>l’humanisation de la guerre n’incite pas les décideurs politiques à rechercher activement et les opinions à exiger la paix, ce qui explique pourquoi certaines guerres sont devenues « sans fin ». Selon lui, la guerre « humanisée » conduit à l’abandon de la paix comme objectif politique.
>le discours de la guerre humanisée, qui insiste tant sur l’encadrement par le droit international humanitaire, a surtout été instrumentalisé pour légitimer le recours aux moyens militaires par les États-Unis dans des États du Sud global, tels que l’Afghanistan, l’Irak, la Somalie ou le Yémen 4 » . Plus encore, ce discours a fixé les paramètres du débat public relatif à l’usage de la force ; ce débat se focalise sur les moyens militaires et se penche moins sur le « droit de faire la guerre » (jus ad bellum). Samuel Moyn constate néanmoins qu’une véritable critique politique et juridique de la guerre, qui ne se focalise pas sur les moyens, a vu le jour au sein de l’administration Obama dans le contexte du conflit syrien. Mais il s’agit d’un cas relativement exceptionnel.
>À la lumière de ces éléments, on peut se demander si la guerre « humanisée » et ses justifications ne constituent pas aussi une source d’inspiration pour les États qualifiés de non-libéraux.
https://laviedesidees.fr/Humaniser-la-guerre.html
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>Une nouvelle donne s’esquisse donc : la convergence de la Turquie et de l’Iran qui voient désormais les acteurs kurdes comme des auxiliaires d’une stratégie américaine de déstabilisation. Les grandes puissances ayant à fort à faire ailleurs, les Kurdes risquent de ne pouvoir compter que sur leurs propres ressources pour faire face à cette double offensive…
https://theconversation.com/les-kurde...rectes-de-la-guerre-en-ukraine-196372
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https://siecledigital.fr/2022/11/10/x...ne-cooperation-technologique-mondiale
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