frenchhope: urbanisme* + politique* + 0_archivebox*

Les signets de cette page sont gérés par un administrateur.

11 signet(s) - Classer par : Date ↓ / Titre / Vote / - Signets des autres utilisateurs pour ce tag

  1. @NDA: on n'est pas sortis de l'auberge avec des gens qui pensent comme ça ! Il oublie les pénuries de matériaux et l'énergie nécessaire à la fabrication des automobiles. Sans parler du coût du maintien de l'infrastructure.
    https://www.latribune.fr/opinions/tri...ins-de-rail-plus-de-route-891569.html
    Vote 0
  2. en matière de verdure, les villes disposent d’une large marge de progression : seul 1,3 % de leur budget est consacré aux espaces verts (Palmarès des villes vertes 2020) alors que 8 Français sur 10 trouvent qu’il n’y a pas assez de végétal en centre-ville. Il faut dire que la solution n’est pas toujours aussi simple que de planter des arbres ou des bosquets. Certains environnements urbains très denses et minéralisés sont difficiles à végétaliser.

    ***

    « Aujourd’hui, l’eau de pluie est généralement récupérée par les avaloires et rejoint régulièrement les eaux grises. Elle demeure ensuite très longtemps dans le réseau jusqu’à ce qu’elle rejoigne une usine de traitement. Quand il pleut beaucoup, le réseau sature, on ouvre les vannes, et une partie de ces eaux sont gâchées. À l’inverse, en période de canicule, l’eau demeure bloquée dans le réseau tandis que les plantes urbaines meurent sous la chaleur.

    L’idée est donc de récupérer immédiatement cette eau à la source, de la conserver et de s’en servir pour irriguer les plantes de manière continue. On maintient ainsi un milieu humide qui réduit le stress hydrique des plantes, leur permet de résister aux périodes de chaleur et s’affranchit de la contrainte d’arroser », résume Elodie Stephan, qui affirme réduire ainsi les coûts d’entretien de 80 % par rapport à un espace vert classique. Cette solution biomimétique est inspirée du bocage, structure rurale ancestrale permettant de récupérer l’eau qui ruisselle dans les champs pour alimenter les arbres plantés sur des talus autour.
    https://usbeketrica.com/fr/article/de...ions-concretes-pour-repenser-la-ville
    Vote 0
  3. nous passons d’un modèle urbain libéral né dans la Silicon Valley à un modèle urbain autoritaire inspiré de l’hypersurveillance à la chinoise ! Un modèle que la crise épidémique bien sûr accélère.

    ***

    La question de l’accès change de sens : elle glisse d’un accès en ligne à un accès au monde réel, rendant la question de la fracture numérique plus sensible que jamais ! Les applications qui aidaient autrefois les gens à réserver une table dans un restaurant deviennent le seul moyen de manger dans un restaurant ! Dans un « internet de propriétaires », la clôture numérique se referme sur chacun, comme le pointait le sociologue Jathan Sadowski (@jathansadowski, voir également « De la ville intelligente à la ville capturée »). Pour Banks, demain, nos centres-villes pourraient être restreints aux seuls abonnés d’Amazon Prime. À l’heure où nos paiements peuvent fusionner avec une vérification d’identité, de santé, d’inscription à des programmes… la ségrégation s’apprête à s’étendre au-delà des écrans en faisant se rejoindre la sécurité et la commodité, dans un monde où l’accélération technologique déborde désormais sur le monde réel.

    ***

    C’est une ville qui devient illisible aux habitants, avec des interdictions complexes et fluctuantes, qui produit avec le temps une forme d’Absurdistan comme s’en amusent ou s’en désolent les réseaux sociaux ! C’est une ville fuyante, où les règles changent sans arrêt. C’est celle où la ville qui succède au jour paraît une autre ville, comme dédoublée par l’ombre d’elle-même. La Dark City est une ville que ses habitants ne comprennent plus et qui ne comprend plus ses habitants. C’est une ville qui ne semble plus aussi sûre qu’elle n’était. C’est une ville où les règles transitoires, agiles, bougent trop vite. La Dark City, c’est une ville qui cache et « en même temps » révèle sa face obscure. Une ville où les appartements deviennent nos bureaux. Une ville où plus rien n’est clair ou plus rien ne se lit. Une ville faite d’injonctions contradictoires paralysantes où ses habitants semblent déboussolés, comme s’il n’y avait plus d’orientation claire pour les guider. Une ville où on ne sait plus où elle nous emmène. Une ville masquée qui se dérobe plus qu’elle ne révèle. Une ville où l’urbanité même, le fait d’être ensemble, semble peu à peu disparaître… Dans la Dark City, c’est le sens même de la ville qui se dérobe à nous !
    https://www.internetactu.net/2021/03/24/apres-la-smart-city-la-dark-city
    Vote 0

Haut de page

Première / Précédent / Suivant / Dernière / Page 1 de 2 Marque-pages / ESPITALLIER.NET: Tags: urbanisme + politique + 0_archivebox

À propos - Propulsé par SemanticScuttle