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  1. >Pour les consommateurs, savoir que les modèles d’agriculture les plus impactant sur l’environnement sont ceux qui permettent de produire à bas coût des AUT est un argument supplémentaire pour en réduire la consommation. En effet, le dernier Plan National Nutrition Santé n°4 le recommande déjà pour des raisons de santé. Ce serait un moyen pour les consommateurs de soutenir une agriculture agroécologique d’intérêt pour l’environnement, dont les produits ne contiennent pas de MUTs nocifs pour la santé à long terme. Le choix du consommateur pourrait être facilité par l’utilisation d’applications proposant le score Nova.

    >Faire porter le fardeau des problèmes environnementaux sur les agriculteurs est donc très exagéré. Les politiques publiques devraient donc aussi concerner les acteurs intermédiaires qui de fait façonnent et soutiennent les modèles d’agriculture qu’elles veulent éviter. Par ailleurs, un approvisionnement en matières premières issues de pratiques agroécologiques n’a pas non plus beaucoup de sens si c’est pour fractionner à l’extrême les matières premières brutes, puis ajouter des MUTs aux aliments industriels, dégradant au final la valeur santé globale des aliments. Ainsi, du bio ultra-transformé, hors-saison et importé n’a aucun sens pour la santé globale. Là encore, les politiques publiques ont un rôle à jouer pour éviter de telles dérives.
    https://theconversation.com/aliments-...ils-modelent-notre-agriculture-223881
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  2. >Car si les couches sociales aisées peuvent renoncer aux achats d’AUT en s’offrant une alimentation plus saine, mais aussi plus chère, cette solution n’existe guère pour les classes défavorisées au regard des produits qui leur sont accessibles dans les supermarchés et du temps et des moyens dont elles disposent pour cuisiner.
    https://laviedesidees.fr/Les-mefaits-de-la-malbouffe.html
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  3. -
    https://www.youtube.com/watch?v=BKnL47GzOho&list=WL&index=5
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  4. -
    https://www.arte.tv/fr/videos/091150-000-A/la-grande-malbouffe
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  5. Des nutriments qui ajoutés les uns aux autres déterminent la valeur d’un aliment et constituent les indicateurs clés d’une alimentation saine. Telle est l’idée qui prévaut dans le nutritionnisme, un concept inventé et défini pour la première par l’australien Gyorgy Scrinis en 2013 (université de Melbourne), et popularisé il y a une dizaine d’années par le best-seller d’un journaliste américain.

    Cette approche réductionniste a longtemps dominé les champs de la recherche, des conseils diététiques et du marketing alimentaire. Et comme l’a détaillé Gyorgy Scrinis, elle s’inscrit dans un continuum où l’on peut distinguer trois périodes.

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    Dès lors, dans une approche d’aliments « fonctionnels » et en prenant appui sur les bénéfices supposés de nutriments spécifiques, les industriels de l’agroalimentaire ont enrichi certains de leurs produits. Problème, il n’est alors pas tenu compte de l’effet de synergie de ces composés (et de l’effet « matrice »), qui n’agiront pas dans la nouvelle matrice alimentaire où ils sont incorporés comme dans leur matrice d’origine. Et ceci pourrait expliquer les résultats plus que décevants de deux essais cliniques menés dans les années 1990 et visant à tester l’effet de vitamines antioxydantes.

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    Comme l’a argumenté le professeur Carlos Monteiro – initiateur du concept d’aliments ultra-transformés –, recourir à ces produits, c’est se passer de l’effet matrice des aliments, de l’acte de cuisiner et du partage des repas.

    Cela peut aussi conduire à faire l’impasse sur la mastication, avec les repas en poudre. Or n’oublions pas que celle-ci prépare le bol alimentaire et a des conséquences sur le contrôle de la satiété. Gardons aussi à l’esprit que les maladies chroniques non transmissibles ont plus à voir à l’origine avec la perte de l’effet « matrice » qu’avec la composition des aliments.

    Se nourrir d’aliments ultra-transformés qui sont allégés en sucre, sel et gras, et/ou enrichis en fibres, minéraux ou vitamines… est-ce « bien manger » ? Évidemment, la réponse est non. Même saupoudrées de micronutriments protecteurs, des confiseries n’en deviendront pas pour autant de bons aliments : elles restent des bombes de sucre même si on améliore nos besoins en minéraux et vitamines ! Or à se focaliser sur les nutriments, on en oublie les aliments. Et cette vision, outre qu’elle sème la confusion dans l’esprit du grand public, contribue sans doute à l’essor des maladies chroniques non transmissibles
    https://theconversation.com/le-nutrit...riments-passent-avant-laliment-151624
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  6. -
    https://www.franceculture.fr/emission...gros-34-obesite-une-maladie-de-pauvre
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  7. -
    https://www.liberation.fr/debats/2019...lbouffe-une-urgence-politique_1762371
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