@NDA: Moyennement fan des propositions de cette EM Lyon Business School, mieux que la solution Macron, mais il y a d'autres possibilités plus égalitaires encore !
https://theconversation.com/retraites...augmenter-la-population-active-197884
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pour que les ouvriers bangladais acceptent de travailler pour un salaire de 39 euros par mois, il faut à la fois qu’ils n’aient pas la possibilité de se tourner vers des options plus attractives à l’étranger et que les normes de droit social soient quasi-inexistantes au niveau national. Loin d’être un obstacle, les frontières se révèlent être la condition nécessaire au déploiement des entreprises multinationales à l’échelle globale.
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Les frontières remplissent donc selon Jones un rôle fonctionnel dans la gouvernance économique globale. Il leur attribue à l’inverse une lourde part de responsabilité dans l’échec actuel de la gouvernance environnementale à l’échelle mondiale. La norme de la souveraineté étatique qui structure les relations internationales dépend de la capacité des frontières à isoler les États des uns des autres. En institutionnalisant l’accès exclusif à leurs propres ressources, les frontières encouragent les États à se comporter en propriétaire de ces ressources et à pratiquer un extractivisme intensif. Les frontières encouragent par ailleurs une approche égoïste des problèmes écologiques, encore renforcés par le fait que les États les plus pollueurs ne sont pas les plus exposés aux risques environnementaux.
https://laviedesidees.fr/Reece-JONES-La-Violence-des-frontieres.html
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Nous savons à quel point le premier enjeu de l’Etat social de droit est précisément de rester indivisible, d’associer aux déclarations formelles du droit des capacités concrètes, du pouvoir d’agir et de transformer les mondes culturels et économiques dans lesquels les individus évoluent. A partir du moment où il tend à faire l’inverse, à reproduire des dispositifs de réification des individus, ces derniers se perçoivent, ce qui est psychiquement intenable, comme remplaçables, interchangeables, surnuméraires, inutiles, et la modernité devient le lieu d’une fabrique nouvelle de l’indignité.
https://www.lemonde.fr/le-monde-evene...ion-democratique_6109582_4333359.html
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Effectivement, nous défendons l’idée qu’il devrait être naturel au XXIème siècle de voter non pas pour un candidat, mais pour les propositions qu’il défend. C’est incidemment ce qui se produit, par exemple, dans les budgets participatifs, où les citoyens sont amenés à sélectionner tel ou tel projet d’aménagement concret. Mais on peut aller encore plus loin : partir du programme idéal des Français (celui notamment révélé par l’analyse des consensus lors du Grand Débat National) et renverser la charge de la preuve électorale en votant pour le candidat qui s’engagera à défendre ces consensus clés. Une révolution copernicienne dans le landerneau des partis politiques. Tentons également, au moins à titre expérimental sur quelques grands sujets régaliens, l’aventure de la « démocratie liquide » : ce processus singulier né dans les pays nordiques dans lequel chaque citoyen peut déléguer son droit de vote à quelqu’un qu’il juge plus compétent que lui. Et osons imaginer le vote à répétition !
Ainsi, dans le cas du Brexit par exemple, plutôt que de jouer 50 ans d’histoire européenne sur 24 heures de scrutin, pourquoi ne pas avoir envisagé deux votes successifs espacés de 6 à 9 mois ? Permettant ainsi aux « déçus » ou aux « floués du lendemain » (ceux qui avaient voté par pure protestation) de percevoir les conséquences des résultats du vote… C’est d’ailleurs ce qui se produit très intelligemment en Nouvelle-Calédonie où la population en âge de voter aura été invitée à s’exprimer sur le référendum portant sur l’indépendance à 3 reprises, tous les 6 mois !
https://usbeketrica.com/fr/article/citoyen-ecologiste-socialiste-liberal
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