frenchhope: économie* + consommation* + environnement* + 0_archivebox* + sobriété*

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  1. >Il y a une autre forme de « recyclage » des gains d’efficacité, analogue à l’effet rebond mais beaucoup moins étudiée : c’est la progression incontrôlée de la complexité technique et fonctionnelle de nos objets. » En lien avec la globalisation, nos objets sont devenus en quelques décennies considérablement plus compliqués que ceux des générations précédentes, tant par le nombre de composants que par leur complexité technologique. Les microprocesseurs, par exemple, se sont disséminés bien au-delà de nos ordinateurs et de nos portables. L’Internet des objets nous promet une vague encore plus puissante et étendue.
    >
    >Or il est certain que cet effet de « profondeur technologique » pèse lourd dans la balance climatique, même si personne, à ma connaissance, ne l’a chiffré. Derrière nos objets et nos services quotidiens, on trouve maintenant des réseaux de plus en plus labyrinthiques d’activités productives, avec des myriades de fournisseurs en cascade – ce qui, soit dit au passage, rend irréaliste l’idée de certains économistes de pister précisément les impacts écologiques de ces chaînes en recensant toutes les activités qui les composent.
    https://theconversation.com/leffet-re...annule-les-efforts-de-sobriete-197707
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  2. Le dilemme n’est donc pas entre croissance et décroissance, mais entre un rythme plus ou moins rapide de la consommation des ressources naturelles non renouvelables (en particulier de l’énergie fossile) ou, en termes scientifiques, de la ressource que constitue la « dot entropique de l’humanité »
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    « le capitalisme nous oblige à considérer de fait la croissance et le développement comme une identité, c’est-à-dire à voir dans la première la condition nécessaire et suffisante, en tout temps et en tout lieu, du second, l’amélioration du bien-être humain ne pouvant passer que par l’accroissement de la quantité de marchandises. » (souligné par moi).
    https://www.cairn.info/revue-mouvements-2004-3-page-241.htm
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  3. En moyenne, 2 personnes sur 10 sont sobres. Les personnes les plus sobres sont plus âgées, habitent plutôt en ville, mangent peu de viande et n’ont pas beaucoup de plaisir à acheter des choses. Les personnes les moins sobres sont plutôt jeunes, moins bien dotées en capital (culturel notamment), habitent davantage à la campagne et aiment acheter des choses. Ces portraits nécessairement réducteurs dépendent des pratiques mesurées. La mesure ne montre en revanche pas de différences significatives entre les hommes et les femmes, quand bien même ces dernières semblent plus sensibles à l’écologie.
    https://theconversation.com/bonnes-fe...omment-consommer-avec-sobriete-169574
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  4. Prenons l’exemple de la réglementation thermique des bâtiments. À mesure que leur efficacité énergétique a augmenté, la taille des maisons s’est agrandie, et l’évolution des modèles familiaux a provoqué une hausse des surfaces à chauffer.

    De la même manière, le poids des véhicules a peut-être baissé (avant une nouvelle augmentation ces dernières années) grâce à une amélioration des performances des moteurs, mais l’entrée dans la société du tourisme et des loisirs a multiplié les distances parcourues par les Français. Les gains de l’efficacité sont alors annulés par les effets de ces évolutions sociétales.
    https://theconversation.com/quelle-pl...sobriete-dans-nos-modes-de-vie-150814
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