>Il y a une autre forme de « recyclage » des gains d’efficacité, analogue à l’effet rebond mais beaucoup moins étudiée : c’est la progression incontrôlée de la complexité technique et fonctionnelle de nos objets. … » En lien avec la globalisation, nos objets sont devenus en quelques décennies considérablement plus compliqués que ceux des générations précédentes, tant par le nombre de composants que par leur complexité technologique. Les microprocesseurs, par exemple, se sont disséminés bien au-delà de nos ordinateurs et de nos portables. L’Internet des objets nous promet une vague encore plus puissante et étendue.
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>Or il est certain que cet effet de « profondeur technologique » pèse lourd dans la balance climatique, même si personne, à ma connaissance, ne l’a chiffré. Derrière nos objets et nos services quotidiens, on trouve maintenant des réseaux de plus en plus labyrinthiques d’activités productives, avec des myriades de fournisseurs en cascade – ce qui, soit dit au passage, rend irréaliste l’idée de certains économistes de pister précisément les impacts écologiques de ces chaînes en recensant toutes les activités qui les composent.
https://theconversation.com/leffet-re...annule-les-efforts-de-sobriete-197707
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Nos travaux montrent que les enfants des milieux populaires, à qui leurs parents offrent moins d’opportunités d’activités extérieures (sports, sorties, activités de loisirs payantes…) sont soumis à une pression publicitaire plus forte que la moyenne.
Les enfants appartenant à de petites fratries sont aussi plus touchés par ces publicités en ligne que ceux qui peuvent jouer avec leurs frères et sœurs. Nous montrons que ceux pour qui l’accès aux écrans est présenté par les parents comme une récompense en cas de bon comportement (rester tranquille, finir son assiette…) sont tout particulièrement touchés.
Faut-il accepter cette manipulation des cerveaux enfantins par la publicité dans une période où les risques inhérents à la surconsommation sont de plus en plus reconnus ? Doit-on se satisfaire d’un phénomène qui induit un niveau particulièrement élevé de frustration dans les milieux populaires ?
https://www.liberation.fr/idees-et-de...e-20210310_BRIO5L5I6JAYRAGHPFOUGEZLHM
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Peut-on dès lors expliquer les différences entre le « Black Friday » et le « Single’s Day » par des comportements d’achats spécifiques entre les États-Unis, l’Europe et l’empire du Milieu ? Dans les deux premiers cas, les clients semblent à la recherche de bonnes affaires dans un contexte économique et sanitaire difficile. Dans le second, l’appétit des consommateurs chinois laisse entendre que le shopping devient un réel divertissement.
Dans Covid-19 et détresse psychologique : 2020, l’odyssée du confinement du psychiatre Nicolas Franck, l’auteur indique que le stress peut faciliter des troubles mentaux plus ou moins graves selon les individus et entraîner certains types de comportements ou de consommation. Ainsi, il mentionne qu’une perte de liberté peut entraîner l’impossibilité de réfréner un comportement, par exemple des achats répétés.
Ne peut-on donc pas voir également une dimension psychologique dans les comportements d’achat qui ont suivi les périodes de confinement ? Alors qu’aux États-Unis et en Europe, la pandémie continue à frapper et que les confinements demeurent plus ou moins stricts, la Chine est sortie de cette phase et ses habitants célèbrent peut-être quelque part le retour à la vie normale ou à la vie tout court.
https://theconversation.com/pour-les-...hinois-detrone-le-black-friday-151228
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