les pratiques sobres ne peuvent être envisagées dans la mesure où la société oriente vers d’autres modes de vie. Il s’agit donc surtout de créer les conditions sociales, économiques, institutionnelles qui rendront la sobriété désirable et accessible, à l’échelle collective. Par exemple à travers des politiques publiques qui soutiennent les entreprises ou les associations menant des innovations organisationnelles.
https://theconversation.com/la-sobrie...ts-de-comportement-individuels-185019
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2/9 - Derrière ce mépris mal placé, n’y aurait-il pas une peur panique d’ouvrir la controverse autour du type de société que dessine la #5G ? Un monde fait d’#algorithmes, de profilages et de surveillance -
3/9 - -un monde où les rapports humains sont conditionnés à l’omniprésence de prothèses communicantes, où les stimuli publicitaires permanents ne laissent aucun répit, épiant nos moindres faits et gestes.
4/9 - Depuis de nombreuses années, la #téléphonie #mobile et plus généralement les innovations #technologiques sont considérées comme un sujet « adémocratique ».
5/9 - Seule une poignée d’ #ingénieurs #télécom, #informaticiens et #investisseurs sont admis à penser ces innovations qui, pas-à-pas, engendrent un bouleversement profond de notre relation au monde.
6/9 - Le choix de #société induit par la #5G nécessiterait au minimum un débat public pluraliste, contradictoire et transparent.
7/9 - Selon @Skerckhove directeur général d' @APEnvironnement, l’heure est venue de refuser avec détermination cette fuite vers l’abîme.
8/9 - En rejoignant les #associations mobilisées, en interpellant les #éluslocaux, en organisant des blocages de chantiers ou encore en participant activement à une campagne de #boycott de la #5G afin d’obtenir ce qui nous est dû : une planète soutenable !
9/9 - Le nouveau livre de @Skerckhove est disponible en librairie et sur notre site internet : tuedelechiquier.net
https://threadreaderapp.com/thread/1482001308584493060.html
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Surtout, expliquent les chercheuses, ces solutions créent une culture de la peur qui n’est pas adressée au bon endroit. Beaucoup de conseils qu’elles délivrent incitent finalement à intérioriser un contrôle social, comme de réduire sa mobilité, faire attention à son comportement… Au final, elles blâment surtout les victimes reprenant les messages dominants, à savoir que c’est aux victimes d’être responsables… Les concepteurs d’application considèrent majoritairement que les actions individuelles des victimes potentielles sont les meilleures voire la seule réponse au problème, renforçant l’idée qu’elles sont les seules à pouvoir se défendre ! Quand les applications font participer les témoins, elles se focalisent majoritairement sur les situations d’urgence. Finalement, en n’invitant pas à intervenir dans nombre d’autres situations problématiques, elles limitent l’intervention, mettent l’accent sur des moments isolés, particuliers, sur une forme d’héroïsme, sans voir combien le problème tient surtout d’une violence normalisée, minimisée et qui se déroule dans nos interactions les plus quotidiennes. Au final, dans ces applications, si les incidents ne sont pas extrêmes, ils ne sont pas considérés comme des problèmes ! Pour les deux chercheuses, les dispositifs d’intervention n’adressent pas le problème social fondamental des inégalités des rapports de genre. Pire, pourrait-on ajouter, les caractéristiques des outils soulignent combien ceux en charge de leur conception semblent finalement n’avoir jamais croisé la moindre victime d’abus, et n’ont jamais associé celles-ci aux solutions qu’ils proposent.
https://www.internetactu.net/a-lire-a...nces-sexuelles-pourquoi-ca-marche-pas
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