Toutefois, même si le cycle de l’eau (vapeur et nuages) est une composante majeure du climat, on sait que ces émissions humaines depuis la surface de la Terre n’ont pas d’impact significatif.
En effet, la capacité de l’air à dissoudre de l’eau est physiquement limitée : au-delà d’une certaine concentration, la vapeur va se condenser et devenir liquide. La condensation peut se faire dans l’atmosphère, ce qui conduit à la formation des nuages. Elle peut aussi se faire sur les surfaces froides, ce qui explique la formation de rosée au sol, ou de buée sur les fenêtres. Lorsque les conditions atmosphériques sont favorables, les nuages conduisent à des précipitations, ce qui élimine l’eau de l’atmosphère.
Toute quantité additionnelle de vapeur d’eau injectée dans l’atmosphère depuis la surface va donc condenser puis précipiter, conduisant à un impact climatique négligeable puisque la concentration n’est pas modifiée significativement sur le long terme.
Ainsi, contrairement au CO2, la concentration de vapeur d’eau est régulée dans les couches basses de l’atmosphère, ce qui fait que les émissions additionnelles ont peu d’impact sur la concentration, et donc sur l’effet de serre.
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À ces altitudes (haute troposphère et basse stratosphère), les émissions humaines de vapeur d’eau ont donc un impact climatique mesurable. En particulier, la vapeur d’eau apportée par les avions peut conduire, en fonction des conditions de température et de pression, à la formation de nuages élevés (cirrus homogenitus dans la classification internationale des nuages). Ces nuages contribuent à l’effet de serre et renforcent ainsi l’impact de l’aviation sur le climat, en s’ajoutant à l’impact des émissions de CO₂ liées à la combustion du kérosène.
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la vapeur d’eau n’est pas à l’origine du réchauffement, mais s’il y a réchauffement (par exemple à cause de l’augmentation de la concentration en CO2), elle contribue à l’empirer en empêchant la Terre de se refroidir (en retenant les émissions infrarouges).
https://theconversation.com/oui-la-va...ur-le-rechauffement-climatique-199017
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Les nuages liés aux émissions de particules renforcent le réchauffement de l'atmosphère. Ces cirrus, dont l'effet radiatif est plus important que les émissions de CO2, vont encore se développer avec l'explosion du trafic aérien.
ce phénomène n'est pas pris en compte dans le système de quotas, prévu par l'Organisation de l'aviation civile internationale, pour instaurer une neutralité des émissions de CO2 d'ici à 2035 à leur niveau de 2020 (système Corsia).
« Même en imaginant qu'on réduise les émissions de particules de 90 %, cela ne suffira pas à stabiliser le réchauffement au niveau de 2006 », prévient Ulrike Burkhardt, l'auteur principal de l'étude. D'autant plus que d'ici-là, le CO2 va de son côté continuer à s'accumuler dans l'atmosphère.
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