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    https://theconversation.com/prets-gar...e-remede-etait-pire-que-le-mal-157898
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    https://www.lactucitoyenne.fr/actuali...ngue-la-crise-sanitaire-en-4-minutes-
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  3. La crise sanitaire a permis de montrer de manière presque expérimentale cette simple vérité : toutes les vies n’ont pas la même valeur. C’est bien sûr vrai d’un pays à un autre, et ces inégalités sont plus grandes aux États-Unis qu’en France, mais aussi à l’intérieur d’un pays, où des hiérarchies s’établissent entre différentes catégories sociales, puisqu’on semble moins accorder de prix aux vies des étrangers dont la seule infraction est d’être en situation irrégulière qu’à celles des prisonniers auxquels on reproche des délits et des crimes. On le voit, cette réalité empirique contredit le principe affirmé haut et fort de la vie comme bien suprême, et par conséquent théoriquement de même valeur, quelle que soit la condition.

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    Dans les années 1960, le philosophe français Georges Canguilhem (1904-1995, Ndlr) expliquait qu’une société avait la mortalité qui lui convenait : « Le nombre de morts, écrivait-il, et leur répartition aux différents âges expriment bien l’importance qu’attache une société à ce que la vie soit plus ou moins prolongée. » C’est encore plus vrai quand on subdivise la société en fonction du niveau de ressources puisque, pour le sexe masculin, l’espérance de vie à la naissance des 5 % les plus pauvres est inférieure de treize années à celle des 5 % les plus aisés. Et il faut noter que les territoires où la mortalité est la plus forte sont aussi ceux dans lesquels on trouve les proportions les plus élevées de personnes immigrées ou d’enfants de parents immigrés. Héritage que l’on veut ignorer de l’histoire coloniale de la France. Aux États-Unis, où l’esclavage et la ségrégation ont laissé des traces profondes et durables, un homme noir sans diplôme a une espérance de vie de quinze ans plus courte qu’un homme blanc qui a fait des études supérieures.

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    Or, la vie a aussi ce qu’on peut appeler une dimension biographique qui se manifeste dans ce que nous vivons, comment nous le vivons et avec qui nous le vivons, ce que la philosophe Hannah Arendt (1906-1975, Ndlr) qualifiait de vie en tant qu’elle peut être racontée. La prise en compte de cette dimension ne s’apprécie pas en termes de mortalité mais de dignité. Il ne suffit pas d’être en vie, il faut encore qu’on puisse penser que cette vie vaut la peine d’être vécue. On entend certains exilés, parvenus au terme de tribulations douloureuses dans un pays qui les rejette et les maltraite, se poser cette question. Le contrecoup économique et social de la crise sanitaire va montrer combien il est urgent, dans beaucoup de pays, de lui apporter des réponses.

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    Quant aux vies abîmées par le chômage, la précarité, la dévalorisation de soi, la disqualification sociale, elles laisseront encore moins de traces dans les annales de la pandémie. Elles mériteraient certainement que des programmes de recherche leur soient consacrés.
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/la...utes-les-vies-nont-pas-la-meme-valeur
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  4. "On se rappelle les millions de doses achetées par la France pour le virus H1 N1 (ou plus récemment, le milliard dépensé pour le Redemsivir du laboratoire Gilead une semaine avant l’évaluation négative de l’OMS sur l’efficacité de cette molécule)"

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    Croire que Bill Gates est un milliardaire philanthrope relève soit de la mauvaise vue, soit de la mauvaise foi : la première se corrige, la seconde se combat. Pas besoin de complots, nos pires scénarios de science-fiction sont largement dépassés par l’accélération technologique : nous avons découvert éberlués la reconnaissance faciale et la notation des citoyens chinois avec un système de permis social à points, reconnaissance faciale que le maire de Nice essaie d’obtenir pour sa belle ville, les nano puces intradermiques existent et sont implantés depuis dix ans aux USA sur des nourrissons à la demande des mamans qui peuvent suivre l’état de santé de leurs bambins, et quand le président Poutine claironne fièrement sur sa télé que la Russie est en possession d’un missile qui se ballade à plus de 10.000 km/h, les « complotistes » qui cherchent encore des armes dans les traînées du ciel me paraissent quelque peu has been !


    En revanche, l’accusation de complotisme (comme celle de sympathie d’extrême droite sous l’étiquette de « confusionniste »), savamment distillée par un pouvoir qui a créé l’extrême droite de toute pièce et qui s’en sert pour gagner chaque élection, a l’immense mérite de diviser le mouvement social et de semer la pagaille à gauche. Toute contestation de la stratégie gouvernementale s’apparentant à une théorie du complot, on se demande ce qui reste de la possibilité de construire une critique et un rapport de force ? Se faire traiter de complotiste en partageant une conférence de l’équipe de l’Institut Hospitalier Universitaire de Marseille, entretien d’une heure suivi d’un débat contradictoire, dans lequel sont exposés calmement et avec précautions méthodologiques des attendus strictement factuels et scientifiques en se gardant de toute opinion polémique, révèle l’étendue du désastre intellectuel d’une gauche qui a renoncé à toute approche matérialiste : Covid 19, le virus qui rend con… la gauche !

