unique préparation que nous soyons certains de mettre à profit un jour… » (Sénèque, Lettres à Lucilius 70, 18).
    ___
    nous sommes liés les uns aux autres et à l’ensemble de l’humanité, et ce lien nous oblige : le devoir de chacun est d’agir pour soi-même en même temps que pour autrui. Or le refus de se protéger laisse précisément de côté les autres : car si j’accepte, moi, d’être malade et de mourir, puis-je contraindre l’autre à l’accepter aussi en devenant, par mon attitude, un potentiel « contaminateur » ? Puis-je imposer à autrui, en somme, de faire la même démarche, fût-elle philosophique ?

    Assurément non : quand bien même il s’agirait d’éducation philosophique, celle-ci passe par l’enseignement et par l’exemple, en aucun cas par la contrainte.
    ___
    Un gouvernant qui dirait en somme, comme Épicure, « la mort n’est rien pour nous » – ou, dans un autre registre, « Lao Tseu l’a dit, il faut trouver la voie » – serait considéré, à juste titre, comme un tyran illuminé.

    Ce travail d’apprivoisement de la mort est avant tout un travail intérieur de soi sur soi, qui peut sans doute être enseigné – c’est le rôle du philosophe que de pousser ses concitoyens à se rapprocher de la sagesse –, mais qui ne saurait faire l’objet d’une politique.
    ___
    la vie en société impose par essence la restriction de certaines libertés individuelles. Repensons donc notre rapport à la mort et dépassionnons notre relation au monde ; mais gardons-nous de faire de cette idée un principe de gouvernement collectif.
    https://theconversation.com/accepter-...s-devoirs-de-la-vie-en-societe-150687
    Vote 0
  2. Évoqué pour la première fois par les économistes Richard Patt et Anthony Zeckhauser en 2000, le biais d’action désigne la croyance – plutôt logique en apparence – que face à un problème, il est toujours préférable d’agir que de ne pas agir. Le biais explique par exemple pourquoi l’homéopathie plait tant pour soigner des petits maux et pourquoi au football, les gardiens choisissent presque toujours, face à un penalty, de plonger plutôt que de rester au milieu, solution qui leur offrirait pourtant une meilleure chance d’arrêter le ballon.
    https://www.contrepoints.org/2021/08/...ionalite-sest-emparee-de-nos-societes
    Vote 0
  3. L’apport essentiel des Lumières a consisté à installer l’Homme plutôt que Dieu au centre de l’univers. Elles célèbrent la liberté et l’avènement de l’Individu. Cet humanisme est un prolongement du christianisme. La loi devient l’expression d’un contrat social théorisé par Jean‑Jacques Rousseau, contrat entre des individus – et non plus des groupes – et l’État.
    https://theconversation.com/debat-la-...raison-de-lesprit-des-lumieres-152593
    Vote 0

Haut de page

Première / Précédent / Suivant / Dernière / Page 1 de 3 Marque-pages / ESPITALLIER.NET: Tags: libertés individuelles

À propos - Propulsé par SemanticScuttle