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    Être de gauche aujourd’hui, c’est choisir Macron contre les fachos. La petite bourgeoisie a voté…

    J’aime bien les complotistes, sans eux, je ne me serais jamais intéressé aux nano-technologies, à la prise de pouvoir de Bill Gates sur l’OMS, je ne me serais posé aucune question à propos de la 5G, je n’aurais rien su des versements faramineux des laboratoires à des décideurs politiques et médiaux en millions d’euros. Si j’avais dû compter sur TF1 et France 2 pour enquêter et m’informer, j’en serais probablement encore à bêler avec mes amis de la gôgauche qu’il faut respecter les gestes barrière et demander des masques gratuits (tu comprends Franck, il y a des vieux qui meurent dans les EHPAD… !?).

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    Le déchaînement de « débunking » qui a suivi le film « Hold-up » et la frénésie des journalistes, éditorialistes, chroniqueurs, sociologues dans leur traque des fake news devraient alerter sur la soudaine passion d’objectivité qui saisit la bourgeoisie dès qu’un film ou un évènement risque d’entraîner suffisamment de monde pour faire faire mouvement social. Tout sauf un retour des Gilets jaunes !! Depuis quand exige-t-on objectivité d’un documentaire engagé et polémique ? On n’avait pas fait autant d’histoire pour le docu sur « Le monde selon Monsanto » (sacrément complotiste) , celui de Ruffin et Perret « J’veux du soleil », ou celui de Michael Moore sur le World Trade Center (palme d’or complotiste), ou sur « We feed the world », etc, etc…

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    On ne sort pas d’un EHPAD, sinon les pieds devant. La moitié des séjours dure moins d’un an et demi (chiffres de la DRESS). Alors oui, le Covid peut aggraver et achever un mourant. Mais les mesures d’isolement et le bouclage des vieux dans leurs chambres avec suppression des temps collectifs, repas etc, a probablement plus tué de résidents que le Covid.
    https://www.ardeur.net/2020/11/vocabu...omination-grammaire-de-la-resignation
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  5. La baisse des impôts de production (CVAE, plafonnement de la CET et baisse de la taxation foncière des locaux industriels) était de longue date réclamée par les organisations patronales qui se félicitent de son adoption. Cette opinion n’est pourtant pas partagée par un rapport du Sénat, qui relève que les exonérations supplémentaires viennent s’ajouter à la baisse programmée de l’impôt sur les sociétés et aux nombreuses exonérations de cotisations sociales patronales dues par les entreprises. Or, l’effet bénéfique de cette stratégie reste loin d’être démontré 1 » .

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    Au total, les principaux contributeurs sont les plus grandes entreprises de trois secteurs peu exposés à la concurrence internationale : la production d’électricité et de gaz, les industries extractives et les banques et assurances. Ce sont également celles qui bénéficieront le plus des allègements. L’industrie manufacturière arrive juste derrière mais au même titre que le commerce, ce qui conduit à douter de l’objectif exclusivement industriel de ce nouveau coup de rabot fiscal.

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    la baisse des impôts de production bénéficiera surtout à des activités polluantes (production d’électricité et de gaz ; industries extractives) ce qui va à l’encontre de l’objectif de transition écologique pourtant affirmé dans le plan de relance.

    Ce risque environnemental est d’autant plus important que ce nouvel allègement fiscal sera consenti sans contrepartie de la part des entreprises qui n’auront à prendre aucun engagement à investir dans des technologies propres ou sobres. Alors que la transition écologique est un marché d’avenir, il est surprenant de constater que les investissements supplémentaires que les entreprises pourraient réaliser grâce aux moindres prélèvements fiscaux ne soient pas orientés vers des technologies dites vertes.

    Sans exigence de contreparties, ces nouvelles exonérations risquent de se traduire, au mieux, par des investissements de renouvellement et, ainsi, échouer à promouvoir une nouvelle manière de produire plaçant l’écologie au cœur des préoccupations des entreprises.

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    Bien que des compensations par l’État des pertes de recettes fiscales des collectivités locales soient prévues, ces dernières s’inquiètent d’un risque de diminution dans le temps d’autant que des économies sont déjà envisagées pour rembourser la « dette Covid ». À terme, ces baisses de ressources risquent donc de réduire leur capacité d’investissement et, par conséquent, de détériorer l’environnement de production qui influence à la fois les choix de localisation et les performances des entreprises.

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    aucun grand dispositif du plan de relance ne laisse augurer une transformation de fond de l’industrie française pourtant nécessaire à son rebond. La principale mesure adoptée, la baisse des impôts de la production, s’inscrit dans la logique d’une politique de l’offre et prolonge le tropisme français en faveur des allègements d’impôts.

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    La protection du patrimoine industriel par l’intervention de l’État aurait également pu favoriser un changement de gouvernance des entreprises en faisant entrer les parties prenantes, au premier rang desquelles les salariés, dont le rôle dans les entreprises allemandes est un facteur clé de réussite.

    Leur présence au sein des conseils d’administration aurait également favorisé la prise en compte de dimensions collectives comme l’emploi, la transition écologique ou la souveraineté technologique du pays. Au total, et c’est le risque principal, les mesures finalement peu innovantes qui composent le plan de relance s’inscrivent dans une logique de retour à une organisation de l’économie qui n’a pas su limiter l’ampleur de la crise actuelle et qui, par conséquent, pourrait ne pas réussir à protéger le pays des prochaines.

    1 » https://journals.openedition.org/rei/7755
    https://theconversation.com/industrie...moins-ambitieux-quil-ny-parait-151297
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    https://theconversation.com/laction-p...al-par-les-clivages-politiques-145948
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